Les Publications Agora ont surmonté pas mal de tempêtes, depuis mon arrivée en 2000. De bulles en krachs… de subprime en dot.com… de records de l’or en sommets de l’immobilier… et même des semaines boursières aussi plates que celle que les marchés viennent de vivre. (Mais avez-vous noté que l’or grimpe… grimpe… grimpe ?
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
-
-
Selon un article publié dans le New York Times et rédigé par Obihiro Kato, les Japonais sont devenus doués dans l’art de se débarrasser des contingences matérielles. Le Japon n’est plus la deuxième économie au monde ; il a été éclipsé par la Chine cet été. Mais les Japonais sont habitués aux glissements. Nous connaissons tous l’histoire de leur déclin économique de 20 ans ; le PIB du Japon a en fait atteint son sommet il y a une quinzaine d’années. Depuis, il glisse. Et ce n’est qu’une partie de l’histoire
-
Epargne
Des terres rares à la potasse, la Chine défend sa place sur le marché des matières premières
par Addison Wiggin 10 septembre 2010L’enjeu n’est plus le même, dans la partie d’échecs en 3D que joue la Chine pour les ressources naturelles. D’un côté, l’empire du Milieu la joue offensive. Mais de l’autre, il ne fait que de la défense… Pékin pousse les entreprises d’Etat à étudier le rachat de PotashCorp (POT), le géant canadien des engrais qui a déjà repoussé une offre hostile de la part de BHP Billiton, le géant minier anglo-canadien
-
Ni l’or ni les bons du Trésor US ne sont vraiment dans une bulle — pour l’instant. L’or est à peu près là où il devrait être ; il a environ la même valeur que celle qu’il avait ces 2 000 dernières années. Et les bons du Trésor ? Eh bien là, les choses se compliquent un peu. Mais voici une petite chose intéressante : il y a 30 ans, les obligations US à 30 ans vous rapportaient un rendement à deux chiffres. A présent, elles rapportent moins de la moitié. Et les prêts à court terme au gouvernement américain donnent un rendement quasiment sans chiffres du tout
-
Epargne
Wall Street se rit de Roubini… mais les cambistes s'enfuient !
par Philippe Béchade 10 septembre 2010M. Roubini, dans une interview accordée à CNBC hier soir, s’attend à ce que la croissance américaine soit plus proche de zéro que de 1% au troisième trimestre. Il explique cependant le haut niveau actuel des indices boursiers par l’impression favorable résultant du rythme d’expansion des profits des entreprises multinationales… mais en partant d’aussi bas qu’en juin 2009, il n’est pas difficile de faire ressortir des taux de progression qui donnent le tournis
-
Vous pensez que nous avons été bien discret au sujet de l’or, ces derniers mois… En fait, n’avions-nous pas dit que selon nous, l’or enregistrerait très probablement un recul jusqu’à ce que le mouvement baissier des actions, des banques, des maisons et des autres actifs soit terminé ? Oui, nous avons effectivement dit quelque chose de ce genre. Et nous ne pouvons toujours pas trouver de bonne raison justifiant le contraire. Mais pour l’instant, ça ne se passe pas ainsi. L’or grimpe. Il semble prêt à atteindre de nouveaux records. Nous n’allons pas pinailler
-
La seule bonne surprise — et il est légitime de se demander si cela en est une — concerne la survie de la moribonde Anglo Irish Bank. Le gouvernement irlandais a fini par décider de recourir au procédé classique consistant à isoler les actifs de bonne qualité de la masse des créances pourries. Ces dernières seront logées dans une "banque poubelle" — une bad bank à l’image de celle créée pour solder le passif de Northern Rock ou de RBOS en Angleterre. C’est maintenant à Bruxelles de donner ou non son aval… mais quoi qu’il arrive, l’Anglo Irish, qui fut le fer de lance de la bulle immobilière en Irlande, ne sera plus qu’une banque fantôme
-
Epargne
Tous aux abris ! L'angoisse prend le marché aux tripes
par Isabelle Mouilleseaux 9 septembre 2010Pendant des mois, la Banque nationale suisse est intervenue sur les marchés pour empêcher la hausse de sa devise qui pèse sur son économie. Impuissante, elle a rendu les armes il y a quelques semaines, tant la lame de fond est gigantesque. Une véritable "vague scélérate". Le franc suisse connaît une envolée fracassante. Au moment où je vous écris, il inscrit un nouveau record absolu à 1,28 pour un euro
-
Epargne
A Fanny Gerbet, qui n’est plus et sans qui cette Chronique ne serait pas
par Philippe Béchade 8 septembre 2010Vous qui lisez quotidiennement nos textes ne connaissez que ceux qui les signent — mais pour qu’ils soient publiés et rencontrent leur public, il faut des sortes de fées bienveillantes qui excellent dans l’art d’attirer l’attention des bonnes personnes au bon moment.
