inflation

Partout, le choix est le même : réduire les dépenses au risque de faire s’effondrer l’économie… ou gonfler la monnaie et préparer la guerre.

Promesse de plein-emploi non tenue, finances publiques en lambeaux : quoi de mieux qu’un nouvel ennemi à combattre pour occuper les esprits ?

La perspective d’une baisse des taux par la Fed réjouit les marchés, mais elle pourrait bien réveiller le spectre de l’inflation.

Alors que les marchés atteignent des niveaux de spéculation inédits depuis 2000, les scénarios de chute de marchés se dessinent.

Derrière les arbitrages hésitants de la Réserve fédérale, un scénario de rupture se dessine : celui d’un accident soudain sur les marchés obligataires.

Avec Trump, le commerce n’est plus un levier de prospérité partagée, mais un outil de pouvoir asymétrique – instable, brutal, imprévisible.

Aux Etats-Unis comme au Japon, les signes d’un emballement budgétaire incontrôlable se multiplient.

Les politiques américaines se succèdent et laissent derrière elles consternation et désillusion.

Les droits de douane n’ont pas fait la grandeur de l’Amérique, et ne lui rendront pas sa grandeur.

La dernière exigence de Trump sonnerait le glas du Dollar et du système financier mondial.

Dans un contexte où la guerre succède à la paix, où le dollar s’affaiblit et où les politiciens jouent aux apprentis sorciers avec les taux d’intérêt, une certitude demeure : seul M. le Marché aura le dernier mot.

Entre intérêts souverains, dettes abyssales et retour de la loi du plus fort, l’inflation pourrait bien devenir l’instrument silencieux de la transition vers un ordre nouveau.

L’administration Trump relance les vieilles lubies budgétaires : baisses d’impôts massives, explosion des déficits, pression sur la Fed…

Pour les finances publiques, la désinflation est un coup de massue ; dans moins de cinq ans, le coût moyen de notre dette actuelle aura dépassé les 3 %. 

Donald Trump se rêve en chef d’orchestre d’un pays grandiose. Mais le tempo économique semble de plus en plus désaccordé.

Tous les signaux pointent vers une politique monétaire que l’on ne peut plus qualifier d’accommodante, mais bien d’exubérante.

Démocrates et républicains se renvoient la balle. Mais derrière ces querelles de façade, les mêmes artifices budgétaires perdurent…

La guerre commerciale a entraîné la dégringolade des indices mondiaux.