J’ai l’impression étrange de revenir à la fin des années 2000. Scrutant la marée montante de liquidités, il me semble apercevoir de moins en moins d’îlots accueillants, de ports susceptibles de nous abriter contre un ouragan, une lame de fond. Et, comble de malheur, à la marée habituelle s’ajoute la marée noire du pétrole. Le drapeau rouge de la baignade dangereuse commence à être un peu effiloché : cela fait si longtemps qu’il flotte. Mais pourtant, aucune vraie vague n’est venue tout emporter… ou pas encore.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
-
-
Nous voilà en Irlande où nous marchons… nous flânons et nous cogitons… et les idées s’entrechoquent. Notre sujet de méditation, c’est le "contrarianisme". Nous savons que cela fonctionne dans le monde de l’investissement. "Achetez lorsque le sang coule dans les rues", disait Nathan Rothschild. Mais si ça fonctionne pour l’investissement, pourquoi pas dans le reste de la vie ? "Vous êtes soit contrarien… soit victime", déclare notre vieil ami Rick Rule. Ceux qui suivent les foules sont victime des marchés financiers.
-
"Dans les économies en pleine expansion du nord est de l’Asie, la ruée vers la sécurité énergétique a généré une formidable percée dans le marché — un contrat à long terme d’exportation de GNL entre Woodside et l’imposant CPC Corporation de Taiwan, qui pourrait participer à hauteur de 45 milliards de dollars", indiquait hier Nigel Wilson dans le journal The Australian. Quelqu’un a dit sécurité énergétique ?
-
Le jeu de mot est de circonstance car Fannie Mae et Freddie Mac, tels des astres morts — après avoir brillé comme des supernovae de 1996 à 2004 — sont en train de s’effondrer sur eux-mêmes en illuminant Wall Street. Mais cette illumination provient du spectre des rayons X, lesquels révèlent l’ampleur des risques systémiques liés à la bulle du crédit immobilier aux Etats-Unis.
-
Je suis une pessimiste heureuse : en s’attendant au pire, on s’expose à de bonnes surprises. Mon attente de la GAF (Grande Apocalypse Financière) m’a permis de faire de bonnes affaires. A l’heure où j’écris ces lignes, l’ombre de la GAF plane toujours. Les banques centrales (la Fed en tête) ne se résolvent pas à laisser une bulle se crever. Elles en regonflent une autre en croyant protéger leurs marchés.
-
Bud Conrad, économiste en chef chez Casey Research, a confirmé grâce à ses calculs que 10% est une estimation bien plus réaliste de l’inflation américaine que les 3% avancés par le gouvernement US. En utilisant les chiffres de Shadowstats, Bud a calculé l’historique des cours du pétrole avec la méthode de l’indice des prix à la consommation de 1980. Il s’avère que le baril de brut à 39,50 $ en 1980 équivaut à plus de 200 $ en billets verts anémiques actuels.
-
La question est toujours en suspens. La marée s’est-elle retirée ou non ? Nous regardons les bouteilles de bière et les canettes de soda. Flottant à la surface des flots, elles devraient nous indiquer le sens du courant. Mais elles semblent bien incertaines ; bloquées dans des tourbillons et des remous, il est difficile de dire dans quel sens flottent les ordures. Et les marchés n’arrivent toujours pas à se décider.
-
Epargne
A 48 heures de Thanksgiving, les CDO déjà rôtis comme des dindes !
par Philippe Béchade 20 novembre 2007En ce qui concerne la France, les grèves des transports lui ont permis de pulvériser la barre des 550 kilomètres de bouchons cumulés vers 8h30! Imaginez une file ininterrompue de véhicules partant de Notre-Dame, longeant le Parc EuroDisney avant de traverser la Champagne, puis la Lorraine, puis les Vosges, qui redescend en serpentant à travers le vignoble alsacien jusqu’à Strasbourg. Il y avait de quoi envisager la journée avec bonne humeur…
-
Nous avons un exemple personnel à fournir. Un de nos vieux amis nous a annoncé avoir vendu son entreprise, qu’il avait lancée depuis chez lui il y a 35 ans de ça, quasiment sans soutien financier — un véritable exemple de la réussite à l’américaine. A présent, notre ami a la soixantaine ; que peut-il faire ? Il aurait pu gérer sa société lui-même pendant encore 10 ans environ… il aurait pu la transmettre à sa famille. Au lieu de ça, il l’a vendue — pour 140 millions de dollars. A qui a-t-il vendu ? Quelqu’un se trouvant dans le même secteur ? Un autre entrepreneur ? Non. Il a vendu à un groupe d’investisseurs qui — pour autant que nous puissions en juger — n’ont guère d’expérience dans le secteur.
