Le S&P et le Dow ont chuté de 10% par rapport à leur hausse du début du mois d’octobre. Chute qui passe pour une "correction". Cela signifie également que l’optimisme concernant la fin de la crise du crédit début octobre était… sérieusement déplacé. Nous pourrions dire que le marché était complètement à côté de la plaque… mais qui sommes-nous pour discuter ce que dit le marché ? En outre, nous sommes actuellement en équilibre sur la fine ligne qui sépare l’incertitude du risque. Le risque est quantifiable. Si vous pouvez lui coller un nombre, une probabilité, alors vous pouvez vous couvrir en cas d’issue inattendue.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Lorsque l’on ne peut plus compter que sur les mauvaises nouvelles pour espérer un rebond de Wall Street, c’est que le climat boursier est manifestement déréglé. Le rebond des indices américains (1,5% en moyenne à la mi-séance) a coïncidé avec la résurrection des espoirs de détente des taux de la Fed le 11 décembre prochain, consécutif à la publication de deux très mauvaises statistiques conjoncturelles mardi après-midi.
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Les résultats commerciaux du Black Friday — la fameuse orgie consumériste qui ponctue les célébrations de Thanksgiving aux Etats-Unis — étaient attendus par les marchés avec une fébrilité et une appréhension au moins aussi grande que le prochain plan de licenciement massif anticipé de façon imminente chez Citigroup. C’est tout dire !
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Epargne
Une bombe nucléaire comptable tombe sur les valeurs bancaires US (2)
par lemogamboguru 27 novembre 2007L’arnaque évidente, ici, c’est que toutes ces choses perdant de l’argent seront refilées aux contribuables, comme on le découvre lorsqu’on nous explique que "Fannie et Freddie pourrait payer des primes d’assurances sur ces prêts au gouvernement fédéral, qui ‘agirait comme garant’ en endossant une part du risque de crédit". Hahahaha ! Parlons plutôt de tout le risque — c’est-à-dire 100%, parce que toutes ces choses ont 100% de chances de faire faillite, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on les a données à Fannie et Freddie pour commencer ! Hahaha !
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Nous pourrions y être, cher lecteur. Cette semaine, on pourrait atteindre trois seuils importants. Lorsque nous vous avons quitté hier, les forces implacables de l’inflation semblaient se diriger tout droit vers l’objet immobile qu’est la déflation. Ce matin, nous vérifions les gros titres. Que s’est-il passé ? Regardons d’abord l’inflation. Le plus inflationniste de tous les prix, c’est celui du pétrole. Et devinez quoi ? Il a atteint un nouveau sommet, à 98 $. La barre des 100 $ n’est plus qu’à une tasse de café Qu’est-ce qu’un pétrole à 100 $ signifierait ? Faites marcher votre imagination, cher lecteur.
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Lorsque nous avons commencé à écrire, il y a six ans de cela, les Etats-Unis étaient en pleine folie boursière. ‘Cela ne peut pas durer’, avons-nous dit. Mais cela continuait déjà depuis plus longtemps que nous le pensions. Nous attendions toujours la fin. Puis, après un moment, nous nous sommes lassé de guetter. Les Etats-Unis sont désormais absorbé dans une folie plus grande encore. Les investisseurs ne sont pas les seuls à avoir perdu la tête… il s’agit également de gens ordinaires n’ayant guère de tête pour commencer.
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Epargne
Une bombe nucléaire comptable tombe sur les valeurs bancaires US (1)
par lemogamboguru 26 novembre 2007Les gens veulent savoir pourquoi la situation est si terriblement bizarre sur les marchés financiers — et je leur réponds qu’il y a plusieurs raisons à cela, et que toutes ont à voir avec l’avidité. Elles sont également liées au proverbe "il faut battre le fer tant qu’il est chaud", alors que Jim Sinclair de jsmineset.com nous rappelle que "le 15 novembre est le jour où une bombe nucléaire comptable sera lâchée sur les établissements financiers. Cette nouvelle exigence comptable demande la vérité sur la valeur de leurs produits structurés, également connus sous le nom de produits dérivés".
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Lorsque nous vous avons laissé la semaine dernière… les choses devenaient intéressantes. Les forces implacables de l’inflation étaient sur le point d’entrer en collision avec l’objet immobile de la déflation. Et les deux deviennent de plus en plus proches. Dans peu de temps, le choc aura lieu. La richesse est en train de s’évaporer. Lorsque la marée se retire, déclare Warren Buffett, on voit qui était en train de nager nu — on découvre qui avait oublié de mettre son maillot.
