"L’économie a été frappée par deux chocs", annonçait mardi dernier Andrew Sentance, décideur à la Bank of England, dans un discours. Il parlait plus spécialement de l’économie britannique, mais ces deux chocs ont également été ressentis comme une grande claque par les grands pontes de l’économie dans les pays développés.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Epargne
Votez Gourbangouly Berdymoukhamedov plutôt que Chavez !
par Philippe Béchade 5 décembre 2007Les compagnies pétrolières occidentales, le Kremlin de Vladimir Poutine, les plus hautes autorités chinoises ont clairement fait leur choix. Ils se détournent ostensiblement d’Hugo Chavez — malgré ses inclinations socialo-collectivistes et révolutionnaires — et plébiscitent Gourbangouly Berdymoukhamedov, qui s’était fait connaître comme ministre de la Santé de son pays. Le 14 février dernier, il a accédé à la présidence du Turkménistan.
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En ce moment, des dizaines de minuscules entreprises travaillent à trouver de nouvelles alternatives au pétrole. Et alors que certaines de leurs idées sont bien trop folles pour être applicables, quelques-uns semblent déboucher sur du sérieux. Malheureusement, ces innovations sont si récentes qu’elles ne profitent pas de la même exposition médiatique que des "solutions" faisant les gros titres comme l’éthanol. Mais si ne serait-ce qu’une seule de ces idées s’avère être pratique et abordable, les profits que ces entreprises pourraient engranger sont littéralement inimaginables.
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"J’attendais qu’il rentre à la maison. Ensuite, j’écoutais la voiture rentrer au garage… et je me tenais à la porte jusqu’à ce qu’il sorte". La grand’mère d’Elizabeth nous expliquait comment étaient les choses durant la Grande dépression. Son mari, courtier, avait perdu quasiment tous ses clients… et peut-être tout son argent. Certains n’ont pas pu le supporter. Ils restèrent assis dans leur voiture, moteur allumé, jusqu’à ce que la Bourse et tous ses soucis disparaissent à tout jamais.
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L’inertie haussière des quatre précédentes séances a permis aux indices américains d’afficher des gains symboliques une heure après la reprise des cotations, même si le scénario s’avère identique à celui observé en Europe en début de matinée. Wall Street pourrait bien terminer cette première séance du mois de décembre sur une consolidation de -0,5% à -0,7%, comme Paris. Le moment semble opportun pour mettre en œuvre les dernières opérations de couverture des portefeuilles.
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Les politiciens ont l’art de prendre de vieilles idées et de les faire passer pour des solutions toutes nouvelles aux problèmes de leurs citoyens. C’est particulièrement vrai en matière de politique énergétique, surtout aux Etats-Unis. Prenez l’éthanol, par exemple. Si l’on en croit le gouvernement US, le carburant à base de plantes est à la pointe des énergies alternatives. Ce que le gouvernement ne dit pas, par contre, c’est que l’éthanol était aussi le carburant de choix pour certains des tout premiers moteurs.
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Qu’avons-nous à voir aujourd’hui ? Eh bien, nous commençons avec deux histoires. "Le crédit US s’assèche, faisant naître des craintes de récession", titrait le journal International Herald Tribune. "Les artères financières se contractent au rythme le plus rapide jamais enregistré". C’est l’histoire d’une contraction du crédit — une pièce du grand puzzle que nous examinons depuis quelques semaines. Vous vous rappelez la règle, cher lecteur ? La force d’une correction est égale et opposée à l’illusion qui l’a précédée. Que peut-on attendre après la plus grande expansion de crédit de tous les temps ? Quelque chose de plutôt dramatique.
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"Les investisseurs internationaux, en réalisant l’affaiblissement relatif de l’économie américaine, vont sûrement se demander pourquoi ils détiennent le plus gros de leur capital en dollars"… a récemment noté The Economist, "le déclin du dollar s’élève déjà au rang de la plus grosse faillite de l’histoire, celle qui aura liquidé plus de capitaux étrangers que n’importe quel marché émergent". Pour nous Américains, l’analyse peu flatteuse de The Economist peut paraître dure et injuste. Mais le reste du monde se soucie de moins en moins de ce que nous, Américains, ressentons.
