L’élection de 2024 a laissé les Américains face à un dilemme : choisir entre un système discrédité incarné par Kamala Harris et les outrances de Donald Trump.
« Au fur et à mesure que la démocratie se perfectionne, la fonction de président représente de plus en plus étroitement l’âme du peuple. Un grand jour glorieux, les gens ordinaires du pays atteindront enfin ce qu’ils désirent, et la Maison-Blanche sera occupée par un imbécile et un crétin narcissique. » – H.L. Mencken.
Le marché boursier a célébré l’élection de Donald Trump en enregistrant la hausse la plus impressionnante depuis l’élection d’Herbert Hoover. Hoover était lui aussi du genre à prendre les choses en main. « Pendant six ans, cet homme m’a donné des conseils non sollicités, a déclaré à son sujet le président sortant Calvin Coolidge, tous étaient mauvais. »
Mais Hoover a été élu en 1928. Par la suite, les actions ont connu une hausse spectaculaire de 40%, avant de s’effondrer en 1929.
Depuis l’annonce des résultats des élections, un tiers du pays est aux anges, criant et à la victoire, persuadé que les jours heureux sont de retour. Un autre tiers agit comme s’il assistait à l’incendie du Reichstag. Et le dernier tiers a sorti les hot-dogs et les marshmallows pour assister au spectacle.
Les pauvres démocrates ont grincé tellement de dents qu’il est étonnant qu’il leur en reste. Cette fois, ils ont perdu avec une telle marge que les excuses habituelles – ingérence russe, désinformation, manque de chance – ne semblent pas suffire. Cette fois, la victoire de Trump nous dit « qui nous sommes vraiment », a récemment titré le New York Times.
Oui, nous sommes une nation de rêveurs… ni toujours bons, ni toujours mauvais… mais toujours influençables. Oui, nous sommes une nation de nigauds et de rêveurs… ni toujours bons, ni toujours mauvais… mais toujours influençables. Et quand les gens ordinaires s’expriment, ils ne disent pas nécessairement ce que les élites veulent entendre.
Mais ici, à La Chronique Agora, nous mettons l’accent sur le positif. Il est dommage que les Américains aient élu Donald Trump. Mais c’est une bonne chose qu’ils n’aient pas élu Kamala Harris. Et d’autres bonnes choses ressortent de cette expérience.
Tout d’abord, l’expertise bienveillante des élites, telle qu’elle est véhiculée par leurs médias de propagande, a été complètement discréditée. Voici le dernier titre du Wall Street Journal :
« La victoire de Trump fixe de nouvelles règles : Les nouveaux médias laissent la vieille garde derrière eux »
Les anciens médias (télévision, journaux, magazines) soutenaient massivement Mme Harris. Elle bénéficiait du soutien de l’ensemble de l’élite – la presse, les universités, Hollywood et l’establishment de Washington. Une étude a montré que 80% de la couverture médiatique de Trump était négative. Et pourtant, le public ne semblait pas y prêter attention.
Les médias traditionnels se sont également accrochés à des thèmes qui favorisaient Harris par rapport à Trump. L’un d’entre eux était l’idée que « notre démocratie est en danger ». Donald Trump était censé être un « fasciste » et s’il gagnait, ou du moins c’est ce que l’on disait, ce pourrait être la dernière élection en Amérique.
Ils sont restés fidèles à l’idée de « l’insurrection » du 6 janvier, alors que n’importe quel imbécile pouvait voir que les abrutis qui se sont rassemblés autour du Capitole ne représentaient pas une menace pour le pouvoir policier de l’empire. Ils ont insisté sur le fait que le COVID était une « menace existentielle » et non une simple grippe.
Une fois de plus, les faits racontaient une autre histoire.
Ils ont même voulu modifier la langue anglaise pour s’adapter à leurs lubies « woke » ; le « il » ou le « elle » ont été remplacés par un faux pluriel non sexiste.
