Voilà de bonnes nouvelles : le mois dernier, les prix du carburant ont baissé de 2%, annonce le département du Travail US. Une seconde… Nous ne nous rappelons pas voir vu les prix du carburant chuter en avril. En fait, nous nous souvenons que les prix du pétrole ont grimpé… tout comme ceux du carburant. Nous commençons à sentir une odeur bizarre dans l’air… une odeur de rat
pétrole
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Les investisseurs n’ont pas jubilé en découvrant hier matin les chiffres de la croissance en Europe : elle aurait connu une accélération inattendue au premier trimestre 2008 et atteint 0,7% contre 0,4% au quatrième trimestre 2007 — le consensus tablait sur 0,5%
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Epargne
Inflation… de mensonges et coup de pompe sur la réalité économique
par Philippe Béchade 15 mai 2008L’enclos du mensonge économique officiel — à la soviétique façon années 50 ou à la Mao façon années 60 — a été ouvert en grand mercredi après-midi. La Maison-Blanche fait claquer le fouet pour qu’il se disperse dans toutes les directions en faisant un raffut médiatique de tous les diables afin d’empêcher le citoyen — crédule ou déboussolé — de rassembler ses esprits et de hurler à l’escroquerie ou à l’insulte à son intelligence
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Partons d’une hypothèse de travail : donnez à un homme la permission de contrefaire de la devise, et il passera ses nuits à imprimer de nouveaux billets. Dans les faits, lorsque l’administration Nixon a coupé le dernier lien entre l’or et le dollar, en 1971, les autorités US pouvaient imprimer toute la fausse monnaie qu’elles voulaient. Normalement, le dollar aurait dû perdre toute sa valeur. C’est exactement ce que nous attendions dans les années 70. Mais quelques petites choses se sont produites qui ont sauvé le dollar
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Le Nymex est de nouveau entre les mains de professionnels et d’entreprises — grosses consommatrices — qui couvrent leurs approvisionnements. Cela ne fait que rendre plus brûlante la question de fond : qu’est-ce qui les pousse à entretenir la spirale haussière — y compris à 127 $ — alors que les signaux de ralentissement économique foisonnent dans les pays occidentaux où la consommation de carburant recule graduellement depuis 2005, le phénomène s’accentuant, pour le plus grand bénéfice de l’environnement, depuis l’hiver dernier ?
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Epargne
Or : causes de la dégringolade, perspectives et opportunités (1)
par Isabelle Mouilleseaux 14 mai 2008Depuis son record de mars dernier, l’or est entré dans une phase de consolidation. Il a plongé par trois fois vers des seuils toujours plus bas (910 $, 884 $ et 847 $ la semaine dernière), et il a rebondi entre chaque repli, sans jamais pourvoir franchir le seuil clé de 954 $ l’once. Pourquoi un tel plongeon ? Voici le trio infernal qui est aux commandes
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Ce qui nous étonne le plus, c’est le peu d’émotion causé par la reconnaissance officielle par Pékin d’une inflation d’une magnitude de 8,5% en rythme annuel — ajoutez 2% pour être plus proche de la réalité vécue par les habitants des grandes métropoles de l’est et du sud de la Chine — et du séisme de magnitude de 8,7 qui aurait déjà causé pas moins de 10 000 victimes — 80% des bâtiments seraient détruits dans le comté de Beichuan
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Le motif officiel des Etats-Unis pour quitter l’étalon-or était de persuader leurs partenaires commerciaux de lier leurs devises au dollar US ; en d’autres termes, c’était une tentative pour contraindre les gouvernements étrangers à réaligner la valeur de leurs devises. Pourquoi ? Nixon a reconnu que l’utilisation de l’or comme règlement dans les échanges internationaux de biens et de services entravait l’expansion de l’économie américaine
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Par certains aspects, la Chine est la plus grosse bulle que le monde ait jamais vue — plus grosse que les dot.com… plus grosse que l’immobilier US… plus grosse que le crédit, la finance et les produits dérivés. Non seulement elle s’étend rapidement — mais elle DOIT s’étendre… ou elle explose. Comme une bulle de crédit, elle ne peut pas faire de pause. Si elle cesse de gonfler… des choses désagréables se produisent
