Comment la propagande de guerre a façonné la politique étrangère américaine depuis un siècle (2/2)
La propagande d’Etat a ancré durablement l’interventionnisme militaire au coeur de la politique étrangère américaine.
La propagande d’Etat a ancré durablement l’interventionnisme militaire au coeur de la politique étrangère américaine.
Pour Donald Trump, c’est un « succès militaire spectaculaire » ; pour d’autres, le signal d’un basculement.
Derrière les discours martiaux et les impératifs de souveraineté, c’est surtout l’industrie militaire américaine qui se frotte les mains.
L’Iran brandit la menace de fermer le détroit d’Ormuz après les frappes américaines sur ses sites nucléaires.
Alors que les conflits au Proche-Orient ne semblent pas sur la voie de l’apaisement, l’implication des Etats-Unis risque de tout faire basculer.
Plus aucun domaine n’échappe à la mainmise politique. Et quand l’Etat dirige tout, ce n’est jamais la prospérité qui en résulte.
Et si l’expulsion des immigrés n’était pas une solution, mais le début d’un problème bien plus vaste ?
Lorsque l’Etat américain se sent menacé, il suspend les droits, ferme les journaux, et envoie ses troupes…
Derrière l’ambition affichée de relancer l’économie américaine, la politique commerciale de Donald Trump révèle une stratégie plus profonde…
Elu comme figure de rupture, Donald Trump devait être le Javier Milei des Etats-Unis – un président iconoclaste prêt à renverser l’ordre établi.
L’alliance transatlantique s’est progressivement muée en une relation de dépendance stratégique, technologique, économique et militaire.
Alors que Wall Street fêtait son mois de mai historique, Moody’s a jeté un pavé dans la mare en retirant à la dette américaine sa note « triple-A ».
Partisan du principe de précaution à l’européenne, le ministre de la Santé américain s’attaque à la FDA et freine l’innovation médicale et agricole.
La dernière séquence commerciale américano-chinoise ressemble moins à une stratégie qu’à une mise en scène.
Quand les choses tournent mal, ceux censés protéger ou prévoir le pire sont souvent absents.
Et si la vraie crise couvait là où on ne l’attend pas ?
Dans un monde où les BRICS réarment leur crédibilité et où le dollar ne vaut plus que ce qu’on veut bien lui accorder, l’or redevient une arme stratégique.
Jadis moteur du commerce mondial, Washington mise désormais sur la force brute plutôt que sur les échanges. Mais l’histoire est implacable…