Investir dans les entreprises de traitement du silicium pourrait bien représenter le meilleur moyen de participer au boom de l’énergie solaire. – Le silicium n’est pas un élément rare. En fait, c’est le second métal le plus abondant sur Terre. 25,7% de la croûte terrestre sont constitués de silicium. Et pourtant, le silicium raffiné est rare, suite au boom du secteur du photovoltaïque.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
-
-
Le rebond des places boursières s’est soudain enrayé ce jeudi, alors que la thématique du subprime revenait au premier rang des préoccupations des opérateurs. Ceci fait suite à l’annonce par Barclays de nouvelles dépréciations d’actifs obligataires à hauteur de 1,3 milliard de livres sterling (au lieu des cinq milliards de livres redoutés).
-
Le You Koun-Koun est de retour. Pardon ? Serait-ce un cousin du chicungunya ? Ou aurions-nous perdu la raison ? Pas encore, du moins pas tout à fait. Rappelez-vous Le Corniaud, ce film de 1965 où Louis de Funès — alias M. Saroyan — campait un trafiquant international de drogue et de pierres précieuses, dont "le plus gros diamant du monde" : le You Koun-Koun. Dans ce film, le diamant était censé être vrai. Dans notre histoire aussi, du moins au début… Retour sur le canular minier de l’année !
-
Le marché US a fait un tel retour en force, mardi, que nous en avons été déprimé. Nous avions pourtant tout compris. "Enfin", avions-nous pensé, "la marée se retire". Nous aimions bien cette expression. Elle semblait d’une solidité pleine de bon sens. Une fois que la marée se retire, on ne peut pas discuter… ou l’analyser. La liquidité part dans l’autre direction, point à la ligne. Et que s’est-il passé ? Le Dow a grimpé de 319 points sur la journée de mardi. Soit nous avons tout faux… soit dix millions d’investisseurs n’ont pas la moindre idée de ce que fait la marée.
-
Epargne
Après El Nino, réchauffez votre épargne avec El Besdeto
par Philippe Béchade 15 novembre 2007Si le cycle des saisons s’applique aux marchés financiers, nul ne saurait nier qu’ils subissent un automne frais et pluvieux, après un été orageux. Cela ne devrait pas aller en s’arrangeant, même si l’observatoire météorologique de la Fed prévoit un début d’hiver plus clément avec un réchauffement ponctuel du climat lié au passage d’un front tropical vers le 20 décembre.
-
Un baril de pétrole à près de 100 $… Des banques américaines qui n’en finissent pas d’annoncer des pertes liées aux subprimes… Une récession annoncée aux Etats-Unis à cause de la crise immobilière… Autant de raisons pour que les marchés financiers corrigent violemment et pourtant… ils tiennent ! C’est à y perdre son jargon d’analyste
-
"C’est comme un lapin traversant la route". * Elizabeth est venue à Londres le week-end dernier. Nous discutions dans un petit café. * "Instinctivement, le lapin fait des zigzags", avons-nous expliqué. "Il voit venir un loup… il bondit d’un côté, puis oblique soudain de l’autre côté. Le loup qui le poursuit est plus lourd. Son élan l’entraîne dans la même direction, si bien qu’il manquera probablement le lapin. C’est l’instinct de survie… les lapins zigzaguent, parce que les lapins qui ne savaient pas zigzaguer étaient mangés par les loups avant d’avoir une chance de se reproduire
-
Le président français était à Washington la semaine dernière, s’exprimant en français devant le Congrès US et demandant aux Etats-Unis d’arrêter de dévaluer le dollar — dévaluation qui risque de précipiter une crise financière mondiale. Oh là là… c’est comme au bon vieux temps…
-
La crise du subprime s’étale maintenant à la une de tous les journaux. Elle est présente dans toutes les rubriques économiques (leurs auteurs ont juste entre neuf et 12 mois de retard sur la Chronique Agora)… et l’un des thèmes les plus en vogue concerne le caractère contagieux (si, si !) de la débâcle des dérivés de crédit. Elle n’épargne pratiquement aucun secteur de la cote parce que les institutions financières ont cessé de constituer le moteur principal de l’activité dans les pays où les services sont la clé de voûte de la croissance.
