Europe à l’arrêt : entre déclin économique et crise démocratique
Il n’y a pas que nos économies qui sont malades, notre démocratie l’est plus encore.
Il n’y a pas que nos économies qui sont malades, notre démocratie l’est plus encore.
Une « bombe à retardement » n’est utile que si elle explose. Et un crime doit avoir une victime. Les gens se mettent à l’abri.
Le système monétaire a été modifié en 1971, dotant les Etats-Unis d’une « monnaie de crédit » qui n’avait pas besoin d’être gagnée, extraite ou épargnée.
Celle qui est bien loin de la poudre de perlimpinpin de la Fed… Et de celle qui se retrouve dans les chiffres du PIB.
On n’en retrouve pas beaucoup dans les chiffres du PIB, le F-35 américain et un pronostic médical menant à un demi-siècle de repos sur une petite île grecque…
Salaires réels… PIB… Et maintenant la productivité. Tout se contracte.
Un excès de crédit bon marché a créé une économie monstrueusement bizarre et dysfonctionnelle, avec des entreprises qui détruisent de la richesse, et des dettes en abondance.
Au-delà d’une méthode de calcul discutable, l’intérêt du PIB est surtout plombé par les politiques monétaires laxistes des banques centrales, qui favorisent aussi bien les bulles que les krachs.
Le PIB et son taux de croissance sont régulièrement présentés comme les ultimes mesures de la bonne ou mauvaise santé d’une économie. Pour les obtenir, il faut cependant ignorer quelques paramètres assez importants…
Croissance et pétrole sont traditionnellement étroitement liés, mais dans le système actuel, c’est désormais la dette qui a pris le relais – et qui crée du PIB… quoi qu’il en coûte.
Les marchés actions atteignent des sommets inouïs… et pendant ce temps, les élites continuent de s’acheter du temps en faisant tourner la planche à billets.
Le FMI et Bercy prévoient une croissance de 6% pour la France en 2021. Ce mythe d’une reprise rapide maintient les Français dans l’illusion que les efforts seront superflus. Mais face à la dette exponentielle, l’épargnant sait qu’il sera le financeur en dernier recours. De gré ou (surtout) de force.
Pourquoi vouloir toujours empêcher l’économie de suivre son cours ? Ne vaudrait-il pas mieux la laisser faire son travail, plutôt que tenter de freiner et d’entraver les mouvements de correction ?
Les ratios clés indiquent tous des temps difficiles à venir – et c’est particulièrement vrai pour la France, où les politiques nuisibles vont sans doute se poursuivre.
Les Etats-Unis sont en route pour une collision frontale – et toute la fausse monnaie du monde ne suffira pas à empêcher le choc.
Nos dirigeants ont commis une erreur criminelle dans leur gestion (si on peut appeler ça comme ça…) de crise – aggravant une situation déjà très grave.
Les conditions objectives semblent désormais réunies pour qu’une rupture majeure intervienne en France dans les prochains mois. Jamais depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, les tensions n’ont été aussi élevées… et l’explosion de la dette pourrait mettre le feu aux poudres.
Covid-19, monnaie, PIB et… Prohibition : Bill Bonner offre son aide au président des Etats-Unis – mais pas sûr que ce dernier l’accepte, considérant les solutions proposées.