Les derniers jours du paradigme de l’inflationnisme
On ne peut se passer de l’inflation, sauf à accepter une destruction considérable de capital et d’épargne.
Bruno Bertez a été patron d'un groupe de presse spécialisé dans l'économie et la finance, et a fondé le quotidien La Tribune en 1985. Il écrit régulièrement dans le quotidien des affaires suisse L'Agefi, ainsi que sur son blog personnel, consultable ici : https://brunobertez.com
On ne peut se passer de l’inflation, sauf à accepter une destruction considérable de capital et d’épargne.
Un responsable de la Fed nous affirme que, comme dans les années 1990, la politique monétaire actuelle va permettre une période de prospérité dans un avenir proche.
La banque centrale américaine avait le choix entre plusieurs risques. Elle semble préférer celui qu’elle pense pouvoir contrôler…
La monnaie telle que nous la connaissons est finie ; émise en trop grande quantité, elle est en voie de destruction.
Le marché boursier a réagi la semaine dernière avant tout à son propre stress accru, à l’illiquidité et au risque de perturbation grave du crédit aux entreprises.
Le dollar américain et les prix du pétrole ont rompu leur lien commercial historique. C’est un signe supplémentaire de la contestation de la domination américaine.
Si l’inflation est plus faible en France qu’ailleurs en Europe, c’est surtout parce qu’elle est réprimée. Mais truquer les prix aujourd’hui va provoquer un accroissement des déséquilibres qui se fera de plus en plus ressentir.
Avec des hausses de taux d’intérêt d’un demi-point presque certaines en juin et juillet, les responsables de la Réserve fédérale déplacent l’attention sur la question de l’impact de leurs politiques sur les marchés financiers et l’économie.
La conférence de presse de Jerome Powell après la dernière réunion de la Fed a confirmé que la banque centrale s’inquiète du stress accru sur le marché financier. Mais quelle réponse peut-elle réellement apporter ?
Le récent rebond des marchés s’épuisera-t-il rapidement ? Pour le savoir, il faut s’intéresser à sa cause : un nouveau changement de direction à la Fed.
Alors que les actions ont connu une forte hausse la semaine dernière, les marchés et les investisseurs sont-ils réellement partis pour un rebond désormais ?
Depuis les années 1970, la monnaie a évolué : elle promet beaucoup, mais ne donne que peu… à part de l’inflation, sur laquelle tout le système finit par reposer.
Quand, en 1971, le président Nixon a décrété la fin de la convertibilité du dollar en or, il a fait basculer le système monétaire dans une escalade fantastique des endettements…
Nous sommes au cœur de la problématique financière ou monétaire, à savoir que la monnaie n’a pas de garant dans le présent : son garant c’est une certaine idée de l’avenir.
Si les marchés perdent quelques dizaines de pourcents quand la Fed commence à remonter ses taux, la question devient désormais de savoir jusqu’où elle peut aller avant que l’emballement ne devienne irréversible.
Si la Bourse chute, c’est que quelque chose a changé. Cette fois, c’est la politique monétaire de la Fed, mais une telle réaction des marchés est-elle vraiment si surprenante ?
Le Nasdaq100 a encore chuté la semaine dernière semaine, portant les pertes de 2022 à 27,5%. De nombreuses positions longues populaires sur les fonds spéculatifs ont subi d’énormes pertes. N’oubliez jamais que la finance est une chaîne du bonheur… ou du malheur, c’est selon !
Le régime actuel est fondé sur le péché monétaire, qui sera payé par l’anéantissement même de ce qui lui a permis de se développer : la monnaie. « Il n’y…
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