Entre inflation, manipulation des chiffres et transformation du travail, explorons les vérités économiques que l’on préfère taire…
Nous avons laissé quelques questions importantes sans réponse, telles du ciment préparé qui attend dans des brouettes… Nous devons y répondre, avant que cela ne devienne trop dur.
Comment se fait-il que nous avancions que la valeur des actions n’augmente pas à long terme, alors que leur prix a augmenté 366 fois depuis 1925 ? Pourquoi le prix d’une camionnette Ford reste-t-il un bon moyen de mesurer la valeur réelle ? Et est-ce le bon moment pour acheter de l’or, même à des prix record ?
Hier, nous avons assisté à la conférence de presse la plus remarquable que nous ayons jamais vue à la Maison-Blanche. Trump, Musk et le petit X, âgé de quatre ans, étaient réunis dans le bureau ovale. Et c’est Musk qui a parlé !
Comme d’habitude, la presse mainstream s’est déchaînée. Ils ont oeuvré pendant des mois pour accuser Trump d’avoir fomenté une insurrection en janvier 2021, et maintenant, il est responsable d’un autre coup d’Etat !
Newsweek : « Un historien de renom affirme qu’Elon Musk est en train de préparer un coup d’Etat »
The Nation : « Qui arrêtera le coup d’Etat d’Elon Musk ? »
The Atlantic : « Le coup d’Etat bureaucratique d’Elon Musk »
Mais il ne s’agit pas plus d’un « coup d’Etat » aujourd’hui qu’il y a quatre ans.
Un coup d’Etat est une prise de pouvoir violente, comme les dizaines de coups d’Etat organisés par la CIA depuis la seconde guerre mondiale. Un groupe s’empare du pouvoir par la force. Ce n’est pas ce qui se passe aujourd’hui aux Etats-Unis. On pourrait dire que Musk achète de l’influence, et que Trump la vend – ou la loue simplement pour un temps… Mais ce n’est pas un coup d’Etat.
La question qui se pose est la suivante : quel est le sens de tout cela ? Musk est-il vraiment en train de réduire le déficit ? Est-il vraiment en train de changer le cours de l’histoire ? Nous verrons bien…
En attendant, chez nous, la neige a fondu. Chaque jour, le temps change. Parfois, les journées chaudes sont suivies par des journées de froid. Et pourtant, une tendance plus profonde est à l’oeuvre, une tendance primaire. Le printemps arrive. C’est l’éternel retour.
La Terre tourne sur elle-même et tourne autour du Soleil. Tout commence et se termine là où tout a commencé, de la poussière à la poussière. La seule chose qui soit linéaire, sans début ni fin, c’est le temps. En fin de compte, le temps est tout ce que nous avons. Et la plupart des gens gagnent leur vie en le vendant, heure par heure, semaine par semaine.
Le salaire moyen était d’environ 5 400 dollars en 1925 aux Etats-Unis. Aujourd’hui, il est de 60 000 dollars, selon le ministère du Travail. Le gain est donc onze fois supérieur. Mais le coût d’un nouveau camion Ford (le modèle de base de l’ouvrier) est passé de 500 à 42 000 dollars, soit un prix 83 fois plus élevé.
En 1925, il ne fallait à un salarié qu’un peu plus d’une année de travail pour acheter une maison moyenne. Aujourd’hui, il lui faut plus de huit ans. Mais pour un investisseur, il ne fallait que l’équivalent de 50 Dow pour acheter une maison il y a cent ans. Aujourd’hui, il n’en faut plus que douze.
Tout cela est un peu déroutant et confus. Mais nous finirons par comprendre.
Lorsque nous étions à l’université, nous travaillions l’été en tant que couvreur. Il s’agissait de porter de lourds paquets de bardeaux sur nos épaules, en montant des échelles raides. Aujourd’hui, personne ne fait cela ; tous les matériaux sont déchargés d’un camion par un chariot élévateur et télescopés sur le toit.
Aujourd’hui, les charpentiers façonnent rarement des fenêtres ou des portes sur le chantier. Ils ne coupent pas non plus le bois à la scie. Les pièces sont préfabriquées en usine et assemblées sur place à l’aide de pistolets à clous, de laser et d’élévateurs.
