Nouveau désaveu pour Ipsen et son partenaire Roche. Décidément, l’avenir du taspoglutide, une molécule destinée au traitement du diabète, n’est pas assuré. Avec du retard, le candidat médicament en était tout de même arrivé à la Phase III, dernier test clinique avant toute demande de mise sur le marché auprès des autorités sanitaires. Une étape décisive pour le produit mais aussi pour son fabricant, qui, après des années de labeur et de lourds frais de recherche et développement, se demande si les investisseurs seront au rendez-vous
Des véhicules particuliers de plus en plus chers
Et si c’était fait exprès ? Des données apparemment contradictoires se télescopaient, ce mardi 30 avril… et nous résistons difficilement à la tentation de recourir à la figure stylistique humoristique qui consiste…
La pauvreté à feu doux
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Les nouvelles économiques ne sont pas bonnes en ce moment, mais les choses sont plus encourageantes dans le commerce mondial. Aux Etats-Unis, un secteur va profiter en priorité de bénéfices exceptionnels sur les exportations, cette année. Et ce secteur, c’est l’agriculture. En 2009, le commerce mondial a pris une grande claque suite à la crise financière. Les exportations mondiales ont chuté de 12%. Les gouvernements ont essayé de protéger leurs équipes nationales ; s’en est suivi une vague de hausse des tarifs douaniers et de mesures protectionnistes. Il s’est passé la même chose durant la Grande Dépression, lorsque le Smoot-Hawley Tariff Act a augmenté les tarifs douaniers sur plus de 900 produits
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Les opérateurs ont à peine levé un sourcil en découvrant le métal précieux au-dessus des 1 280 $ l’once, établissant un nouveau record historique (en dollar) à 1 282 $ l’once. Ils persistent à considérer que l’or ne constitue pas un placement digne de ce nom… que cette hausse est motivée par une peur de l’avenir irrationnelle… et qu’il s’agit, comme l’affirmait George Soros fin janvier depuis Davos, d’une nouvelle "bulle" — à laquelle il a pourtant activement participé : regrettait-il à l’époque d’avoir vendu trop tôt une once qui cotait alors 1 220 $
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L’euro revient… et il n’est pas le seul. Le yen s’envole, grimpe et plane. En cause : l’inversement du carry trade entre le yen et le dollar — mais aussi, plus étonnant, les rachats massifs de yens par la Banque de Chine. La Chine a donc décidé de diversifier le contenu de ses coffres. Elle avait déjà augmenté ses détentions d’euros, maintenant, c’est au tour de la devise nippone
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Trois renflouages n’auront pas suffi à sauver le navire. La banque irlandaise Anglo Irish Bank est en liquidation. Les finances du pays, exsangues. Remarquez le langage. Les autorités irlandaises se demandent si elles doivent créer une bonne et une mauvaise banque ou créer une banque de financement et une banque de recouvrement d’actifs, pour sauver les apparences
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Les lecteurs qui ont acheté de l’or en 1999 on multiplié leur mise par quatre environ. Rien que cette année, le métal jaune a déjà pris 15%, un rendement très respectable. La majeure partie de cette hausse provient de la baisse des devises papier. Les investisseurs achètent de l’or pour se protéger
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Epargne
Vers une grande bataille "pâtés impériaux et sushis" contre hamburger ?
par Philippe Béchade 17 septembre 2010Pékin fait d’une pierre deux coups. Ses réserves en devises japonaises étaient notoirement sous-pondérées : à peine 3% contre 66% en dollar, alors que les échanges commerciaux sont d’ampleur assez comparable. La Banque centrale chinoise a bien compris qu’en l’absence de croissance durable aux Etats-Unis, la Fed serait tentée de faire tourner la planche à billets
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les actions américaines ont fait n’importe quoi ces derniers jours. Ce n’est pas le cas de l’or, en revanche, puisqu’il a atteint un nouveau record nominal. La couverture historique contre le dollar n’en est encore qu’à mi-chemin de son "vrai" record — c’est-à-dire ajusté à l’inflation — mais c’est déjà un bon début
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Epargne
Que faire quand des experts de prévisions économiques nous annoncent 10 ans de baisse des marchés actions ?
