Royaume-Uni et Allemagne se disputent le scénario du pire
La Bank of England est claire : le pays va manquer de gaz. Et en Allemagne ? Les dépenses des ménages se sont s’effondrées de 8,8% le mois dernier.
La Bank of England est claire : le pays va manquer de gaz. Et en Allemagne ? Les dépenses des ménages se sont s’effondrées de 8,8% le mois dernier.
Dix ans séparent le « whatever it takes » de Mario Draghi, et la crise que traverse l’euro actuellement.
Les mesures toujours plus audacieuses entreprises par la Banque centrale européenne pourraient avoir affecté le statut de la monnaie unique. Jusqu’à mettre l’édifice en danger ?
L’euro et la BCE ont parcouru un long chemin pour en arriver aux décisions actuelles. La prudence a été abandonnée, petit à petit, au fil des crises et des objectifs politiques…
Les contradictions de l’euro s’aggravent continuellement ; cette situation ne pourra pas durer éternellement…
Sommes-nous si loin d’une Europe atteinte de pénuries d’énergie ou de produits alimentaires ? Il suffirait que la BCE perde sa crédibilité et que notre monnaie se mette à chuter…
Avec la fin des valorisations infinies, quelques principes d’investissement de base sont à appliquer pour sortir gagnant de la période.
La croissance miracle n’aura pas lieu, et l’inflation ne sera pas un impôt indolore qui remboursera la dette publique.
Les banques centrales ne peuvent plus nier les effets de leurs méfaits : la fuite en avant monétaire est face à un mur.
Qu’on se le dise : l’inflation est sûrement le phénomène le moins compris, aussi bien par les citoyens que par certains économistes.
Elle a pourtant perdu 1 000 Mds€ avec la chute du marché obligataire… des pertes qu’il va bien falloir imputer quelque part.
La patience de la BCE a finalement payé, puisqu’elle est désormais absoute de toute responsabilité dans la flambée qui se profile pour les prochains trimestres.
L’inflation qui sévit dans un contexte de faible croissance est un fléau que beaucoup auraient souhaiter ne pas avoir à subir.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a demandé aux responsables de l’institution d’éviter d’exprimer des opinions divergentes sur les décisions de politique monétaire pendant les jours qui suivent celles-ci.
Les banquiers centraux jonglent les milliards et augmentent les risques pour un système déjà mal-en-point. Le problème n’est alors plus seulement monétaire, et nous touche tous.
Un indice de prix augmente, puis un autre, puis tout le monde peut constater que les chiffres augmentent sur les étiquettes dans toutes sortes de magasins… La marée de l’inflation épargnera-t-elle le moindre pan de l’économie ?
Même si la Fed annonce une réduction de son plan d’aide, Christine Lagarde maintient le cap : dans la Zone euro, la politique monétaire continuera telle quelle, peu importe ce que font les autres banques centrales…
Le risque d’un défaut sur la dette d’un pays développé n’est jamais nul. Pour le déterminer, il faut se tourner vers les textes de loi, et vers les programmes des partis politiques.