Prenons un peu de recul et examinons l’ensemble du tableau. En 2007, après avoir passé 60 ans à abuser du crédit, l’économie américaine a craqué. Les taux d’épargne ont grimpé. Les maisons ont été saisies. Les gens se sont débarrassés de leurs cartes de crédit. Wall Street a vacillé… et a failli chuter. Les autorités se sont précipitées pour essayer de mettre fin à la correction. Elles ont lancé quasiment toutes leurs forces dans la bataille contre les "Grands D" — déflation, désendettement, défaut et dépression
plan de relance
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On a appris cette semaine que la Fed avait eu une année très profitable. Elle a gagné plus d’argent que Goldman Sachs lui-même — 45 milliards de dollars. Comment a-t-elle amassé une telle fortune ? Les journaux rapportent que la Fed a fort savamment racheté la dette dont personne ne voulait… les erreurs de Wall Street. Puis, abracadabra, elle a transformé le plomb en or. Sans rire. Les mauvaises dettes sont devenues des dettes saines. Puis elles sont devenues des dettes ultra-saines… lorsque les investisseurs ont compris que le gouvernement américain soutenait quasiment toutes les dettes émises par les principaux acteurs financiers
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Epargne
Les plans de relance, une bonne thérapie pour la croissance ?
par Dan Denning 14 octobre 2009Voilà notre diagnostic du corps politique australien : Wayne Swann est un mauvais docteur. Le week-end dernier, Wayne Swann a dit que "la baisse du nombre d’heures de travail restait un signe fort de demande collective insuffisante dans l’économie". "C’est pourquoi", a-t-il dit : "il est trop tôt pour supprimer le plan de relance"
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Le problème avec les reprises dues à de l’argent virtuel, c’est qu’elles ont tendance à être virtuelles elles aussi… Aujourd’hui, les maîtres de l’univers pensent qu’ils peuvent défier les lois de la physique, de la chimie, et de la nature même. A Londres, les membres du G20 se sont réunis le 4 et le 5 septembre, pour réfléchir et faire des prophéties sur l’avenir de notre monde. Leur objectif : faire que la "reprise" continue
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La question la plus critique à laquelle l’investisseur est confronté aujourd’hui est de savoir s’il veut être écrasé par le marteau de la déflation… ou échouer sur l’enclume de l’inflation. Lorsqu’on nous posait la question "inflation ou déflation", nous avons toujours répondu "oui". Nous aurons les deux. Mais nous réalisons progressivement que nous aurons les deux en plus grande quantité que nous l’avions envisagé
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Epargne
Angela Merkel : la "Mutti" flingueuse préfère ses électeurs à ses pairs
par La rédaction 13 juillet 2009Dans la crise économique, deux camps s’opposent. Angela Merkel occupe à elle toute seule un seul camp. Alors que les chefs d’Etat d’Europe et des Etats-Unis veulent relancer l’économie en ouvrant les robinets de liquidités, seule la chancelière critique cette stratégie
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Environ 15 000 milliards de dollars ont été assignés au grand programme de renflouage/relance des Etats-Unis. Ca ne devrait pas manquer de court-circuiter la correction et accélérer l’économie, n’est-ce pas ? Eh bien… non. Parce qu’on ne peut pas corriger des erreurs financières en les subventionnant
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Quatre-vingt deux pas en arrière… un pas en avant. Bienvenue dans le Meilleur des Mondes de la finance gouvernementale américaine. A l’automne dernier, sans même un murmure de la part des autorités élues, l’ancien secrétaire au Trésor des Etats-Unis a distribué 170 milliards de dollars aux incompétents d’AIG. La semaine dernière, l’actuel président des Etats-Unis a triomphalement annoncé que son nouveau budget "économiserait" 17 milliards de dollars grâce à l’élimination de 121 programmes fédéraux. En d’autres termes, dix pas en arrière… un pas en avant. Et il y a pire
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Epargne
Selon votre profil d'investisseur, vous avez quatre solutions