Fanny, directrice de la rédaction aux Publications Agora, était de celles-là. -
A la Chronique Agora, nous attendons encore le raz-de-marée… la grande vague de ventes… la phase baissière finale du marché baissier entamée en janvier 2000. Le Dow devrait passer sous les 7 000 points. La plupart des matières premières devraient baisser… ainsi que les oeuvres d’art, les objets de collection et les coûts de main-d’oeuvre. L’immobilier américain devrait encore perdre entre 10% et 30% de sa valeur. Même l’or devrait baisser… ou peut-être pas
-
Partout aux Etats-Unis, le Grand Gouvernement fait tout ce qu’il peut pour empêcher les progrès honnêtes et concrets de se faire. Ce que les dirigeants ne semblent pas comprendre, c’est que, tout comme un adolescent doit souffrir pour apprendre de ses erreurs, il arrive qu’une économie doive faire quelques pas en arrière pour pouvoir avancer de nouveau avec une toute nouvelle confiance et la sagesse qu’apporte l’expérience. La politique "protégeons la croissance à tout prix" de la Fed omet ou ignore totalement cette idée. Quoi qu’il en soit, le résultat est le même. Les erreurs ne sont pas corrigées
-
Epargne
La hausse conjointe de Wall Street et du yen demeurent incompatibles
par Philippe Béchade 7 septembre 2010Quand nous entendons des spécialistes du marché des changes nous présenter le yen comme la devise de réserve de l’année 2010 (c’est difficilement contestable vu son parcours haussier face au dollar et à l’euro depuis le 1er janvier), nous ne pouvons nous empêcher d’écarquiller les yeux. Notre préférence allait nettement au real brésilien, au dollar canadien ou au dollar australien, mais nous n’avons pas d’autre choix que de nous incliner devant les évidences. En revanche, nous restons convaincu que l’envolée de 15% du yen ces huit derniers mois ne résulte pas à proprement parler d’un choix mais d’un arbitrage au détriment du dollar
-
L’or se rapproche de son sommet historique de 1 262 $. Ce qui nous pousse à nous poser des questions sur le métal jaune. Il semble être dans un extraordinaire marché haussier. Lorsque les prix des actions baissaient, il y a une semaine — l’or grimpait. La semaine dernière, les actions grimpaient. L’or aussi. Risque, pas risque… l’or ne semble pas s’en soucier. Une analyse extraordinaire, dans le Financial Times, nous annonce que les investisseurs achètent désormais de l’or lorsqu’ils pensent que les risques de déflation augmentent. Ce qui n’a guère de sens… la déflation devrait augmenter le pouvoir d’achat des dollars. Inutile d’avoir de l’or
-
Je profite que la saison des ouragans soit ouverte aux Etats-Unis pour revenir avec vous sur la configuration du pétrole et, plus particulièrement celle du brent. Bien évidemment, le risque d’ouragan est quasi inexistant en mer du Nord. Néanmoins, rappelons-nous que le prix du brent définit celui d’une large partie des pétroles extraits sur la planète
-
L’euphorie des dernières heures de la semaine provient de la publication de chiffres de l’emploi américain "moins mauvais" que prévus au mois d’août. Les destructions de postes s’avèrent inférieures de moitié par rapport aux prévisions (-54 000) ; le chiffre de juillet est également révisé en baisse, à -54 000 également. Le taux global du chômage remonte à 9,6% et le total hebdomadaire d’heures travaillées reste stable à 34,2… Mais c’est le genre de détail auquel les marchés ne prêtent aucune attention ; les 10 000 pertes d’emplois mesurées par ADP dans le secteur privé sont bien vite oubliées
-
Epargne
Dépendance des retraités : comment faire le tri parmi les spécialistes du secteur
par alexandravoinchet 6 septembre 2010Les services à la personne, largement sponsorisés par l’Etat, sont une première réponse. Pour autant, le seul exemple d’entrée en Bourse est loin d’être une réussite. Le titre Merci Plus a perdu 40% de sa valeur depuis sa cotation en mars 2010. Sur la cote, les spécialistes des soins à domicile se portent mieux. Le titre de l’Allemand Fresenius Medical Care gagne 12% depuis le début de l’année. Les Français Bastide Le Confort médical et LVL Médical Groupe sont en moins bonne forme ; néanmoins, cette dernière recommandation vous rapporte
-
Est-ce que les paroles ou les actions d’un président de la Réserve fédérale — même s’il est intelligent et bien intentionné, comme l’est sans doute Ben Bernanke — ont la moindre chance de contrecarrer les forces naturelles de l’entropie économique ? Ou pour poser la question différemment, un homme peut-il réellement changer le cours d’une économie de 13 000 milliards de dollars
-
Le système financier américain détient encore des centaines de milliards de dollars de dette hypothécaire qui ne sera pas remboursée. Qui absorbera ces pertes ? Les autorités ont déjà été claires : ce ne sera pas les grandes banques. Elles ont donné du cash et du crédit à ces banques en faisant semblant que tout allait bien. La Fed elle-même a déjà acheté une bonne partie des créances hypothécaires pourries des grandes banques ; elle les détient dans ses coffres et les appelle des "actifs"