-
On connaissait le Peak Oil… voici venir le Peak Gold. Lundi 5 novembre, le Crédit Suisse publiait un avertissement selon lequel "la dynamique entourant l’offre et la demande d’or a commencé à tendre inexorablement vers une diminution de l’offre et un accroissement de la demande d’investissement qui aura en final un impact sur le prix de l’or", écrit l’analyste David Davis. Les analystes, conscients du pouvoir des mots qu’ils choisissent, ont pour habitude de bien les peser. Le propos mérite donc qu’on s’y attarde.
-
En dépit de la confusion et de la désinformation habituelles de la presse financière, vous pouvez compter sur un certain nombre de choses. Premièrement, les prix de l’immobilier baissent. En théorie, ils doivent baisser — parce que la famille moyenne ne peut plus se permettre d’acheter une maison moyenne. Cette situation ne peut pas durer longtemps. Si la famille moyenne n’achète plus la maison moyenne, qui le fera ? Personne. Son prix baissera donc jusqu’à ce que la famille moyenne soit à nouveau en mesure de l’acheter. Plutôt simple, non ?
-
Les raisons de continuer de privilégier un scénario de consolidation moyen terme des places boursières sont nombreuses, et nous allons vous faire l’économie d’une déclinaison des arguments que nous vous avons exposés tout au long de la semaine passée. Cependant, le rebond auquel nous avons commencé à assister lundi après-midi ne nous surprend pas
-
Auprès de ses cousins, le palladium tient le rôle du mal-aimé de la famille des métaux platinoïdes (ou Platinum Grade Metals, PGM). La preuve, il est moins connu que le platine, alors qu’on en extrait pourtant davantage ! Cette abondance est la première cause de ses soucis. La deuxième : l’opacité qui caractérise son marché dont le premier pourvoyeur n’est autre que la Russie.
-
Les points d’interrogation sont de retour. Comme par exemple : "ça fait combien en zlotys polonais ?" Le problème, avec le monde financier, c’est que rien n’y est immobile. Nous lisons dans les journaux que les prix des maisons baissent au Royaume-Uni — pour le second mois consécutif. Durant la bulle du logement, l’immobilier britannique a grimpé plus encore qu’aux Etats-Unis ; il a probablement encore beaucoup de chemin à parcourir à la baisse.
-
Le pétrole à 100 $ est arrivé (à un ou deux dollars près)… idem pour l’or à 800 $… et le blé à 9 $. Ces prix exorbitants ne reflètent pas seulement une demande robuste, ils traduisent également une offre galopante… de dollars. – Il y a un an de ça, le pétrole à 100 $ semblait une idée folle, mais vous connaissez le proverbe : la réalité dépasse la fiction…
-
Les commentaires rassurants au sujet de la non-contagion supposée de la crise immobilière aux Etats-Unis — et de son corollaire, le subprime — sont désormais un sujet de moqueries. Ils concernent surtout le public le plus naïf qui se ruait ces derniers temps sur les technologiqueset le marché chinois. Certaines banques osent même — à l’image de Lehman Brothers — évoquer l’émergence d’un problème plus sérieux, plus global et d’une défiance générale des investisseurs plus préoccupante que celle occasionnée par la découverte de la faillite virtuelle du fonds LTCM en octobre 1998.
-
Tout être humain doit comprendre que la Réserve fédérale EST l’inflation. La Fed a été fondée en 1913 pour créer de l’inflation, et son rôle secondaire est de gérer les craintes du public concernant l’inflation. Au cours des 25 dernières années, la Fed a magnifiquement oeuvré pour les deux — l’inflation (croissance de la masse monétaire) est hors de tout contrôle, tandis que les craintes inflationnistes du public ont été bien contenues.
-
C’est d’un scientifique que nous vient la citation du jour, cher lecteur — il s’agit de Richard Feynman, physicien de renom : "Il y a 10^11 étoiles dans la galaxie. Autrefois, c’était un chiffre gigantesque. Mais ce n’est que 100 milliards, en fin de compte. C’est moins que le déficit [américain] ! On appelait ça des chiffres astronomiques. On devrait plutôt les appeler des chiffres économiques, de nos jours".