Face à un risque de panique planétaire en cas d’effondrement complet de Credit Suisse et d’autres banques majeures, on assiste à un nouveau « all in » monétaire.
UBS
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EpargneInvestissement
Les taux négatifs sur la voie de leur « démocratisation »
par Nicolas Perrin 9 décembre 2019Jusqu’à présent, en Zone euro, les taux négatifs frappaient exclusivement les marchés obligataires et le taux de la facilité de dépôt de la BCE ; seuls les professionnels de la finance y étaient donc confrontés. Cette époque est révolue.
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Krach boursierSimone Wapler
Les conseils d’UBS pour vous préparer au prochain marché baissier
par Simone Wapler 12 février 2019La méga banque suisse a sorti une note sur la façon d’affronter les marchés baissiers. Mais nulle mention de krach obligataire ou de couverture par l’or. Voici une chronique qui…
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Inflation et récessionPhilippe Béchade
L’Europe doit sortir une solution de son chapeau pour la crise grecque
par Philippe Béchade 16 septembre 2011▪ Les principales banques centrales de la planète (Fed, Bank of Japan, BCE, Bank of England, Banque nationale suisse…) ont annoncé ce jeudi qu’elles coordonnaient leur action pour fournir, en quantité illimitée et jusqu’à fin décembre, des dollars aux banques et établissements de crédit qui pourraient en faire la demande.
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"Ce que nous commençons à observer, ce sont des lueurs d’espoir pour l’économie", a déclaré Barack Obama dans son discours mardi dernier. Obama est donc optimiste. Du moins, il en a l’air. Enfin, c’est ce que tout le monde dit, ce que tout le monde veut croire pour pouvoir être optimiste. Jeu de dupe. Ce qui est sûr, c’est qu’il fait au moins semblant d’y croire
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La dernière séance de la semaine avait bien mal débuté sur les places européennes au lendemain d’une chute de 2,3% de Wall Street et avec un baril de pétrole remonté de 123,5 $ vers 126,2 $. Vendredi matin, la bourse de Paris achevait d’effacer le reliquat de gains engrangés depuis lundi dernier
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C’est l’histoire d’un fou qui se jette par la fenêtre de son bureau du 50ème étage. Arrivé au 40ème, il dit : "jusqu’ici tout va bien !" Remplacez "fou" par "banquier", et vous aurez une idée de la situation actuelle
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Beaucoup de commentateurs évoquent la période des soldes sur les marchés financiers. Nous trouvons la métaphore particulièrement pertinente car ce à quoi nous assistons depuis 10 jours coïncide à merveille avec le canevas marketing et la rhétorique qui s’appliquent au déstockage des boutiques et des grands magasins
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Epargne
Les indices ont fait la moitié du chemin… mais dans quelle direction ?