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Les affaires n’ont jamais été aussi bonnes à Wall Street ! Oh, bien sûr, les revenus ont chuté, des divisions entières se sont volatilisées et des dizaines de milliards de dollars de fortunes d’actionnaires ont disparu des bilans des principaux établissements de crédits. Malgré cela, les primes versées dans cinq des plus grandes sociétés de Wall Street ont bondi de 9% par rapport à l’an dernier — où un record avait déjà été établi.
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Le CAC 40, malgré une belle accélération haussière en seconde partie de séance — consécutive au débordement des 5 450 points –, matérialise symboliquement une seconde perte hebdomadaire : 0,04%, après 0,01% vendredi dernier. Le rush de cette ultime cession de la semaine n’aura donc pas été suffisant pour permettre aux bulls de prendre leur revanche sur les bears, malgré le retour des investisseurs américains absents jeudi, qui ne s’est pas avéré franchement décisif.
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Nous avons eu la surprise de retrouver Nassim Nicholas Taleb au détour d’une page du Monde, cette semaine. Auteur du livre Le Hasard Sauvage et quelquefois de passage dans nos Chroniques, il a un point de vue bien arrêté sur les marchés, les investisseurs… et pourquoi les premiers rendent les seconds complètement chèvres.
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En plus de mes besoins de distractions durant les réunions de ‘discussion’ hebdomadaires, j’ai souvent résisté aux gens qui me demandaient de donner une opinion sur le sens du marché, ce qui n’a pas manqué de causer quelques tensions avec certains amis et parents. Un jour, un ami de mon père, un homme riche et plein d’assurance, m’a appelé durant l’une de ses visites à New York. Il voulait faire appel à mes connaissances sur l’état de toute une série de marchés financiers.
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La presse grand public nous inonde de concepts ‘baissiers’ et ‘haussiers’, faisant allusion aux conséquences de prix plus élevés (haussiers) ou plus bas (baissiers) sur les marchés financiers. Mais nous entendons également des gens dire des choses du style ‘je suis haussier sur Untel’, ou bien ‘je suis baissier sur ce Nassim, là-bas, qui me semble complètement incompréhensible’, pour donner leur opinion sur les chances d’avancement d’une personne dans la vie. Je dois dire que la notion ‘haussier’ ou ‘baissier’ se résume souvent à des mots creux n’ayant aucune application dans un monde de hasard — particulièrement si les problèmes de ce monde, comme ceux du nôtre, se résolvent de manière asymétrique.
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L’heure de vérité approche, et il faudra être patient et résolu pour affronter les dures réalités économiques et sociales du moment. Transformer une entreprise demande déjà beaucoup d’efforts, alors pensez quand il s’agit d’un pays ! La masse silencieuse risque de ne plus le rester. A force de l’accabler, elle finit par donner de la voix et cela risque de s’entendre. C’est dans les semaines et les mois qui viennent que nous allons mesurer le degré de sagesse ou d’inconséquence de nos concitoyens et des hauts responsables.
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Nous observons les nouvelles avec attention. Pourquoi ? Parce que nous pensons que quelque chose va arriver. Les marchés sont dans une position inconfortable — et potentiellement explosive. Les forces implacables de l’inflation semblent prêtes à entrer en collision avec un objet immobile : la chute du prix des actifs. Que se passera-t-il quand ils se rencontreront ? Nous n’en savons rien, mais nous voulons être au premier rang quand ça arrivera.
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Avec la chute du prix de l’uranium — de 138 $ la livre à la mi-juin à 75 $ à la mi-octobre — la première phase du marché haussier de l’uranium a pris fin. Mais nous pensons que les investisseurs devraient se préparer à la "phase deux". Il semble évident que le marché de l’uranium est beaucoup trop tendu pour que tout se passe bien. Mais maintenant que les prix se sont calmés, les investisseurs peuvent profiter d’une excellente occasion de réexaminer le secteur de l’uranium et traquer les valeurs à des prix imbattables.
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Vous ne vous attendiez tout de même pas à ce que les investisseurs européens tirent les marrons du feu au moment même où leurs homologues américains enfournaient leurs dindes ! Les cours de bourses sont peut-être qualifiés de très bas par nombre d’analystes, mais chacun d’entre eux redoute qu’ils soient encore jugés trop chers, vus depuis l’autre bord de l’Atlantique.
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Quel charivari dans le landerneau économique et social ! Vous ne lisez que des manchettes alarmistes en une des journaux — traditionnels comme financiers, d’ailleurs. Il faut reconnaître qu’aujourd’hui la situation générale, et économique en particulier, suscite plus d’inquiétudes que d’espérances. La hausse de l’euro fait entrer en transes pas mal de gens, d’entreprises, d’exportateurs… et même la BCE, qui trouve à présent que notre monnaie prend un peu trop d’aise.