Ces derniers jours, il semblait que les efforts des autorités américaines pour relancer leur économie fonctionnaient. L’or a atteint un sommet après l’autre. Les actions ont grimpé elles aussi. Que se passe-t-il ? Difficile à dire. Si l’or grimpe, ont raisonné les analystes, ça doit signifier quelque chose. Mais quoi ? L’explication la plus évidente est que l’inflation est en route
Des véhicules particuliers de plus en plus chers
Et si c’était fait exprès ? Des données apparemment contradictoires se télescopaient, ce mardi 30 avril… et nous résistons difficilement à la tentation de recourir à la figure stylistique humoristique qui consiste…
La pauvreté à feu doux
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Peu importe quand — dans un, trois, cinq, sept ou dix ans — les marchés émergents battront à plate couture leurs homologues des pays développés. "On a beaucoup écrit sur le sujet des marchés émergents contre les marchés submergés", a noté Joel Bowman, "et à raison. Selon le stratégiste de Goldman Sachs, Timothy Moe, la valeur de marché des actions des marchés émergents va quintupler au cours des deux prochaines décennies, pour atteindre les 80 000 milliards de dollars d’ici 2030. La Chine aura d’ici là pris la place des Etats-Unis sur la première marche du podium, et sera devenu le marché le plus puissant du monde
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Epargne
+90% : le café atteint un sommet. Faut-il jouer le retournement ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 27 septembre 2010Il y a quelques jours, l’arabica est passé de 135 à 198 cents la livre : une hausse de 60% en trois mois. Hausse qui atteint 90% depuis son point bas de mars 2009. Qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres en juin ? Alors que les spéculateurs étaient début juin fortement positionnés à la baisse sur le marché à terme du café, soudainement un acteur important du marché décida de demander la livraison physique de tous ses contrats arrivant à échéance en juillet. Contrats qu’il avait massivement accumulés
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Les places boursières occidentales ont enregistré vendredi un rebond surréaliste, compte tenu de l’actualité du jour. Cela confirme l’existence d’un biais haussier depuis le milieu du mois de septembre : c’est une façon politiquement correcte de désigner un cycle de manipulation des cours d’une intensité sans précédent depuis la mi-juillet 2009
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"L’or dit quelque chose", écrit Mark Gilbert, éditorialiste de Bloomberg. Que dit-il ? Personne ne le sait. Enfin, personne dans les bureaux de la Chronique Agora. Nous écoutons. Nous entendons. Mais nous ne savons pas encore ce que diable l’or pourrait bien dire. Le métal jaune s’exprime par énigmes. La semaine dernière, l’or a encore parlé. Il a atteint de nouveaux records
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Epargne
Nouveaux sommets pour la devise la plus importante du monde
par Françoise Garteiser 24 septembre 2010La devise la plus importante du monde a encore fait parler d’elle cette semaine. Son rôle se fait de plus en plus essentiel dans la marche de l’économie… et son cours est surveillé comme le lait sur le feu par d’éminents spécialistes. Je parle de l’or, bien entendu ; à 1 300 $ l’once, il a atteint cette semaine de nouveaux sommets… Et ce n’est pas près de s’arrêter, si l’on tient compte d’une nouvelle menace qui pèse sur les marchés des changes. Elle trouve son origine dans la géopolitique — Jérôme Revillier, spécialiste du Forex, donnait quelques explications dans L’Edito Matières Premières & Devises
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La Chine fait aujourd’hui partie du classement de l’ONU des treize pays où le niveau "d’eau par tête" est le plus faible. Comme l’a dit le ministre chinois des Ressources en eau, Wang Shucheng, "le prix de la croissance chinoise se paie avec de l’eau". Industries et agriculture, ces deux secteurs risquent d’être menacés dans des géants tels que l’Inde ou la Chine si des solutions ne sont pas trouvées rapidement. Les gouvernements ne s’y sont pas trompés et investissent désormais massivement dans l’approvisionnement en eau, qui a souvent constitué un pan important des plans de relance
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Epargne
Warren Buffett délire : "les Etats-Unis sont toujours en récession"
par Philippe Béchade 24 septembre 2010Warren Buffett n’est même plus écouté par Wall Street. L’oracle d’Omaha reconnaissait ce jeudi que la réalité économique sur le terrain s’apparente toujours à une récession. Il souligne qu’en dehors des grosses multinationales qui vont chercher la croissance dans les pays émergents (mais ne créent toujours aucun emploi sur le sol américain), les petites et moyennes entreprises ne redémarrent que très lentement… et tout laisse à penser que cela va continuer d’être le cas pendant encore de longs trimestres
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Le Bureau américain de recherches en économie (NBER, National bureau of economic research) — organisme à but non lucratif basé à Cambridge, dans le Massachusetts, et chargé de donner des dates aux récessions depuis… 1929 — a déclaré que la Grande Récession s’était terminée en juin 2009
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Le FOMC a annoncé cette semaine qu’il ne bougerait pas. Oui, il va peut-être falloir intervenir à l’avenir. Mais pour l’instant, il n’abandonne pas de sa position de relance monétaire… pas plus qu’il ne l’augmente. Le marché boursier ne savait pas si c’était positif ou négatif… si bien qu’il n’a pas fait grand-chose. Mais l’or s’est envolé vers un nouveau record
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Vous voulez savoir avant tout le monde si les marchés actions vont chuter ? Facile : consultez Google Trends ! Vous saurez immédiatement combien de fois l’expression "krach boursier" a fait l’objet de recherches sur Internet. Plus la fréquence des recherches est élevée et plus le krach a de chances de se produire sous peu. Car ces recherches sont le plus souvent effectuées avant que le krach ne se matérialise. Voici un nouvel indicateur avancé qui vous permettra de vous distinguer de la foule
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Les sherpas désertent… avant d’affronter une montagne d’ennuis ?