Mais chaque fois que nous mentionnons les maisons ou les voitures comme moyen de suivre la richesse réelle, nous recevons des commentaires qui nous disent que notre méthode de calcul n’est pas valable. « Bien sûr qu’ils sont plus chers, disent-ils, ils sont meilleurs. »
Mais comment se fait-il que la technologie n’améliore que le produit, et non la production ? Bien sûr, elle fonctionne aux deux extrémités de la chaîne de montage, et partout entre les deux. Les améliorations apportées à la production (robotique, meilleurs matériaux, nouvelles techniques) devraient permettre de fabriquer de bons produits à moindre coût. Il faut moins de travail humain pour construire un pick-up Ford qu’il y a un siècle ; il devrait également en falloir moins pour l’acheter.
Si la technologie permet d’obtenir une meilleure voiture mais que vous devez la payer plus cher, le gain technologique est une fraude. Si vous devez payer plus cher – en temps – pour le meilleur produit, vous n’avez rien gagné. Parce que votre temps est limité et qu’il doit être pris sur les autres choses que vous vouliez. Gain net réel = zéro.
Enfin, l’idée que les produits modernes sont « meilleurs » n’est pas prouvée. Une tarte aux cerises est-elle meilleure aujourd’hui que celles que nous mangions dans notre enfance ? Nos jeans sont-ils plus résistants, plus durables ? Et nos maisons ? Les résidences modernes sont-elles inférieures aux bâtisses anciennes ?
Nous ne le pensons pas.
4 commentaires
LES ÉLITES CONTRE LES PEUPLES
La Démocratie, au nom des peuples, mais contre les peuples, est une longue tradition comme en témoigne l’Antiquité Gréco-Romaine. Elle a récemment pris deux formes :
1° Les Démocraties « populaires » .
Une dictature sur le prolétariat au nom de la dictature du prolétariat.
C’était génial en propagande, terrible dans la réalité, et n’a pas duré plus d’un demi-siècle. En faisant plus de cent millions de morts, uniquement civils.
2° Les Démocraties « éclairées ».
Depuis l’effondrement des démocraties populaires dans les années 1980-1990 s’est affiné en Occident un type de régime anti-peuples, beaucoup moins sanguinaire, mais surtout plus subtile. Une élite « initiée » monopolise totalement le pouvoir économique, financier, idéologique et politique en partant du constat qu’il suffit de contrôler une petite majorité des populations par l’éducation et les médias. Cette démocratie organise la possibilité de laisser à diverses oppositions l’occasion de s’exprimer dans des cénacles restreints, mais veille à ce que l’accès à l’information grand-public, et de là au pouvoir, soit totalement contrôlé. Un pluralisme bien maîtrisé des médias dissimule très efficacement une conformité de pensée imposée.
Ce système vient de connaître un incident : Contre tous les médias occidentaux, Trump s’est appuyé sur le peuple pour bousculer le pouvoir des élites. La guerre est déclarée, une fois de plus, entre les élites et les peuples.
Rassurez vous : Trump fait partie des élites, quant aux peuples ils ne sont que ce qu’ils sont.
Si la dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours… mais quand tu causes, c’est uniquement désormais des sujets autorisés.
Le mondialisme n’est-il pas une dictature qui asservit des peuples con-sentants parce que con-sommateurs ?
Le moyen d’en sortir n’est-il pas par la frugalité, la culture, le travail pour son propre compte et les relations sociales dans son environnement proche ?
Ceci passe nécessairement par moins d’état, moins de taxes, plus de liberté individuelle, c’est ce que semblent avoir compris Trump et Musk.
Ne faut il pas être complètement fou pour donner 3 pour cent de son PIB à l’ Otan pour que les USA envahissent l’Europe ? Organisons notre propre défense et pour le reste aidons les victimes avec de la nourriture mais pas avec des armes
Bel exercice multidimensionnel de comparaison de valeur.
La monnaie avait été inventé pour simplifier les comparaisons et faciliter l’échange.
Hélas l’inflation entre autre déstabilise la mesure de valeur par la monnaie.
Ne reste t il qu’à tout ramener à l’or ?
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