Freddie Mac et Fannie Mae sont au grand empire américain ce que l’East India Company était à l’empire britannique au 19ème siècle… et la Compagnie de Louisiane était à la France au 18ème siècle. Gigantesque, stupide, et probablement fatal
crise du crédit
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C’est l’histoire d’un fou qui se jette par la fenêtre de son bureau du 50ème étage. Arrivé au 40ème, il dit : "jusqu’ici tout va bien !" Remplacez "fou" par "banquier", et vous aurez une idée de la situation actuelle
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Vous vous dites peut-être que les événements aux Etats-Unis auraient pu servir de leçon pour les autres pays. Eh bien, pas du tout ! La stratégie américaine a même fait des émules, notamment en Angleterre et en Espagne. Bien leur en a pris de suivre le modèle de leur partenaire américain, puisqu’ils se trouvent aujourd’hui à la veille d’une crise immobilière qui aura des conséquences directes sur leur marché intérieur
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Dans les bureaux de la Chronique Agora, notre drapeau d’Alerte au Krach flotte depuis si longtemps qu’il est presque en lambeaux. Nous ne nous donnons même plus la peine de le regarder. Nous savons quoi faire — garder notre argent en liquidités… en or… au Japon… et, ces derniers temps, dans les marchés émergents
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Comment voulez-vous retrouver la sérénité et repartir fermement dans une configuration haussière quand les orages grondent de toutes parts ? Si le pire semble avoir été évité, gardez à l’esprit que la situation économique est doublement en crise
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De nombreuses études prouvent aussi l’attrait de l’or en tant que refuge sur la base de sa "non-corrélation" avec des actifs titrisés comme les actions et les obligations. Les prix de l’or évoluent indépendamment des marchés financiers plus larges — ni avec eux, ni contre eux. Cette absence de corrélation fait de l’or un composant essentiel de tout portefeuille diversifié
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L’argent bon marché et l’inflation qu’il cause font de l’or physique un actif attrayant. Les banques centrales ne peuvent pas en imprimer ; les banques d’investissement ne peuvent pas le mettre en avant jusqu’à le détruire
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Les Américains devraient sortir plus souvent. Nous vivons et voyageons en dehors des Etats-Unis depuis 14 ans. Le monde est vaste… il y a beaucoup à voir. Et ce que nous voyons, c’est un monde qui change rapidement… se développe… évolue… fait des expériences… et laisse les Etats-Unis à la traîne
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"Je crois que nous sommes plus proches de la fin [de la crise du crédit] que du début", a récemment déclaré en toute confiance Henry Paulson, secrétaire au Trésor US. La plupart des experts financiers dans et autour de New York — ou devant les caméras de télévision de CNBC — semblent être de son avis. Ces experts affirment également que le secteur financier se remet et que "le pire est passé". Pourtant, curieusement, le secteur financier "convalescent" ressemble énormément au secteur financier en crise l’automne dernier
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Examinons le cas du Consommateuris Americanus, une espèce qui a eu son lot de problèmes ces derniers temps. Son habitat est menacé par la chute des prix des maisons… sa nourriture est devenue plus chère. Quelles sont ses perspectives ?
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Une opinion émerge actuellement des marchés financiers, affirmant que le marché baissier du dollar — qui dure depuis maintenant sept ans — pourrait toucher à sa fin. Ce point de vue, s’il gagne en ampleur, pourrait avoir d’énormes conséquences sur le prix des matières premières
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Le secteur financier américain est à nouveau malsain et sauf… mais la menace d’une grave crise économique a-t-elle réellement disparu ? La structure du capitalisme américain s’est elle réellement améliorée ? Ou bien la Fed s’est elle contentée de vêtir une truie de lingerie pour tenter d’en faire une beauté fatale ?
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Le test des 5 100 points… voilà donc un heureux évènement qui nous renvoie à une période bénie où le nom de Jérôme Kerviel n’était connu que de quelques responsables de trading sur les dérivés indiciels européens (avant de devenir une unité de mesure équivalente à une perte de cinq milliards d’euros)… une époque où personne n’envisageait qu’un Bear Stearns puisse faire faillite ou qu’un Credit Suisse puisse perdre 40 milliards de dollars sur les subprime
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L’or baisse. Les actions grimpent. Le lecteur remarquera que ces tendances vont dans la direction opposée à celle que nous pensions les voir prendre. Depuis le début de la décennie, nous achetons l’or et nous vendons les actions. Nous ne modifierons pas notre tactique avant la fin de la décennie — sauf si nous perdons tout notre argent ou si nous trouvons une raison convaincante de changer
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Dans la chronique d’aujourd’hui, nous ne donnons aucune réponse. Nous posons seulement une question : pourquoi la SEC ne fait-elle pas une enquête sur la Fed et le Trésor US ? Cette question nous est venue après que votre correspondant ait entendu par hasard une bribe de conversation
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Bernanke devrait avoir honte d’être encore assis là. Vous savez, j’ai lu le Federal Reserve Act. Il n’y est écrit nulle part que [la Banque Centrale] est censée renflouer les banques d’affaires ! Il n’y est pas écrit non plus qu’on doit renflouer Wall Street. Leur mission, c’était de garder une devise solide, puis de créer de l’emploi — d’aider l’emploi. Mais il n’est dit nulle part "renflouez les banques d’affaires".
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Nos correspondants américains cèdent la parole à Keith Fitz-Gerald, du New China Trader : Keith a réalisé une longue interview de Jim Rogers, spécialiste des matières premières, que nous vous proposons par épisodes tout au long de la semaine.
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Les raisons que je vais avancer paraîtront très américaines à l’investisseur européen. Mais les Etats-Unis ont été jusqu’à présent le moteur de la croissance et de la dynamique boursière mondiale. Le dollar reste encore une monnaie étalon et le doute plane toujours sur le régime des moteurs auxiliaires que sont la Chine, l’Inde et le Brésil et leur faculté à ne pas caler