Auprès de ses cousins, le palladium tient le rôle du mal-aimé de la famille des métaux platinoïdes (ou Platinum Grade Metals, PGM). La preuve, il est moins connu que le platine, alors qu’on en extrait pourtant davantage ! Cette abondance est la première cause de ses soucis. La deuxième : l’opacité qui caractérise son marché dont le premier pourvoyeur n’est autre que la Russie.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Les points d’interrogation sont de retour. Comme par exemple : "ça fait combien en zlotys polonais ?" Le problème, avec le monde financier, c’est que rien n’y est immobile. Nous lisons dans les journaux que les prix des maisons baissent au Royaume-Uni — pour le second mois consécutif. Durant la bulle du logement, l’immobilier britannique a grimpé plus encore qu’aux Etats-Unis ; il a probablement encore beaucoup de chemin à parcourir à la baisse.
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Le pétrole à 100 $ est arrivé (à un ou deux dollars près)… idem pour l’or à 800 $… et le blé à 9 $. Ces prix exorbitants ne reflètent pas seulement une demande robuste, ils traduisent également une offre galopante… de dollars. – Il y a un an de ça, le pétrole à 100 $ semblait une idée folle, mais vous connaissez le proverbe : la réalité dépasse la fiction…
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Les commentaires rassurants au sujet de la non-contagion supposée de la crise immobilière aux Etats-Unis — et de son corollaire, le subprime — sont désormais un sujet de moqueries. Ils concernent surtout le public le plus naïf qui se ruait ces derniers temps sur les technologiqueset le marché chinois. Certaines banques osent même — à l’image de Lehman Brothers — évoquer l’émergence d’un problème plus sérieux, plus global et d’une défiance générale des investisseurs plus préoccupante que celle occasionnée par la découverte de la faillite virtuelle du fonds LTCM en octobre 1998.
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Tout être humain doit comprendre que la Réserve fédérale EST l’inflation. La Fed a été fondée en 1913 pour créer de l’inflation, et son rôle secondaire est de gérer les craintes du public concernant l’inflation. Au cours des 25 dernières années, la Fed a magnifiquement oeuvré pour les deux — l’inflation (croissance de la masse monétaire) est hors de tout contrôle, tandis que les craintes inflationnistes du public ont été bien contenues.
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C’est d’un scientifique que nous vient la citation du jour, cher lecteur — il s’agit de Richard Feynman, physicien de renom : "Il y a 10^11 étoiles dans la galaxie. Autrefois, c’était un chiffre gigantesque. Mais ce n’est que 100 milliards, en fin de compte. C’est moins que le déficit [américain] ! On appelait ça des chiffres astronomiques. On devrait plutôt les appeler des chiffres économiques, de nos jours".
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Epargne
Au bout de 9 mois, Bernanke accouche d’un scenario baptise "stagflation"
par Philippe Béchade 9 novembre 2007Le patron de la Fed se déclare à présent inquiet — tout comme les marchés depuis 48 heures — de la dégradation des fondamentaux du marché du crédit aux Etats-Unis, de la flambée du pétrole qui risque d’affecter les prix d’autant plus fortement que le dollar chute contre toutes les autres devises (il ne vaut plus que 112,45yen). Et il tente de rassurer le Congrès en expliquant que lui et ses collègues ne se sont pas livrés (comme un certain Alan G.) à un calcul probabiliste du risque de récession au cours des prochains mois.
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La douzaine de fonds souverains actuels représente quelque 2 500 milliards de dollars. C’est le double du poids des hedge funds. Le double ! Les hedge funds ont déjà profondément changé le mode de fonctionnement de la planète finance, bouleversant les règles et les habitudes. Les fonds souverains ont une puissance incommensurablement supérieure ; d’ici dix ans, ils pèseront entre 10 000 et 12 000 milliards de dollars.
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Eh bien, on ne peut pas dire qu’on s’ennuie. Plus maintenant. Les choses deviennent intéressantes… très intéressantes. Cette semaine, les marchés ont subi une nouvelle raclée. L’or a encore grimpé. Et le dollar n’a guère bougé. Oui, l’or fait enfin parler de lui, comme nous le démontre Adrian Ash ci-dessous. Les gens sont au courant. Nos lecteurs achètent de l’or depuis qu’il est à 300 $. A présent, tout le monde se positionne.
