▪ Nous ne savons pas vraiment quoi penser de la résurgence de la Bourse — ou du recul de l’or — mais nous savons très bien ce que nous ne pensons PAS.
Nous ne pensons pas que les actions soient dans une nouvelle tendance haussière ; nous ne pensons pas non plus que l’or ait glissé vers une nouvelle tendance baissière. Nous pensons plutôt que les mouvements récents sont de court terme, que ce ne sont que de légers bruits qui vont à contre-courant des tendances générales. Ces bruits pourraient durer plusieurs semaines, mais il ne faut pas les confondre avec de la musique.
Ceci étant dit, les marchés financiers se fichent radicalement de ce que nous pensons. Ils se fichent même de ce que pensent Alan Greenspan et Abby Joseph Cohen. En réalité, les marchés financiers semblent adorer se moquer des sages. Depuis plus d’une décennie, les marchés se sont moqués de la "sagesse" selon laquelle les actions sont faites pour être achetées pour le long terme. Au cours des onze dernières années et des six derniers mois, par exemple, l’indice S&P 500 a livré un bénéfice total de zéro.
Les marchés se sont aussi moqués de la sagesse conventionnelle selon laquelle l’or est une relique barbare. Pendant cette même période de onze ans et demi, quand les actions étaient très occupées à ne rien faire, le prix de l’or a été multiplié par quatre !
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Les choses bougent pour l’or : profitez-en !
Dans les circonstances actuelles, l’or représente sans aucun doute LA meilleure solution pour vous protéger contre le chaos qui engloutit les marchés actuellement.
Nous sommes sans doute sur le point de connaître la plus grande hausse du cours de l’or de toute l’histoire des marchés… une hausse qui a toutes les chances d’emmener le métal jaune jusqu’à 2 000 $… voire au-delà.
Continuez votre lecture pour découvrir pourquoi… et surtout pour savoir exactement comment vous positionner pour en profiter !
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▪ Malgré ces résultats d’investissement étonnamment contraires, la sagesse contemporaine demeure aussi stupide que toujours. L’or n’est toujours rien de plus qu’un "outil de transaction", selon les sages professionnels de Wall Street, et les actions sont toujours les meilleurs capitaux d’investissement jamais utilisés par l’homme. Nous n’oserions pas nous opposer aux sages (ce sont des sages, après tout), mais nous aimerions vous faire remarquer que les systèmes économiques sont aussi sensibles à l’entropie que les systèmes naturels. En d’autres termes, il arrive que les économies s’effondrent, partiellement ou en totalité.
Dans la nature, le deuxième principe de la thermodynamique affirme que les systèmes sont sujets à une entropie plus importante, ou au désordre. Dans l’économie, un principe similaire s’applique, si ce n’est que les facteurs de l’entropie s’appellent "sénateur", "ministre des Finances" ou "président de la Réserve fédérale".
Dans le système économique américain, les entreprises privées font tout ce qu’elles peuvent pour prospérer. Mais les institutions publiques font également de leur mieux pour leur bloquer la route vers la prospérité. Au nom de "la stimulation de l’économie", les sénateurs accumulent les taxes et les dépenses de déficit, tandis que les ministres des Finances distribuent l’argent du contribuable à leurs amis de Wall Street, sans même demander leur permission aux contribuables.
Au beau milieu de cette entropie, que peut faire le président de la Réserve fédérale ? Il n’a pas autorisé les renflouements de centaines de milliards de dollars, et n’a pas voté pour les déficits budgétaires de milliers de milliards de dollars. Il est néanmoins celui qui est supposé nettoyer les dégâts. C’est lui qui est supposé diriger et mettre en place les politiques monétaires qui contrebalancent les effets négatifs des politiques fiscales insouciantes des Etats-Unis.
C’est chose impossible.
L’Amérique dépense des milliers de milliards de dollars qu’elle ne possède pas. Elle promet de dépenser encore des dizaines de milliers de milliards de dollars supplémentaires dans les années à venir. Elle n’aura pas cet argent non plus. Mais Ben Bernanke les possède… et on attend de lui qu’il les dépense. La situation économique empire — ou en tout cas ne s’améliore pas — et comme les conditions budgétaires des Etats-Unis se détériorent, Helicopter Ben va certainement voler au secours du pays avec quantité de "réponses politiques" qui vont toutes se résumer en quelques mots : imprimer des dollars. Nous n’en voulons pas à Ben. Que pourrait-il faire d’autre ? Il n’est pas responsable des dégâts et aucun mortel ne peut les nettoyer. Mais une presse à billets peut aider… du moins pendant un temps.
Ce n’est pas nous qui fixons les règles, cher lecteur ; nous essayons simplement de ne pas les oublier. Et nous n’avons pas oublié que le système économique a un caractère aléatoire ; nous ne devrions pas non plus oublier d’acheter de l’or en chemin.