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La semaine dernière avait pourtant bien commencé pour le CAC 40, qui avait enfin repassé la barre des 5 000 points ; le dollar continuait sa remontée, les indices US allaient plutôt bien, bref, les investisseurs pouvaient se croire revenus aux beaux jours pré-subprime. Las ! La BCE est venue contrarier tout ce bel ordonnancement en refusant obstinément de baisser ses taux
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D’après J.C. Trichet, le strict encadrement des salaires serait le principal moyen de lutter contre l’inflation de second tour. Autrement dit… il faut laisser le pouvoir d’achat des ménages les plus pauvres continuer de se détériorer sous peine de voir le prix du pétrole et des céréales continuer de s’envoler
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Une opinion émerge actuellement des marchés financiers, affirmant que le marché baissier du dollar — qui dure depuis maintenant sept ans — pourrait toucher à sa fin. Ce point de vue, s’il gagne en ampleur, pourrait avoir d’énormes conséquences sur le prix des matières premières
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Epargne
A 122 $ le baril, la consommation risque un vrai coup de pompe
par Philippe Béchade 7 mai 2008Le baril de pétrole a pulvérisé hier la barre des 120 $, pour établir un nouveau record absolu à 122,5 $… et qui sait s’il n’aura pas franchi le cap des 125 $ quand vous lirez ces lignes. A la question de savoir s’il faut vous en inquiéter, l’observation des indices boursiers va vous permettre de vous tranquilliser à ce sujet
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Le rebond vertigineux des prix du pétrole qui s’est accéléré dès 15h45 est lié à l’annonce de nouvelles attaques de rebelles du Mouvement pour l’Emancipation du Delta du Niger qui affecte le niveau de la production pétrolière au Nigéria et au durcissement du ton de la candidate démocrate Hillary Clinton à l’encontre de l’Iran — afin de séduire un public ultraconservateur qui rêve d’en découdre avec le régime des Mollahs de Téhéran
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Vous vous souvenez, il y a quelques jours, lorsque le directeur de l’Agence nationale brésilienne du pétrole (Haroldo Lima) a annoncé au monde entier que le champ pétrolifère de Carioca "pourrait être la plus grande découverte pétrolière des trente dernières années" ? Revenons un peu sur l’emploi du terme "pourrait". Cela "pourrait" être le plus grand champ de pétrole à ne jamais entrer en production
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De nombreux commentateurs l’écrivent depuis six semaines, Henry Paulson l’a répété jeudi dernier — et que cela rentre une fois pour toute dans votre tête –, "la crise financière est terminée" ! Oui, ter-mi-née, une bonne fois pour toutes. A ceci près que 500 ou 600 milliards de dépréciations d’actifs — sinon de pertes sèches — devront encore être passés dans les comptes des établissements de crédit en 2008 et 2009
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Epargne
Baisse des prix immobiliers américains : Las Vegas décroche le jackpot !
par Philippe Béchade 30 avril 2008Nous ignorons si la spéculation se dégonflera rapidement sur le blé ou le riz car, ralentissement économique ou pas (en Chine ou aux Etats-Unis), les populations du Tiers Monde continueront d’avoir faim. En revanche, il y a de fortes chances que la demande de pétrole se modère de part et d’autre de l’Atlantique car les ménages de la classe moyennen’ont tout simplement plus les moyens de maintenir leur niveau de consommation de carburant et de fuel domestique
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Nos sherpas de Bruxelles se rangent à l’avis des marchés financiers, qui ont déjà intégré l’impact négatif de la hausse du fuel, des carburants et des produits alimentaires de première nécessité sur le pouvoir d’achat des ménages. Les prévisions de croissance pour l’année 2008 sont ainsi revues à la baisse