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L’or n’est pas un investissement, ce qui est peut-être la meilleure raison d’en détenir. L’or est un anti-investissement. Baptisé "diversificateur" numéro un par les analystes sérieux et les gestionnaires de patrimoine intelligents, l’or est clairement différent des trois classes d’actifs détenues par la plupart des investisseurs individuels.
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Aujourd’hui encore, la ville de Trenton, dans le New Jersey, s’accroche à sa vieille devise — toute rouillée, à présent, et fausse : "Trenton produit, le reste du monde absorbe". Mais dans les années 20, ce slogan était flambant neuf et tout à fait exact. Le commerce mondialisé avait créé un boom à Trenton. Les produits provenant de la ville et de ses environs étaient chargés dans divers véhicules et expédiés dans le monde entier.
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Alors que nous croulons sous les dettes et avons consciemment et sans aucun scrupule plombé les générations à venir, certains Etats sont confrontés à la problématique inverse. Ils croulent sous des montagnes de cash. Fond souverain ? C’est un fond d’investissement, comme tant d’autres dans ce bas monde de la finance. La différence ? L’argent de ce fond n’appartient pas à des investisseurs privés, mais à des états. Des états riches, très riches. Inutile de chercher, la France n’en a pas.
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Oh, quel merveilleux été indien… Nous ne parlons pas de la météo. Il fait froid et pluvieux, à Londres. Nous parlons des marchés financiers. L’été dernier, les marchés financiers ont été heurtés de plein fouet par la crise du subprime. Tout à coup, les hedge funds ont fait faillite… les bourses ont vacillé… et les gens se sont mis à faire la queue devant une banque britannique, cherchant désespérément à retirer leur argent. Ils avaient peur de la voir couler — entraînant leurs capitaux avec elle.
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Nous ne cessons d’évoquer la stratégie des établissements de crédit qui consiste à cantonner les actifs pourris — voire sans valeur — dans des structures ad hoc (les "SIV") ou des hedge funds qui leur procurent une contrepartie fictive durant une période prédéterminée. Le but étant de délocaliser les pertes dans le no man’s land comptable du hors bilan en misant sur un hypothétique rétablissement de conditions de marché plus favorables.
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Alors que faire lorsqu’on investit en Bourse ? Déjà, faire attention à l’impact du dollar, lorsqu’on sélectionne ses titres, quand il s’agit d’actions ou d’obligations de sociétés américaines, et de sociétés commerçant avec les Etats-Unis ou ayant une part importante de leur chiffre d’affaires ou de leurs achats d’approvisionnement libellés en dollars. Il en est de presque tous les grands groupes de produits de consommation courante, qu’ils soient américains (Gillette, Coca-Cola, Procter&Gamble…) ou mondiaux (Nestlé, L’Oréal…).
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Epargne
Pourquoi la livre (et le reste) grimpe par rapport au dollar
par Bill Bonner 7 novembre 2007Pourquoi la livre sterling est-elle si vigoureuse ? Les Anglais sont aussi dépensiers que les Américains. Ils sont surendettés — comme leurs cousins yankees — et ont à présent le revenu disponible (après paiement des dettes) le plus bas de ces dix dernières années. La Grande-Bretagne a même un déficit courant de 3% — ce n’est pas autant que les Etats-Unis, mais ce n’est tout de même pas très sain. Alors pourquoi la livre est-elle si robuste ?
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Il y a deux ans, les Etats-Unis ont fait capoter un accord avec un opérateur portuaire appartenant à l’Arabie. Il y a deux jours de ça, l’entreprise — qui est désormais la quatrième plus grande au monde dans son secteur, avec 42 terminaux portuaires dans 22 pays sur six continents, a été introduite en Bourse, une opération d’une envergure sans précédent au Moyen-Orient. – L’histoire de l’incident de l’accord de Dubaï Ports World, peut être résumée (très brièvement) ainsi
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Epargne
La forteresse Wall Street ne doit pas tomber sous la griffe des ours !
par Philippe Béchade 7 novembre 2007C’est une vue de l’esprit : la quasi-totalité des lignes de défense du système économique américain a été pulvérisée par la crise du subprime. Il ne subsiste même plus de décombres assez hauts dans le secteur des dérivés de crédit pour s’y abriter des rafales de dégradation de notation tirées par les agences de rating depuis le milieu de l’été. Mais le grand public — ou tout du moins la cohorte des épargnants qui gobe tous les mensonges officiels depuis le 26 février dernier — doit absolument être rassuré et distrait de la débâcle qui se joue hors de son champ d’investigation.