Nous le pressentions depuis 10 jours : la prodigieuse capacité des marchés à digérer les mauvaises nouvelles au prétexte que le pire est derrière nous préfigurait un nouvel épisode haussier qui a peut-être trouvé son épilogue avec le test de la barre symbolique des 5 000 points par le CAC 40 vendredi dernier en début d’après-midi
pétrole
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Epargne
Le rebond du dollar provoquerait donc les effets escomptés ?
par Philippe Béchade 25 avril 2008Quelques voix s’élèvent pour affirmer que le marché du neuf est probablement tout près de rebondir : il faudrait vraiment se montrer exagérément pessimiste pour imaginer que la situation puisse encore se dégrader en avril ! Eh bien chiche ! Nous prenons les paris !
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Nous avons le sentiment que les marchés se comportent comme un lapin qui a pris quelques plombs dans le flanc : l’impact lui a fait faire un roulé-boulé à la mi-janvier mais son instinct de survie est plus fort que la douleur, et il reprend sa fuite en avant. Malheureusement, avec des muscles tuméfiés et une patte cassée, sa course est moins efficace et le chasseur a désormais tout le loisir de l’ajuster ; il peut désormais prendre tout son temps avant de déclencher le tir fatal
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Epargne
Mieux vaut une fin dans la douleur… qu’une douleur sans fin
par Philippe Béchade 23 avril 2008Depuis 48 heures, il n’est question que de la spirale infernale qui pousse le cours du pétrole, des matières premières et des céréales vers des niveaux de valorisation jugés "intenables". Cela n’a pas empêché Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, d’aviver les tensions sur les marchés obligataires européens en indiquant que la BCE n’hésiterait pas à relever son taux directeur afin de juguler les tensions inflationnistes qui se renforcent sensiblement depuis l’automne dernier
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Epargne
Peut-on continuer de remplir les réservoirs avant les estomacs ?
par Philippe Béchade 17 avril 2008A l’heure ou les forces de police commencent à tirer sur des foules en colère dans des pays que nous jugeons sous-développés ou imperméables à toute idée de démocratie — ce n’est d’ailleurs pas toujours le cas ! –, nombre d’experts proches du FMI commencent à produire des explications qui vont au-delà du constat que "tout augmente" du fait de la seule pression exercée sur les stocks de nourriture disponibles par des pays en expansion rapide comme la Chine et l’Inde
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Que se passe-t-il avec les prix de la nourriture ? C’est bien connu, les matières premières agricoles sont très cycliques. Les prix grimpent ; les agriculteurs plantent plus. L’excès de récolte qui en résulte provoque une baisse des prix.
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Epargne
Baril à 114 $ et discours bidon sur le contrôle de l’inflation
par Philippe Béchade 16 avril 2008Dans un contexte d’économie globalisée, l’action résolue de la BCE, ou de quelques autres banques centrales occidentales, pour restreindre la demande intérieure ne peut avoir aucun effet sur la flambée des matières premières et des produits agricoles. Nous pouvons toujours nous mettre à circuler en vélo sur nos autoroutes et nous contenter d’un bout de lard le dimanche, cela ne fera aucune différence sur le cours mondial du pétrole ou de la viande
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Les raisons que je vais avancer paraîtront très américaines à l’investisseur européen. Mais les Etats-Unis ont été jusqu’à présent le moteur de la croissance et de la dynamique boursière mondiale. Le dollar reste encore une monnaie étalon et le doute plane toujours sur le régime des moteurs auxiliaires que sont la Chine, l’Inde et le Brésil et leur faculté à ne pas caler
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Epargne
Quelques dernières bourrasques pour faire tomber le bois mort
par Philippe Béchade 15 avril 2008Nous devons bien admettre que le rebond du CAC 40 (en direction des 5 200 points, soyons un peu ambitieux) sur lequel nous tablons depuis le 18 mars dernier semble avoir du plomb dans l’aile. Mais à y regarder de plus près, nous estimons que ce sont les vendeurs qui devraient commencer à éprouver de l’inconfort
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Epargne
Méfiez-vous des entreprises grosses consommatrices d'énergie
par Isabelle Mouilleseaux 10 avril 2008Comme toujours, c’est Alcoa qui a ouvert hier le bal des publications de résultats des entreprises américaines pour le premier trimestre 2008. Et que nous dit Alcoa ?