par jeanchabru 16 septembre 2010Nous voici donc encore une fois à la croisée des chemins : d’un côté la perspective d’un "double creux", et de l’autre celle d’une poursuite lente, certes, mais continue de l’économie mondiale. Reste que, si l’on en croit une étude récente de Longview Economics, un cabinet très respecté en matière de prévisions de marché, l’avenir ne s’annonce pas rose pour les actions occidentales. Longview estime que les Bourses occidentales pourraient encore connaître une nouvelle décennie de baisse, à l’instar du CAC 40 qui entre 2000 et 2010 a perdu 13%. Mais faut-il rappeler que sur la même période l’indice de référence des valeurs moyennes a progressé de plus de 40%
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La faillite de Lehman, c’était il y a deux ans jour pour jour. Avec le recul, la plupart des témoins et des acteurs de cet événement — qui marquera un tournant dans l’histoire du capitalisme — auraient aussi bien pu ne pas avoir lieu. En effet, l’argument du coût du sauvetage ne tient pas la route lorsque l’on fait les comptes de l’argent public englouti dans le sauvetage d’AIG (sans parler de Freddie Mac et Fannie Mae), dont les pertes furent générées par des activités spéculatives n’ayant pas grand-chose à voir avec son coeur de métier
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Quelles nouvelles ces derniers jours ? La plus importante est la hausse de l’or, qui a atteint un nouveau record historique. Les actions, en revanche, stagnent ou presque. Qu’est-ce que ça signifie ? Eh bien, que le dollar baisse, pour commencer. Les obligations aussi. Le retournement attendu depuis si longtemps sur le marché obligataire est-il en train de se produire ? Nous n’en savons rien. Nous ne l’attendions pas aussi tôt, à vrai dire
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Nous nous rappelons avoir attendu que la bulle des dot.com éclate. Les gens pensaient que nous étions out. Nous étions à côté de la plaque, selon eux. Ils affirmaient que les nouvelles technologies avaient changé les règles du jeu pour toujours. Avant — c’est-à-dire dans le monde pré-Internet, qui était pour eux l’équivalent de l’époque où nos ancêtres marchaient à quatre pattes — la valeur des actions était limitée à ce qu’on pouvait ajouter par le biais de processus physiques
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Epargne
Que faire quand des experts de prévisions économiques nous annoncent 10 ans de baisse des marchés actions ? (1)
par jeanchabru 15 septembre 2010Il ne fallait pas être grand clerc pour prévoir l’évolution des indices mondiaux Durant le mois dernier. La période des publications qui avaient donné de l’allant aux investisseurs n’a pas permis de les rassurer suffisamment sur l’évolution de l’économie mondiale. Outre-Atlantique, les choses ont l’air de tourner au vinaigre alors que le chômage reste à des niveaux très élevés
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Epargne
Il ne s'est rien passé… et c'est cela qui apparaît si étrange !
par Philippe Béchade 15 septembre 2010La confiance que semble refléter la reprise en main des indices américains par les acheteurs (+0,35% pour le Dow Jones, +0,65% pour le Nasdaq) contraste avec des achats d’or — à caractère défensif — qui propulsent l’once vers un nouveau record historique de 1 275 $ (soit un gain de 2,5%). Par ailleurs, le yen — et ce n’est pas antinomique — continue de pulvériser des records historiques face à un dollar boudé par les cambistes. Le billet vert dévisse sous les 83 yens ; n’oublions pas que la devise nippone est aussi considérée comme un placement défensif
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Epargne
Les Etats-Unis, quatrièmes au classement du Forum économique mondial
par Addison Wiggin 15 septembre 2010D’après le WEF (World Economic Forum — Forum économique mondial), il y a deux ans, les Etats-Unis étaient en première place. Puis l’année dernière, la Suisse a pris la première place. A présent, la Suède et Singapour ont tous deux pris la tête. Le WEF a mené une enquête auprès de 13 500 personnes dans 139 pays pour établir leur classement. Les Etats-Unis ont perdu du terrain à cause d’un "affaiblissement des institutions publiques et privées", selon les scribouillards. "Des inquiétudes latentes au sujet de l’état de ses marchés financiers" n’aident pas non plus
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Epargne
Immobilier chinois : catalyseur d'une baisse annoncée ?
par Mathieu Lebrun 14 septembre 2010Depuis quelques mois, les indices chinois surperforment nettement l’ensemble des indices boursiers mondiaux. Pour autant, la question de la surchauffe de l’économie — notamment liée à la spéculation dans l’immobilier — se maintient comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des investisseurs
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La Chine reste tout de même confrontée à un problème de taille : il s’agit du dollar, qui constitue encore près de deux tiers de ses réserves de changes. Pékin apparaît plus que jamais l’otage de Washington. C’est une situation qui demeure gérable mais que la hausse du yen (qui repasse le cap des 84 face au billet vert) rend de plus en plus délicate. Dans le même temps, les banques chinoises apparaissent notoirement sous-capitalisées en regard des encours de prêts immobiliers qu’elles détiennent ; les capitaux à réinjecter se chiffrent en centaines de milliards de dollars
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Que voyons-nous là ? Harrisburg, la capitale de l’Etat de Pennsylvanie, a fait faillite. Oui, c’est officiel. Les autorités de la ville ont dit à leurs prêteurs de ne pas se donner la peine d’aller à leur boîte aux lettres. Ils ne recevront jamais leur chèque. Nous avons une suggestion pour Ed Rendell, gouverneur de Pennsylvanie. Il devrait dire à Harrisburg ce que Gerald Ford a dit à la ville de New York : allez vous faire voir