Et s’ils tenaient absolument à ne pas heurter la sensibilité de quelqu’un en utilisant le mauvais pronom, ils étaient néanmoins impatients d’envoyer des bombes fabriquées aux Etats-Unis à l’étranger, pour que le massacre des « il », des « elle » et des « iel » puisse se poursuivre à un rythme effréné.
Ces absurdités se sont attachées à Mme Harris comme des tiques à un chien. Elle représentait le « système » des puissances qui avait accablé la nation d’une dette de 36 000 milliards de dollars et rendu les Américains plus riches que jamais… sans pour autant accorder à la classe ouvrière une véritable augmentation en un demi-siècle. C’est ce système que les gens ordinaires méprisent. Et que pouvait dire Mme Harris, si ce n’est « votez pour moi, je vous en donnerai plus ».
Il s’est donc avéré que la véritable menace pour la démocratie n’était pas l’équipe de Trump. C’était la démocratie elle-même.
Les Grecs de l’Antiquité nous avaient mis en garde à ce sujet. Permettre aux masses de choisir un dirigeant est toujours une menace pour la santé de la nation. Et lors des élections de 2024, nous avons eu le choix entre le choléra et la peste, entre Trump et Harris.
Les électeurs se sont lavé les mains et ont fait de leur mieux pour éviter de tomber malades. Mais la plupart d’entre eux ont ressenti un devoir patriotique de faire tomber la fièvre, pour l’un ou pour l’autre. Et comme ils ne pouvaient plus supporter la même chose de la part de Kamala, ils ont choisi Trump.
3 commentaires
La démocratie (demos-kratos) c’est par définition le pouvoir du peuple. Le discours des « éclairés » est bien évidemment anti démocratique. Les « Éclairés » Occidentaux sont intellectuellement et moralement racistes, à l’échelle de toutes les races de la Terre. Ils se croient « éclairés » et méprisent tous les « Bouseux » de toutes les races du monde entier. C’est sur ces bases qu’ils prétendent fonder une Démocratie Universelle. La vraie Démocratie c’est de respecter tous les « bouseux », de toutes les races dans le monde entier et de comprendre que les « Éclairés » sont aussi des « Bouseux ».
Les électeurs US sont du côté du manche, et nous Français avons affaire à un couteau à trois lames car nous n’avons pas de solution politique vu les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale… Pour sauver la France (si cela importe pour vous) nous devons quitter l’UE et l’Otan pour reprendre en main notre souveraineté totale et entière, notamment pécuniaire ou monétaire. Nous avons le parti des patriotes de Florian Philippot comme chef de file, pour rétablir la souveraineté de la France et par là son indépendance pleine et entière…Les ressources du peuple français sont immenses pour se relever!
La première des illusions serait que la Nation défende la liberté individuelle.
A la base , une nation est formée par l’annexion armée de potentats locaux qui eux mêmes asservissent le peuple de serfs et manants (manant vient du latin manere : rester, le manant est obligé de rester sur le territoire de celui qui l’exploite par le servage et la corvée)
En échange le potentat local impose une protection qui s’avère illusoire contre les armées qui finissent par l’annexer.
Cette escroquerie se répète depuis la nuit des temps, les « illuminés », pas forcément bavarois et secrets puisque ils sévissent au grand jour dans les universités américaines, qui prétendent qu’un gouvernement mondial d’initiés serait l’artisan de la liberté universelle et les protègerait de leurs mauvais instincts ont tort.
Ce ne sera que sur les ruines de ce gouvernement mondial que les hommes de bonne volonté pourront construire un monde changé où ce qui n’est que propagande et tartufferie deviendrait réel et honnête.
Le plus haut degré de mensonge est atteint par les idéologues et autres « docteurs de la loi » qui font de ces potentats sataniques des « monarchies de droit divin ».
Que le monarque soit une foule guidée par une liberté de pacotille* ou une lignée basée sur les exploits guerriers d’ancêtres disparus**.
* sous forme de statue de bronze ou de veau d’or.
**les capétiens par exemple