Les manifestations contre les politiques d’austérité se multiplient sur le Vieux Continent. Les mobilisations populaires sont plus ou moins importantes du nord au sud — assez fortes en France, très moyennes en Grèce et en Espagne, peu impressionnantes en Italie. De leur côté, les pays anglo-saxons restent relativement épargnés. Mais pour combien de temps encore ?
Des véhicules particuliers de plus en plus chers
Et si c’était fait exprès ? Des données apparemment contradictoires se télescopaient, ce mardi 30 avril… et nous résistons difficilement à la tentation de recourir à la figure stylistique humoristique qui consiste…
La pauvreté à feu doux
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Certains membres de la Fed admettent que les Etats-Unis vivent sous la menace d’un risque de déflation. Message bien reçu par les cambistes qui ont envoyé le dollar inscrire un nouveau plancher annuel à 1,3790 contre l’euro ; il re-teste également son plus bas absolu face au yen, à 83,1. Le Japon a déjà fait savoir qu’il ferait tout pour empêcher une appréciation du yen au-delà des 83 : une nouvelle intervention sur le FOREX ? Mais dans le climat actuel de guerre des devises, le remède pourrait s’avérer pire que le mal
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L’once a pulvérisé les 1 300 $, à 1 314 $ actuellement. Soit 960 euros. La foule déprime : de mauvaises statistiques américaines et une anémique croissance du deuxième trimestre revue à 1,6%. Pourtant, les bons du Trésor atteignent des sommets. Pourquoi diable les gens s’arrachent-ils des créances d’un pays qui s’enfonce dans la léthargie économique et imprime de la monnaie à tout va
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Les thérapies par les cellules souches offrent d’énormes promesses pour le traitement de certaines maladies et la réparation des tissus. La science des cellules souches présente même le potentiel d’arrêter ou de renverser le processus de vieillissement. Des entreprises comme BioTime Inc., que j’ai recommandée aux abonnés de ma lettre d’information, développent leurs capacités à faire pousser des tissus humains à partir de cellules souches
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Ce que les investisseurs veulent, en ce moment, ce sont de bonnes affaires. Ils pensent pouvoir gagner de l’argent en achetant à prix bas. Ensuite, lorsque la "reprise" arrivera, leurs actions grimperont. Là encore, ils pensent que le marché boursier a un "biais haussier"
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Philippe Béchade abordait le sujet cette semaine : "la thématique de la guerre des devises a cessé d’être un concept abstrait", disait-il. "Le Congrès américain vient en effet de voter une loi qui permet de surtaxer les produits exportés par un pays qui ‘manipule sa devise’. On ne saurait désigner plus explicitement la Chine sans la nommer expressément…" Le problème, c’est que désormais, le pouvoir est en train de passer d’Ouest en Est. Et face aux menaces et protestations verbales des Etats-Unis, l’empire du Milieu peut rétorquer de manière bel et bien concrète
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Alors que la situation de la Grèce semble — temporairement — s’atténuer, c’est un autre "mauvais élève" de la Zone euro qui est revenu sous les feux de la rampe la semaine dernière : l’Irlande. En effet, malgré le succès du placement obligataire (très attendu) en début de semaine dernière, l’annonce d’une contraction inattendue du PIB au deuxième trimestre a ravivé les craintes des investisseurs
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Holà ! Le prix de l’or ne fait que grimper et grimper. Il est à plus de 1 310 $ à l’heure où nous écrivons ces lignes. Nous attendons une panique à la vente… une crise boursière… pour un retour aux marchés craintifs, "averses au risque" de 2008-2009. Cela ne devrait plus tarder. Les gens sont encore au chômage. Les actions ne sont toujours pas bon marché. Et les prix de l’immobilier US continuent de baisser
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Epargne
En cas de ping-pong monétaire, mieux vaut ne pas affronter la Chine !
par Philippe Béchade 1 octobre 2010La thématique de la guerre des devises a cessé d’être un concept abstrait. Le Congrès américain vient en effet de voter une loi qui permet de surtaxer les produits exportés par un pays qui "manipule sa devise". On ne saurait désigner plus explicitement la Chine sans la nommer expressément… Pékin a protesté pour la forme mais elle dispose d’un moyen bien plus efficace de faire valoir son point de vue et manifester sa désapprobation : il lui suffit de profiter des 10% gagnés par Wall Street pour engranger quelques bénéfices de façon un peu trop enthousiaste… et d’attendre que la Maison Blanche sollicite un temps mort lorsque les indices américains auront reperdu 7% ou 8% en l’espace de quelques séances
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Epargne
Quand "Helicopter Ben" enfile le bleu de travail de "Garbage Ben"
par Philippe Béchade 30 septembre 2010Le marché ne va nulle part. Qui cela peut-il réjouir au point de faire "durer le déplaisir" ? Eh bien, tout simplement tous ceux qui ont mis en place des stratégies surfant sur la stabilité des indices. Il suffit d’avoir la capacité financière — et informatique — d’enfermer les cours dans un étroit canal de consolidation horizontal. Il n’est pas besoin de se demander d’où vient l’argent : la Fed en injecte presque toutes les semaines par le biais des bons du Trésor US. Mardi, elle a émis 23 milliards de dollars de T-Bonds à 5 ans avec un rendement de 1,26% (le plus bas de l’histoire pour un instrument portant cette maturité aux Etats-Unis
