Les marchés croient en la paix
Mais qu’est-ce qui pourrait bien empêcher une 20e semaine de hausse ?
Mais qu’est-ce qui pourrait bien empêcher une 20e semaine de hausse ?
Républicains ou démocrates, les dirigeants américains ont recours à une seule solution, quel que soit le problème : toujours plus de dette. Et ce n’est pas près de s’arrêter… même si les résultats sont de moins en moins convaincants.
Des conditions financières ultra-souples règnent – mais cela n’aide en rien l’économie réelle. En Bourse, en revanche, le capital fictif enfle et enfle… en même temps que la dette.
Janet Yellen vient de dévoiler les premiers éléments de la politique économique aux USA. En France, les esprits s’échauffent sur les mêmes sujets : comment rembourser la dette ? Qui doit payer ? Peu à peu, un consensus pour mettre les épargnants en coupe réglée se dégage.
Les banques centrales détiendraient LA vérité – même si leur stratégie consiste à accumuler bulles et déséquilibres… pour des politiques qui n’améliorent pas la situation, bien au contraire.
L’American Economic Association rassemble chaque année de grands penseurs économiques pour une conférence sur les préoccupations du moment. En 2021, c’est la dette, aussi bien des Etats que des entreprises.
Manipulations, création monétaire et comptabilité pleine d’inventivité – les banques centrales ne sont pas à court de moyens pour masquer leurs diverses actions.
Macron a officiellement demandé à l’UE de renoncer au critère plafonnant le déficit budgétaire à 3% du PIB. Cette stratégie ouvre la voie à un endettement public sans limite destiné à préserver provisoirement la paix sociale. Attention aux dérapages incontrôlés…
L’impression monétaire a permis des folies sans nom, depuis des années. Aujourd’hui, les conséquences commencent à se faire sentir – et mettent en danger la société toute entière.
Les gouvernements ont découvert la quadrature du cercle : comment s’endetter éternellement… enfin, jusqu’à ce que le prochain choc vienne mettre fin à la belle vie.
On n’avait plus vu telle mobilisation de dette publique depuis les deux guerres mondiales. Pense-t-on vraiment que cela n’aura aucune conséquence ?
Il y a la dette… et le mythe de la dette – très utile pour maintenir un ordre social qui profite toujours aux mêmes…
Les hauts fonctionnaires sont bien décidés à ne rien lâcher sur leur train de vie, dussent-ils vous saigner à blanc à coups d’impôts. Cette détermination émerge de façon évidente du dernier rapport de la Cour des Comptes sur la trajectoire future des finances publiques. Tenez-vous le pour dit.
L’épargnant est désormais l’ennemi mortel, pour les autorités : il empêche de mentir, de voler et de s’endetter – et doit donc être éliminé à tout prix…
A crise extraordinaire, efforts budgétaires extraordinaires – et tout cela, à petits pas, nous conduit vers la catastrophe.
France, Italie… et tous les autres : la situation de l’endettement en Zone euro doit inciter à la plus grande prudence.
Nous ne vivons pas dans un « monde normal » du point de vue économique – la dette publique et les taux d’intérêts bas n’ont plus l’effet prévu par les économistes.
L’Irlande est un cas à part dans la Zone euro – et l’amalgamer aux « PIIGS » au même titre que le Portugal est une erreur.