par Philippe Béchade 23 septembre 2010La plupart des observateurs politiques américains — et la presse financière s’en fait l’écho — notent avec une certaine inquiétude que les rapports de la Maison Blanche avec les banques se sont fortement distendus (c’est l’ultime étape avant l’évocation de rapports "tendus"). Les pontes de Wall Street ne sont plus invités à la Maison Blanche… Les dîners de collecte de fonds, organisés dans les appartements les plus somptueux de Manhattan, ont pratiquement disparu… la presse conservatrice ne manque pas de souligner l’impopularité du président américain et le divorce d’avec ses principaux soutiens financiers de la campagne de 2008
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Epargne
Pourquoi les restrictions budgétaires sont hors de question
par Bill Bonner 23 septembre 2010"Ces dernières années, j’ai souvent dit à mes amis européens : vous n’aimiez pas un monde où les Etats-Unis avaient trop de pouvoir ? Eh bien, on va voir si vous appréciez un monde où les Américains n’ont pas assez de pouvoir — parce c’est ce qui attend la géopolitique. Oui, les Etats-Unis sont passés de vainqueur suprême de la Deuxième Guerre mondiale, avec des fusils et du beurre pour tous, à l’une des deux super-puissances de la guerre froide, puis à la nation indispensable après avoir gagné ladite guerre froide, et enfin à la ‘Superpuissance frugale’ d’aujourd’hui. Il faut vous y faire. C’est notre nouveau surnom
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On le sait, crise mondiale oblige, les indices boursiers occidentaux sont à la peine mais, rassurons-nous, toutes les places financières ne sont pas pour autant dans le même cas. Je vous vois venir. Vous pensez que nous allons parler BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) car tout comme moi vous savez que l’investissement via des trackers sur ces marchés émergents offre un intérêt évident tant en raison de leur potentiel que pour la diversification. Eh bien non. Aujourd’hui, je vous propose d’étudier d’autres pays tout aussi intéressants. Parmi eux, et proche du Vieux Continent, figure la Turquie
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Si la Deuxième Guerre mondiale a aidé l’économie américaine, imaginez ce qu’elle a fait pour le Japon. Proportionnellement, ses efforts de relance ont écrasé ceux des Etats-Unis… et ont commencé bien plus tôt. Les dépenses militaires sont passées de 31% du budget au début des années 30 à près de 50% cinq ans plus tard. Au début des années 40, elles frôlaient les 70%, pour ensuite atteindre 100%. Les déficits et la dette ont grimpé en flèche
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La lettre d’information Market Oracle ["L’Oracle des Marchés", NDLR] intervient dans le débat inflation-déflation et déclare : "la déflation liée au processus de désendettement ignore complètement le fait que nous ne vivons PAS dans les années 1930, mais dans une économie mondiale globalisée qui voit la convergence des PIB réels, puisque le monde en voie de développement dévore les ressources mondiales à un rythme plus rapide que celui auquel l’Occident réduit sa consommation"
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Epargne
L'ignorance, c'est la force, la liberté, c'est l'esclavage
par Philippe Béchade 22 septembre 2010Pour que la Réserve fédérale agisse, il faut précisément que le tableau économique soit le plus sombre possible. Il ne l’est manifestement pas encore assez puisque la Fed n’a donné aucun indice sur le fruit de ses réflexions concernant de nouvelles mesures de soutien. Comme dans le 1984 d’Orwell, nous assistons à un renversement du sens. "L’ignorance, c’est la force", "la liberté, c’est l’esclavage", "le pire, c’est le meilleur", "la récession, c’est la prospérité"
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L’argent-métal à 50 $ ? Ce serait peut-être déjà une réalité si le cours n’était pas manipulé au profit de l’administration américaine. Vous pensez que je succombe une nouvelle fois à la théorie du complot ? C’est en tout cas ce que montre l’édition de juillet du "Bank Participation Report" de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission), le régulateur des marchés des matières premières américains. Ce rapport détaille chaque mois combien de banques, américaines ou non — ont des positions longues et short sur différents métaux, et sur combien de contrats ces positions portent