La Fed nous offre la performance estivale du siècle
Les marchés se (vous) racontent des histoires auxquelles ils ne croient pas un seul instant : la Fed nous sauvera, et l’inflation est finie…
Les marchés se (vous) racontent des histoires auxquelles ils ne croient pas un seul instant : la Fed nous sauvera, et l’inflation est finie…
Appelez ce phénomène comme vous voulez, mais s’il ressemble à un canard, se dandine comme un canard et fait coin-coin comme un canard…
La cause de la formation d’un univers bullaire, c’est la croyance. La croyance au non-retour en arrière. Cette même cause explique aussi en partie l’explosion…
Les craintes de récession s’installent, les prix chutent et les investisseurs jettent tout par-dessus bord…
L’apparition de faillites en série pourrait faire passer la dévaluation de toutes les grandes devises à la vitesse supérieure.
La monnaie telle que nous la connaissons est finie ; émise en trop grande quantité, elle est en voie de destruction.
Le marché boursier a réagi la semaine dernière avant tout à son propre stress accru, à l’illiquidité et au risque de perturbation grave du crédit aux entreprises.
Si les investisseurs particuliers se retrouvent souvent désemparés face à des OPA opportunistes, et surtout durant les périodes de baisse des marchés, ce mécanisme peut toutefois permettre de réaliser des gains considérables.
La conférence de presse de Jerome Powell après la dernière réunion de la Fed a confirmé que la banque centrale s’inquiète du stress accru sur le marché financier. Mais quelle réponse peut-elle réellement apporter ?
Le récent rebond des marchés s’épuisera-t-il rapidement ? Pour le savoir, il faut s’intéresser à sa cause : un nouveau changement de direction à la Fed.
Alors que de nombreux économistes imaginent difficilement l’enclenchement d’une récession… ceux qui ont vécu les précédents chocs inflationnistes, savent avec quelle rapidité la croissance peut chuter lorsque l’énergie vient à manquer.
Après quarante ans au service de l’intérêt public…Après avoir donné un peu de contexte hier, parlons aujourd’hui du bénéfice de l’expérience.
Après quarante ans au service de l’intérêt public… Donnons un peu de contexte pour les lecteurs de la première heure et les petits nouveaux.
Si les périodes de hausse structurelle des marchés peuvent être assimilées à l’été, et les périodes de baisse à l’hiver, la question se pose de savoir où nous en sommes dans le cycle des saisons financières… Attention à préparer votre parapluie !
Cette fois-ci, c’est la bonne. La Fed a annoncé qu’elle allait réagir, qu’elle était sérieuse et irait jusqu’au bout. Si les marchés semblent convaincus et que cela se traduit par des rendements obligataires qui explosent, un petit doute persiste de notre côté.
La Fed se retrouve dos au mur : va-t-elle remonter fortement ses taux pour limiter l’inflation ? Ou prévenir qu’elle le fera, et espérer que tout le monde se comporte comme si c’était déjà fait ?
En 2007-2008, la faillite d’une institution en a contaminé d’autres, et l’effet domino n’a été arrêté que par des interventions étatiques. Le scénario pourrait-il se reproduire cette année ?
Les signes se multiplient, permettant de penser que la bulle de tout est en train de craquer sous son propre poids, auquel s’ajoute désormais le poids de la guerre. Mais l’explosion pourrait être encore loin…