-
Nous pensons que le brut va effectivement franchir les 100 $, et qu’il continuera à grimper ensuite. Certes, le brut pourrait baisser à court terme, mais sa destination finale est claire : des prix bien plus élevés. Ce sont peut-être de mauvaises nouvelles pour l’économie US, mais ce pourrait être de bonnes nouvelles pour vous, si vous êtes correctement positionné. Oui, mais où ? Commençons par regarder l’ensemble du tableau…
-
"Panique sur les pâtes en Italie", titre le magazine Fortune Oh là là, cher lecteur… les choses deviennent sérieuses. "Si les prix continuent à grimper, je ne serais pas surpris de voir des émeutes pour de la nourriture", déclarait Jacques Diouf, directeur de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture il y a quelques semaines seulement.. Peut-être devrions nous appeler M. Diouf et lui demander son avis sur les marchés boursiers.
-
"Imprimer un billet de 100 $ ne coûte presque rien au gouvernement américain", a écrit l’année dernière Thomas Palley, économiste à Washington, "mais les étrangers doivent donner plus de 100 $ de leurs propres ressources pour obtenir ce billet". – "C’est un joli profit pour les contribuables américains". – Ces profits — versés en pétrole des pays arabes… en jouets de Chine… et en vacances dans des capitales européennes décrépites — ont grimpé en flèche depuis que les Etats-Unis ont fermé la "fenêtre de l’or" à la banque centrale américaine, refusant de donner quoi que ce soit en échange de leurs dollars.
-
Epargne
Ne vous fiez pas à l’apparente stagnation des indices !
par Philippe Béchade 19 novembre 2007Mais notre étonnement provient de la passivité des pays développés, tant au niveau de la neutralisation des émissions de gaz à effet de serre que du développement de carburants alternatifs, moins nuisibles à l’environnement. Malgré l’échec du protocole de Kyoto — torpillé par le cartel pétrolier qui avait financé la campagne de Georges W. Bush –, la plupart des experts affirmaient que le franchissement durable du cap des 50 $ le baril provoquerait une révolution comportementale.
-
Entre subprime et menaces de ralentissement économique, les soubresauts des cours ne sont sans doute pas près de se terminer. "Sauf à être un investisseur de très long terme uniquement, et en ne misant que sur le rendement des titres (i.e. sans s’intéresser au comportement des titres en portefeuille et sans compter sur leur appréciation intrinsèque), on ne peut gagner régulièrement en Bourse sans jouer à la baisse de temps en temps", confirme d’ailleurs Léo.
-
Melody Brandon, reporter du Times sud-africain, est la première à être convoquée pour voir le fameux caillou. Elle doit retrouver Brett Jolly à Johannesburg, le 4 octobre au matin. "C’est le scoop de votre vie", affirme Jolly. Jolly embarque la journaliste vers la mine supposée. En route, il reçoit un coup de fil paniqué d’Harding, qui prétend être suivi par quatre BMW pleines à craquer de gens patibulaires. La journaliste se demande dans quelle affaire elle s’est embarquée : X-Files ou Pieds Nickelés ?
-
L’inflation n’est pas censée être un problème. Si elle n’est pas assignée à résidence, du moins porte-t-elle un bracelet électronique à la cheville. Pourtant, les preuves de son évasion s’accumulent. Quant à la raison pour laquelle elle est censée être sous contrôle, l’explication habituelle veut que l’entrée de l’Asie dans l’économie mondiale a réduit les coûts de main d’œuvre. Dans la mesure où la main d’œuvre est une part importante des biens comme des services, il serait raisonnable de penser qu’une baisse des salaires mènerait à une baisse des prix.
-
Investir dans les entreprises de traitement du silicium pourrait bien représenter le meilleur moyen de participer au boom de l’énergie solaire. – Le silicium n’est pas un élément rare. En fait, c’est le second métal le plus abondant sur Terre. 25,7% de la croûte terrestre sont constitués de silicium. Et pourtant, le silicium raffiné est rare, suite au boom du secteur du photovoltaïque.
-
Le rebond des places boursières s’est soudain enrayé ce jeudi, alors que la thématique du subprime revenait au premier rang des préoccupations des opérateurs. Ceci fait suite à l’annonce par Barclays de nouvelles dépréciations d’actifs obligataires à hauteur de 1,3 milliard de livres sterling (au lieu des cinq milliards de livres redoutés).