Les statistiques officielles sont trompeuses. Les trois quarts des comtés américains sont en réalité en dépression économique.
Les participants à Davos se sont vu annoncer que l’économie mondiale couronnait un nouveau milliardaire tous les deux jours…
82% de la richesse mondiale créée l’an dernier est allée aux « 1% ». Ce qui laisse 18% pour les 99% restant. Nombre de ces 99% n’ont probablement rien eu… voire moins que rien.
Les chiffres sont toujours un peu couards. Soudoyez-les ou menacez-les, et ils vous diront à peu près tout ce que vous voulez entendre.
Mais, spontanément, de plus en plus de chiffres s’avancent pour témoigner contre une économie frauduleuse.
Ils nous disent qu’il ne faut pas faire confiance aux calculs de la Fed…
En regardant le paysage économique des Etats-Unis, par exemple, nous sommes censés voir des gens heureux qui s’enrichissent, avec un marché boursier allègre, une inflation limitée sur les prix à la consommation et des emplois en veux-tu en voilà.
Tel est le tableau tracé par les médias grand public, la presse financière, Wall Street et le gouvernement Trump.
Ce que nous voyons, nous, c’est des sottises. Les faits ne collent pas.
Lorsque le salaire moyen de la main-d’oeuvre stagne plus ou moins, si certains salaires augmentent, c’est que d’autres doivent baisser.
Et dans un pays où la croissance est concentrée dans quelques conglomérats urbains/suburbains – comme Washington DC, New York, San Francisco, etc. –, il doit y avoir beaucoup d’endroits où les gens ne boivent pas de cappuccinos, n’envoient pas leurs enfants dans des écoles privées et ne lisent pas l’équivalent de Libé.
Une croissance illusoire
Dans la moitié la moins riche de la population américaine, 117 millions d’adultes gagnent un salaire annuel moyen de 16 000 $ par an.
La situation de ces personnes s’est détériorée par rapport à la fin du siècle dernier… et probablement par rapport au début de l’Ere de l’argent factice, en 1971.
Mais c’est à vous de tirer vos propres conclusions.
Nous avons demandé à notre département de recherches, dirigé par le très compétent Joe Withrow, de passer les Etats-Unis au peigne fin, comté par comté, pour nous dire où le niveau de vie des gens avait progressé… ou l’inverse.
Vous pouvez lire le rapport complet en cliquant ici – il est en anglais, mais lisez-le si vous le pouvez. Les principes et les méthodes analytiques utilisés par Joe sont importants.
En plus des preuves attendues, il nous a fourni une révélation : la croissance du PIB est largement falsifiée.
Botox économique
Nous y reviendrons en temps et en heure…
D’abord, voici les points les plus importants du rapport de Joe – dont une carte :
Si l’on en croit le Bureau américain de l’analyse économique (BEA), les salaires aux Etats-Unis ont augmenté de 36% depuis la crise financière de 2008. Le taux de chômage a été divisé par deux. Et le PIB a grimpé de 20%.
L’économie produit plus d’emplois… plus d’argent… et plus de choses.
America is back !
Ou pas.
Selon Joe :
« Les Etats-Unis sont une nation diverse comptant 325 millions d’habitants. Ils sont composés de 50 Etats. Ces Etats sont composés de 3 141 comtés. Et ces comtés sont très différents les uns des autres… tout comme les gens qui y vivent.
Mais le BEA ignore cela dans son analyse. Il se contente de rassembler les statistiques économiques de tout le pays. Ensuite, il choisit des moyennes… et les maquille. Il lisse leurs rides et unifie leur teint.
Le PIB comprend ‘toute la consommation privée et publique, les dépenses gouvernementales, les investissements, les stocks privés, les coûts de construction payés et la balance du commerce extérieur.’
Est-ce que vous voyez le problème ?
Le PIB tient compte des dépenses gouvernementales… mais ces dépenses dépassent de loin les recettes fiscales chaque année.
De sorte qu’une portion des dépenses gouvernementales est financée par de l’argent créé à partir de rien… et est comptée comme de la ‘croissance’ du PIB.
Les gens qui reçoivent cet argent le dépensent ensuite… ce qui est à nouveau pris en compte dans le PIB en tant que ‘consommation privée’.
Ce qui signifie que le PIB enregistre l’argent factice de la Fed comme de la ‘croissance’ – par deux fois.
Au passage, les paiements de transfert gouvernementaux ont explosé à la hausse, prenant +45% depuis la crise financière de 2008. Et les indicateurs de PIB ont capturé jusqu’au moindre cent de tout cela comme de la ‘croissance’. »
Des comtés déprimés
A La Chronique, nous ne jugeons pas. Vieux… jeune… gras… paresseux – peu importe à quoi ressemble un comté à l’origine. Nous voulons juste voir de quoi il a l’air avant que les autorités ne lui fassent un petit ravalement de façade.
Joe continue :
« La carte révèle que les habitants de 2 278 comtés se sont appauvris ces 10 dernières années. Pour autant que nous puissions en juger, cela signifie que 73% des comtés américains sont en dépression.
Regardons chacun des indicateurs. Ces 10 dernières années :
- Le chômage a augmenté dans 56% des comtés.
- Le taux de participation de la main-d’oeuvre – la mesure du nombre de personnes qui travaillent ou cherchent activement un travail – a chuté dans 60% des comtés.
- Le taux de pauvreté a augmenté dans 87% des comtés.
- La croissance des salaires ajustés à l’inflation a diminué dans 98% des comtés. »
Ce qui nous surprend le plus, dans cette étude, c’est que même dans les comtés où le Deep State et ses secteurs compères sont florissants, la situation de la plupart des gens s’est détériorée.
[NDLR : Savez-vous qu’il existe un moyen très simple et pas risqué de vous créer un complément de revenu tous les mois ? En y consacrant quelques minutes par semaine, sans toucher aux actions, ni aux obligations, ni au Forex vous pouvez gagner l’équivalent d’une journée de travail. Rien de miraculeux ni de frauduleux : tout est expliqué ici.]
Est-ce bien vrai ? Se peut-il que près des trois quarts des comtés américains soient vraiment en dépression ? Et que signifie vraiment le PIB ?
2 commentaires
sans prévision de croissance optimiste, on se fait pas réélire. donc le pib faut le faire augmenter d’une manier ou d’une autre!
Vous n’allez pas assez loin dans votre recherche. Quelle proportion du PIB est produite par la dette publique et privée ? Les intérêts versés aux créanciers publics et privés entrent-ils dans le calcul du PIB, comme n’importe quelle transaction ?