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Les Etats-Unis sont accusés d’être les champions de la consommation personnelle… mais ce n’est que partiellement vrai. Ce sont en fait les résidents du Moyen-Orient qui sont les plus grands consommateurs d’énergie au monde. Si l’on rajoute l’explosion de la richesse et de la démographie à cela, les pays riches en pétrole se trouvent face à une crise de l’énergie sans précédent
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Non vraiment, cette journée ne se prêtait guère au déclenchement d’une nouvelle fièvre spéculative sur le pétrole, alors que le FMI vient de dévoiler une série de prévisions confirmant l’intensité de la récession amorcée dès l’automne 2007 aux Etats-Unis et qui risque de plomber toutes les économies occidentales "matures" jusqu’en 2009
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Un article de Gene Epstein paru dans Barron’s le week-end dernier annonce que les prix des matières premières pourraient chuter d’au moins 30%, voire de 50%. Epstein souligne ce qu’il pense être l’influence des fonds indiciels sur les prix des matières premières. Il établit la liste d’un certain nombre de facteurs qui, selon une poignée d’analystes, devraient faire baisser les prix des matières premières cette année
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Nul n’ignore que la Russie est le plus grand pays du monde. Elle représente 11,3% des terres émergées, soit le Canada et les Etats-Unis réunis, ou encore l’équivalent de 25 fois la France ! Pas étonnant, de ce fait, que la Russie détienne l’un des plus importants réservoirs de matières premières au monde : numéro un mondial en gaz naturel, nickel et diamants, numéro deux en pétrole et titane, numéro trois en or, uranium et charbon
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"Comment est-ce qu’on appelle le fait de voir les actions de la cinquième plus grande banque d’investissement [des Etats-Unis] s’échanger 50 $ le jeudi et 3 $ le lundi suivant ?" demande Jim Cramer. "Moi, j’appelle ça un plancher". Bien entendu, tout le monde affirme avoir vu le plancher des cours, sur les places américaines, en janvier… et le plancher du secteur financier lorsque les propriétaires de Bear Stearns ont paniqué et accepté de vendre la société pour 2 $ l’action… un prix ensuite revu à la hausse
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Notre collègue de Melbourne, Dan Denning, pense que nous avons un problème, à La Chronique Agora. "La majeure partie des choses prédites par notre ligne éditoriale (vieille de près de 10 ans, maintenant) s’est produite", écrit-il. "Et maintenant ?". Les lecteurs se lassent de nos thèmes… ils veulent un vrai dénouement. Sauf que ce dénouement va prendre du temps
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Il ne se passait rien de passionnant hier sur les places boursières européennes ; cela s’est confirmé au fil des heures puisque la séance s’est conclue par un score d’une désarmante banalité, c’est-à-dire par une baisse de 0,33% sur le CAC 40. Nous avons donc décidé de nous abreuver aux meilleures sources d’inspiration, au premier rang desquelles nous plaçons, tel un vieux trognon de pomme oxydé sur un piédestal en argent massif, les discours du type "langue de bois ciselée dans de la racine de thuya" du patron de la BCE
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que le week-end de Pâques aura fait du bien aux marchés. Quatre jours (trois, dans le cas des places américaines) de repos, et hop ! Tout le monde en selle pour une hausse spectaculaire. Le CAC 40 enregistrait ce matin une hausse de 3,09%, à 4 673,76 points à l’ouverture, tandis qu’à Londres, on était à 3,19% pour le FTSE. Francfort n’était pas en reste, avec une hausse de 3,03% dans le même temps sur le DAX