Politiques et marchés financiers : une incompréhension qui date (2/2)
Les politiques doivent créer des conditions propices à la croissance et au désendettement, plutôt que de se concentrer sur des mesures superficielles.
Les politiques doivent créer des conditions propices à la croissance et au désendettement, plutôt que de se concentrer sur des mesures superficielles.
Les politiques n’acceptent jamais la sanction des marchés.
La solution aux défis économiques et financiers internationaux est-elle d’imposer un contrôle total par le biais d’un monopole monétaire ?
Les bulles trouvent leurs origines dans les mêmes schémas.
Si la presse ne fait pas la promotion de l’or, c’est qu’il faut en acheter !
L’environnement de taux bas avait attiré des émetteurs sur des maturités de plus en plus longues, les investisseurs recherchant du rendement sur des maturités également longues. Que sont-elles devenues ?
Certaines actions ont déjà fortement chuté, mais restent extrêmement chères. Par leurs politiques, les banques centrales pourraient les faire rebondir, ou continuer la chute…
Après avoir rendu les riches ultra-riches, les gouvernements et les banques centrales ne vont pas subitement se retourner contre eux…
Parmi les responsables qui condamnent aujourd’hui les politiques des banquiers centraux, nombreux étaient pourtant parmi les premiers à bénéficier des injections de liquidité massives…
L’issue de la super-bulle ne peut être que la destruction de la monnaie. Les demi-mesures actuelles ne sont que de la poudre aux yeux.
L’idée qu’il est possible de lutter contre l’inflation sans vivre de récession commence à avoir du plomb dans l’aile. Reste à savoir quel sera le premier domino à tomber…
Si les banques centrales continuent de préférer le dollar à l’or pour leurs réserves stratégiques, d’autres acteurs vont en parallèle continuer à soutenir la demande aurifère…
La monnaie telle que nous la connaissons est finie ; émise en trop grande quantité, elle est en voie de destruction.
Si les banques centrales du monde entier augmentent leurs achats d’or, ce n’est pas sans raison, et la dédollarisation n’explique pas tout. Une institution majeure dont on parle peu pourrait être la plus importante source de hausse des prix du métal précieux cette année…
La situation actuelle sur les marchés financiers est une nouvelle occasion de rappeler que le plus important, pour un investisseur, est d’avoir une bonne allocation d’actifs, adaptée aux périodes de croissance comme aux situations de crise.
Le PIB et son taux de croissance sont régulièrement présentés comme les ultimes mesures de la bonne ou mauvaise santé d’une économie. Pour les obtenir, il faut cependant ignorer quelques paramètres assez importants…
Les annonces sont faites : la Fed comme la BCE ont promis que, c’est sûr, petit à petit, l’assouplissement monétaire disparaîtra et les taux directeurs seront remontés. Permettez-nous d’en douter.
Si vous détenez un portefeuille d’action, vous aurez plutôt tendance à vous soucier de comment bougent les cours des actions. Cependant, comme en 2008, la crise risque de venir d’un autre coin du monde financier.