par La rédaction 17 avril 2009Simone Wapler était hier à une conférence donnée par Carmignac. Raisonnablement, les gérants interviewés étaient pessimistes quant à l’avenir des marchés, et de l’économie en général. Pour eux, les marchés occidentaux sont… agonisants. Mais la Chine, principalement, tirera sont épingle du jeu à force de volontarisme et de plan de relance
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Les investisseurs se trouvent aujourd’hui dans la pire situation boursière depuis les premières années de la Grande Dépression. Contrairement à leurs aïeux, ils ont le droit de boire de la bière. Mais comme leurs aïeux, ils se demandent sûrement ce qu’ils doivent faire. Je n’ai pas de solution politique à offrir, mais j’ai une sorte de plan de relance pour votre portefeuille
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Selon notre vieil ami Ron Paul, membre du Congrès américain, nous nous dirigeons vers une récession de 15 ans. Il a probablement raison. Autrefois, les "paniques" et les "dépressions" prenaient fin relativement rapidement. Il n’y avait pas d’Etat-providence, pas d’allocations chômage. Les gens devaient se débrouiller. Lorsqu’une dépression frappait, les salaires baissaient rapidement et les gens retournaient au travail. Ils gagnaient moins… mais toute l’économie s’adaptait
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La descente aux enfers boursiers d’hier puise en fait sa source dans un facteur exogène — et totalement imprévu — que nous n’avions même pas songé à évoquer la veille : la Chine a annoncé mercredi matin la mise en oeuvre d’un second plan de relance, sauvant dans la foulée la mise aux places asiatiques puis occidentales. Mais quel plan de relance
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Ceux qui s’attendaient à une performance honorable mais pas tonitruante de Wall Street n’ont pas été démentis. Le rebond des valeurs américaines n’a pas excédé les 2,4% au final (en prenant le S&P500 ou le Nasdaq comme référence), voire 2,25% pour le Dow Jones. La hausse avait pourtant bel et bien atteint ou dépassé les 4% vers 20h15, au moment où la Fed a dévoilé le contenu de son Beige Book
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Wall Street a subi sa seconde plus sévère correction de l’année 2009 mais surtout la plus lourde de conséquence : le Dow Jones plonge de 3,8% à 7 552 points et pulvérise ainsi son plancher annuel 2009. L’indice phare rejoint ses plus bas absolus de l’année 2008, mais ce n’est pas le pire […] Tous les indices américains qui ont tenté de limiter la casse à une demi-heure de la clôture n’ont en fait repris de la hauteur que pour mieux rechuter
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Les indices boursiers européens se sont littéralement "déchirés" au cours de la dernière demi-heure de cotations mardi. Sans exagérer, la déferlante des ordres de ventes s’est abattue à Wall Street comme sur le Vieux Continent dès que le visage de Timothy Geithner est apparu à l’écran
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Hier, Barack Obama pressait une nouvelle fois les sénateurs américains de voter immédiatement l’adoption du plan de relance économique […] Son coût total a été ramené à 780 milliards de dollars alors que la Chambre des représentants a déjà approuvé un montant de 819 milliards de dollars. Qui pourra nous expliquer quel est l’avantage d’adopter une solution consistant à offrir l’argent des contribuables aux banques au prétexte de les sauver par rapport à une nationalisation pure et simple du secteur bancaire
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Durant la dernière année et demie, le Général Marché était maître du terrain. Il a repoussé les mouches du coche un peu partout. Les bourses mondiales ont subi défaite après défaite. Même les marchés dont on pensait qu’ils étaient "découplés" de ceux du monde occidental ont chuté comme des dominos sous l’attaque du Général Marché. Quant à l’immobilier… le Général Marché a déjà capturé environ 25% de l’immobilier américain
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La semaine s’achève en fanfare avec 2,2% de hausse à Milan, 3% à Francfort, 3,5% à Amsterdam… et avec l’Euro Stoxx 50 qui grimpe de 2,2%. Pourtant, les derniers chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis sont encore plus mauvais que le prévoyaient les plus pessimistes