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Regardons l’ensemble du tableau. Que diront les gens sur cette période dans 30 ou 50 ans ? Comment la décriront-ils ? Quelle sera la version communément admise ? Diront-ils qu’il s’agissait d’une reprise suivie d’une reprise ? Non. Cette histoire a été emportée par le vent. Alors quoi ? Peut-être diront-ils qu’il s’agissait d’une correction du cycle du crédit… une récession de bilan… comme dans les années 30. Peut-être… mais cette fois-ci, l’histoire va plus loin que dans les années 30. A cette époque, les marchés boursiers avaient mal tourné… mais le marché immobilier était encore sain et sauf. Le dollar valait encore de l’or. Des centaines de gouvernements locaux firent faillite, mais il ne fut jamais question de voir le gouvernement américain faire défaut… gonfler sa devise… ou la détruire
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Epargne
Le Brésil est accro à l'hydroélectricité… vous devriez l'imiter ! (2)
par Jean-Claude Perivier 30 septembre 2010Savez-vous que les énergies renouvelables, toutes origines confondues, comptent aujourd’hui pour 18,7% de la production mondiale ? Et la production de cette énergie renouvelable est assurée à plus de 86% par l’hydroélectricité. La production hydroélectrique mondiale a progressé de 18% en 10 ans (1995-2005), mais pas autant que la consommation mondiale d’électricité, toutes origines confondues (+37%) qui, pour l’essentiel, provient des pays émergents. Selon le site planete-energie.com, les experts estiment que le potentiel hydroélectrique exploitable de la planète serait cinq fois supérieur à celui exploité aujourd’hui. Et devinez… Ce potentiel global se situerait pour un quart en Amérique du Sud
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Epargne
Le Brésil est accro à l'hydroélectricité… vous devriez l'imiter ! (1)
par Jean-Claude Perivier 29 septembre 2010Le Paraná est l’un des 27 Etats du Brésil, classé sixième avec ses 9,5 millions d’habitants répartis sur près de 200 000 kilomètres carrés. Il tire son nom du fleuve Paraná qui le traverse avant de pénétrer en Argentine. Il est limitrophe de l’Etat de São Paulo (au nord et au nord-est). Construits sur le fleuve Paraná, à proximité des chutes d’Iguaçu, le barrage et la centrale hydroélectrique d’Itaipu, qui est la plus grande centrale hydroélectrique du Brésil, sont partagés entre le Brésil et le Paraguay. Et là, je suis impressionné… Le barrage hydroélectrique d’Itaipu est le deuxième plus grand au monde, derrière celui des Trois Gorges, en Chine
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Les places européennes se sont empressées de se réjouir d’une nouvelle rumeur faisant état de la reprise imminente du cycle de quantitative easing (QE, assouplissement quantitatif) par la Fed. Un de ses membres s’est même montré plus précis en évoquant des "montants limités" sur une période plus "resserrée". La presse américaine pense toutefois avoir identifié d’autres pistes après avoir branché son décodeur au fil des dernières déclarations de divers membres de la Fed. Les journaux évoquent un assouplissement quantitatif sans limitation de taille ni de durée, en fonction du possible surgissement de nouvelles difficultés conjoncturelles
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Epargne
La récession se termine "officiellement"… et débouche sur un double creux
par Addison Wiggin 29 septembre 2010Aujourd’hui, nous revenons sur le fait que nous avons annoncé l’arrivée de la fin "officielle" de la récession… en déclarant qu’une récession en "double creux" est en route. Un des "signes" de ce double creux : les chiffres catastrophiques de l’investissement dans le secteur privé. Nous vous en avons déjà parlé il y a quelques jours, mais ça vaut le coup d’y revenir. La "croissance" du PIB US enregistrée depuis juin 2009 est presque entièrement due à une augmentation des dépenses du gouvernement — principalement sous la forme de paiements de transfert
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Pour l’instant, le marché de la dette gouvernementale n’a pas explosé. Mais même lorsque se produisent des choses que nous attendions, elles n’arrivent pas forcément comme nous le pensions, ni au moment que nous avions prévu. Nous avons eu la crise que nous prédisions. Puis les autorités ont versé du bon argent pour rattraper le mauvais… comme on pouvait s’y attendre. Elles ont dit que l’économie se "remettrait". Bien évidemment, ça n’a pas été le cas. L’économie n’a fait que commencer sa "Grande Correction" — avec un chômage en hausse, des prix immobiliers en chute et des marchés d’actifs dangereux. Et voilà qu’Obama et le Congrès US sont paralysés par les futures élections
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Il y a des anecdotes qui "font le buzz" le temps d’un week-end. Et puis il y a des concepts qui émergent du brouillard des idées circulant sur les marchés la semaine précédente… et qui rallient soudain tous les suffrages. Il en est un qui rencontrait un vif succès ce lundi : après la splendide envolée boursière de vendredi, les opérateurs restés sur la touche par méfiance ou par défi sont plus proches que jamais de succomber à l’obligation de passer à leur tour acheteurs. Ils sont sous la pression de ceux qui n’ont aucune idée de la raison pour laquelle les cours montent mais qui ne supportent plus de voir tous ces gains qui s’accumulent leur échapper
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Epargne
+90% : le café atteint un sommet. Faut-il jouer le retournement ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 28 septembre 2010L’arabica grimpe, grimpe, grimpe, comme nous l’avons vu hier — mais où va-t-il s’arrêter ? Outre la pénurie, un autre facteur stresse les investisseurs et maintient les cours à des niveaux élevés : le risque de sécheresse au Brésil (l’été commence dans l’hémisphère sud), qui pourrait nuire à la récolte à venir. En effet, les plantations de café ont besoin d’eau pendant la période de floraison des arbres en octobre (et en mars)