par Philippe Béchade 10 juin 2008La débâcle de vendredi semble enrayée. Même si d’importants supports ont été cassés (notamment sur l’EuroStoxx 50, stable en clôture), les opérateurs n’ont pas déclenché de vague de ventes de précaution comme cela s’était produit mi-janvier puis mi-mars, les indices boursiers enchaînant les séances de repli dans une ambiance de plomb. Pour autant, l’enfoncement des 4 880 points (MM100) survenu vendredi — et largement commenté ce week-end — n’était pas accidentel. Il était cependant logique de se demander si les circonstances exceptionnelles ayant entraîné une chute de 2,3% du CAC 40 pouvaient à leur tour susciter une contre-réaction sur les marchés pétroliers et délivrer les opérateurs de la peur de voir le baril tester les 150 $ avant fin juin (comme le prévoit une étude récente de Morgan Stanley)
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Epargne
A 122 $ le baril, la consommation risque un vrai coup de pompe
par Philippe Béchade 7 mai 2008Le baril de pétrole a pulvérisé hier la barre des 120 $, pour établir un nouveau record absolu à 122,5 $… et qui sait s’il n’aura pas franchi le cap des 125 $ quand vous lirez ces lignes. A la question de savoir s’il faut vous en inquiéter, l’observation des indices boursiers va vous permettre de vous tranquilliser à ce sujet
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Le Dow a grimpé. L’or, pendant ce temps, s’est pris une raclée. Le pétrole est resté ferme, tandis que le dollar a grimpé par rapport à l’euro. Les marchés asiatiques ont eux aussi repris du poil de la bête. La crise bancaire est terminée, titre Bloomberg. Les mauvaises nouvelles sont déjà prises en compte dans les cours. Si l’on en croit l’article, le départ de Marcel Ospel, directeur d’UBS, a marqué le plancher absolu du déclin du secteur financier. A partir de maintenant, on ne fera que grimper. Que doit-on comprendre de tout cela ? Prenons un peu de recul
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Les plus fervents partisans du métal précieux, s’ils se montrent suffisamment patients, pourraient bénéficier d’une belle fenêtre pour réinvestir dans des conditions aussi favorables qu’il y a trois mois, lorsque l’once d’or a rebondi dans la zone des 800 $… mais aussi et surtout battu un record historique face à l’euro, ce qui lui ouvrait un boulevard vers des sommets que nous estimions vertigineux
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L’argent n’a pas de passeport, mais il se glisse quasiment à travers toutes les frontières. Il n’a pas de drapeau, mais il est bienvenu quasiment dans tous les pays. Il ne parle aucune langue, mais lorsqu’il s’exprime, tout le monde l’écoute. Malgré tous ses aspects passe-partout, cependant, l’argent a plus d’ennemis que d’amis. Et la principale menace provient probablement de l’industrie financière elle-même
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Une chose est certaine : 2008 sera une année boursièrement difficile. Les marchés connaîtront des crises successives au gré des mauvaises nouvelles qui parviendront du front des crédits pourris et de la croissance mondiale. Et je n’ose pas imaginer ce qui arriverait si d’aventure la monstrueuse bulle spéculative qui enfle à Shanghai venait à exploser (un consensus ultra-majoritaire voudrait que rien de fâcheux ne se produise avant les Jeux olympiques de Pékin… mais rien n’est plus dangereux boursièrement que ce genre de "sentiment" unanime et qui relève du voeu pieux)
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Depuis l’origine de la crise, nous avons simplement prévenu nos clients et lecteurs que cette bulle spéculative colossale — qui concerne 900 milliards de dollars de prêts à taux variable, très risqués, auxquels nous pouvons ajouter 2 000 milliards de dollars si nous prenons en compte les tranches high yield (à haut rendement) de prêts plus classiques — rendait la situation globalement très explosive. Les banques disposent des mêmes informations et des mêmes méthodes d’analyse que nous. C’est la liberté de communication qui diffère
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La déception est à la hauteur des espoirs nourris par les marchés américains depuis 10 jours : les investisseurs, les cambistes, les commentateurs s’étaient crus autorisés à anticiper un geste fort de la Fed… mais elle a joué "petit bras" mardi soir.
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Le plus important gestionnaire du monde subit une perte de 11,3 milliards de dollars ? Avec ce type de gestion, ne pensez vous pas qu’il ne restera plus très longtemps "plus important gestionnaire du monde" ? En plus de cette lourde perte, l’entreprise a regonflé son capital en vendant des valeurs à un autre fonds monétaire souverain. La Corporation d’investissement du gouvernement de Singapour a ouvert son porte-monnaie aux banquiers suisses. En échange de cette injection de capital pour renflouer le bilan de la banque, elle a pris une part de 9% dans l’entreprise.
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La crise du subprime n’existe plus, la Maison-Blanche l’a abolie verbalement jeudi dernier. La source du problème étant gelée, le flux des catastrophes financières va donc cesser de s’écouler ; la bulle de dettes américaine est redevenue une menace aussi légère qu’une brise de printemps soufflant sur les parasols du Central Park Boat House.