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La plupart des petits enfants habitant les pays occidentaux situés dans l’hémisphère nord savent que le Père Noël habite quelque part en Scandinavie, à la frontière du cercle polaire arctique, dans des contrées peuplées de troupeaux de rennes qui broutent paisiblement au pied de majestueux conifères enneigés. Heureuse région si éloignée de tout, mais préservée de l’agitation et de la pollution qui règnent autour du 45ème parallèle. A part quelques tempêtes de neige un peu longuettes l’hiver et des étés parfois gâchés par une surabondance ponctuelle de moustiques
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L’éthanol est-il un bon investissement ? Pour un cultivateur de maïs, oui. Pour un producteur d’éthanol, peut-être. Pour une politique énergétique nationale, probablement pas. Pour un investisseur de long terme, sans doute pas. Creusons un peu plus profond…
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L’or aux alentours des 800 $… le dollar à 1,47/euro… le pétrole à plus de 90 $… Votre correspondante est prise d’une sévère crise de nostalgie, aujourd’hui. Comme le disait Bill Bonner mardi dernier, on pourrait passer trois seuils importants dans les jours qui viennent… Et il s’agit précisément les niveaux dont parlaient nos rédacteurs lorsque j’ai commencé à travailler aux Publications Agora, en 2000 : l’or à 800 $ (on y est)… le dollar à 1,50/euro (on y sera)… et le pétrole à 100 $ (là aussi, il ne faudra pas grand’chose).
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Sécuriser les approvisionnements matières et minerais est un enjeu stratégique évident pour les Etats. Les entreprises sont dans la même logique. A commencer par celles qui sont en prise directe avec la matière, minières et pétrolières en tête — les fameuses "extractrices". Regardez les Total, BP et consoeurs qui sont sans cesse à la recherche de nouvelles réserves de pétrole pour assurer leur survie à terme.
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"Voilà mes hommes. Je dois les suivre. Car je suis leur meneur". (Attribué à un général italien) Cette semaine, Don Kohn, numéro deux à la Fed, a déclaré au monde entier que la banque centrale américaine serait "flexible et pragmatique". Les gens savaient ce que cela signifiait. La Fed est prête à baisser les taux le mois prochain. Les investisseurs ont été si ragaillardis qu’ils ont acheté toutes les actions à portée de main. Le Dow a grimpé. Qu’est-ce que cela signifie ? Moins de choses que le pensent les investisseurs.
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Les banques et autres entreprises financières font beaucoup jouer l’effet de levier. C’est une bonne chose pour les actionnaires des banques quand tout va pour le mieux, mais une très mauvaise lorsque les pertes sur prêts commencent à nuire aux capitaux.
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Epargne
Chiffres US, FED, dollar… c’est rien que d’la triche ?
par Philippe Béchade 30 novembre 2007Jeudi matin, mon fils de huit ans me demandait pourquoi j’étais resté vissé devant CNBC jusqu’à une heure tardive au lieu de regarder le résumé des matchs de Coupe d’Europe ou une belle émission du service public comme Des racines et des ailes. Je lui ai répondu que je venais d’assister à une envolée historique du Dow Jones — 600 points en 48 heures, du jamais vu depuis les 13 et 14 octobre 2002 — et que les 3% de hausse (en moyenne) du Nasdaq Composite et du S&P 500 avec plus de 95% de titres en hausse constituaient des performances dont je brûlais de connaître l’explication.
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Le fer est le deuxième élément métallique le plus abondant dans l’écorce terrestre après l’aluminium, mais il représente 90% des métaux raffinés. Avantage des minerais ferreux : ils se trouvent un peu partout et sont relativement faciles à transformer, ce qui a permis un premier essor 1 000 ans avant notre ère : l’Age du fer, intercalé entre l’Age du bronze (cuivre + étain) et l’Antiquité.
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Ainsi donc, nous y voilà ! La petite fête annuelle des marchés financiers — intercalée entre la Saint Nicolas et le réveillon de Noël — s’annonce particulièrement réussie cette année : les opérateurs n’ont pas lésiné sur les préparatifs afin que la "journée des trois sorcières" du millésime 2006 laisse un souvenir impérissable.
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Rappelez-vous le mois de septembre. Alors que l’or sortait — enfin ! — par le haut du grand canal baissier dans lequel il était enfermé depuis mai 2006, l’argent hésitait, tergiversait… L’or s’est ensuite puissamment et rapidement envolé jusqu’à des niveaux très élevés. Pendant ce temps-là, l’argent s’éveillait lentement… réagissant avec retard. C’est un phénomène assez typique pour qui connaît bien la corrélation or argent. L’argent démarre moins vite que l’or à la hausse. Et redescend plus vite que l’or à la baisse. Il faut le savoir… c’est comme ça !