La Chine est la prochaine grande puissance mondiale, que nous le voulions ou non. Le XIXe siècle a été le siècle du Royaume-Uni, le XXe siècle celui des Etats-Unis, le XXIe siècle sera celui de la Chine. Oui, ils se disent communistes, mais laissez-moi vous dire qu’ils sont aujourd’hui parmi les meilleurs capitalistes du monde
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On entend enfin parler des banques asiatiques. Jusqu’à maintenant, les plaintes et les lamentations dues à la crise du crédit ne résonnaient qu’en Europe et en Amérique du Nord. Mais il y a également des banques importantes au Japon. Et ce mardi, trois d’entre elles ont admis posséder un total de 45 milliards de dollars de titres adossés à la dette émis par Fannie Mae et Freddie Mac
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Au risque d’affirmer une évidence : les choses tournent mal. Acheter des actions n’est plus aussi drôle que ça l’était autrefois
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Le Dow a repris sa baisse. Les commandos de la déflation ont continué leur contre-attaque. C’est la guerre. Et la guerre, c’est l’enfer, comme l’a dit le général Sherman avant de réduire Atlanta en cendres. Le pétrole est stable. L’or reprend du poil de la bête. Ces derniers jours, les combats les plus durs ont eu lieu dans le secteur financier
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Le New York Times nous annonce que le nombre d’Américains qui ne peuvent pas payer leurs prêts hypothécaires continue de grimper. Ils étaient 2,6 millions il y a six mois. A présent, ce chiffre atteint les trois millions
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Le mois de mai 2008 a donc démenti sa mauvaise réputation boursière puisqu’il s’achève sur une note globalement positive. Non seulement le CAC 40 a aligné une troisième séance de hausse consécutive — et de quatre sur une série de cinq ! — mais le score hebdomadaire avoisine +1,6% et le score mensuel +0,35. C’est peut-être un écart symbolique, mais les acheteurs prouvent ainsi qu’ils gardent la main après l’avoir reprise à la mi-mars, alors qu’ils semblaient l’avoir brutalement perdue une semaine auparavant — avec un score hebdomadaire de -2,85%
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Le pétrole a atteint les 127 $ le baril. Les importations pétrolières des Etats-Unis coûtent 67% plus cher cette année que l’an passé. Les importations hors pétrole ont grimpé de 6% — soit trois fois le taux directeur de la Fed. L’acier a lui aussi grimpé en flèche — de près de 50% au cours des 12 derniers mois. Et l’or a presque franchi les 900 $.
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Un aveugle aurait pu voir arriver le désastre du subprime. Mais d’une manière ou d’une autre, les Mozart de la finance l’ont manqué. Que s’est-il passé ? On peut poser un diagnostic en observant la manière dont les petits génies gèrent le risque. Bien entendu, ils n’ont pas vraiment de moyens de savoir ce qu’est vraiment le risque ; personne ne peut connaître l’avenir
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Rien que cette semaine, Fannie Mae et Freddie Mac — qui jouaient un rôle-clé dans le spectacle de l’effet de levier — ont vu leur valeur baisser. Les deux sociétés ont perdu près de 4,5 milliards de dollars de capitalisation en une seule matinée
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Le pétrole augmente plus rapidement que l’or. Les deux laissent le dollar loin derrière. Le pétrole a atteint son neuvième record sur les dix dernières séances boursières. Pourquoi le pétrole dépasse-t-il l’or à une telle vitesse ? Les deux peuvent servir de couverture contre l’inflation et la faiblesse du dollar US. En termes plus simples, il est plus facile pour les grands joueurs d’être à l’achat sur le pétrole que sur l’or. Les futures sur le brut sont en ce moment les contrats les plus actifs sur les marchés des matières premières. Si vous voulez faire une opération rapide, c’est de ce côté-là qu’il faut vous tourner
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Il y a quelques semaines, nous jetions un œil à un exemple concret de "l’effet papillon" — vous savez, cette idée selon laquelle un battement d’aile de papillon à Singapour pourrait déclencher un raz de marée à Santa Monica. Ou, pour le dire de façon plus générale, comment un évènement à priori insignifiant peut déclencher des réactions en chaîne et produire un effet très significatif. Mais que se passe-t-il si jamais un papillon ne bat PAS des ailes à Singapour ? Si une abeille n’opère pas de pollinisation sur la fleur d’un amandier ? Si une chauve-souris ne mange pas de moustique dans le Connecticut ? Ou si une banque centrale asiatique n’achète pas de T-Bond
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Les nouvelles sont à la fois bonnes et mauvaises — tout dépend du point de vue où l’on se place. Parmi les bonnes nouvelles, il y a eu la hausse du Dow et la baisse des obligations de long terme. Peut-être que ces actifs envisagent tous la croissance et la prospérité… ou simplement l’inflation. Nous n’en savons rien. Les rendements des bons du Trésor longs, par exemple, ont grimpé (ce qui arrive lorsque les prix baissent). Curieusement — et peut-être que ça en dit long — ils montent alors même que la Fed baisse les taux courts
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Sur les marchés, les signes annonciateurs d’énormes problèmes sont de plus en plus nombreux. Pourtant certains investisseurs — sourds, muets, aveugles et haussiers — refusent de les voir. – Ici en Australie, par exemple, l’angoisse de la crise du crédit — qui n’est toujours pas terminée — fait chuter les actions. C’est à se demander si le secteur bancaire international va se remettre de cette confusion dans les dix prochaines années
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Si le Rat nous apporte un bon présage… l’équipe de football américain des Giants, elle, nous en apporte un mauvais. Les Giants ont gagné le Superbowl… ce qui ne leur était plus arrivé depuis le début des années 90. La dernière fois que cela a eu lieu, les Etats-Unis sont entrés en récession. Et puis il y a l’Effet Janvier. Comme va le mois de janvier va le reste de l’année, disent les vétérans de la finance. Si c’est bien le cas, 2008 sera douloureux. En termes techniques : ce mois de janvier était nul
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L’or n’est pas un investissement, ce qui est peut-être la meilleure raison d’en détenir. L’or est un anti-investissement. Baptisé "diversificateur" numéro un par les analystes sérieux et les gestionnaires de patrimoine intelligents, l’or est clairement différent des trois classes d’actifs détenues par la plupart des investisseurs individuels.