Notation de la France : comprendre la lente érosion de la confiance (2/2)
Derrière les chiffres du déficit et de la dette, c’est la confiance même des marchés qui s’effrite. Est-elle désormais irréversible ?
Derrière les chiffres du déficit et de la dette, c’est la confiance même des marchés qui s’effrite. Est-elle désormais irréversible ?
Entre intérêts souverains, dettes abyssales et retour de la loi du plus fort, l’inflation pourrait bien devenir l’instrument silencieux de la transition vers un ordre nouveau.
Depuis 2016, les banques de la zone euro baignent dans une surliquidité structurelle.
La Fed semble s’entêter dans une politique de taux élevés, au risque d’asphyxier l’économie américaine. Une stratégie isolée à l’échelle mondiale…
Face aux tensions géopolitiques, l’Europe s’apprête à injecter près de 1 000 milliards d’euros pour financer son réarmement.
La Banque centrale européenne traverse une crise sans précédent. La remontée brutale des taux d’intérêt a fait exploser son déficit…
Alors que les banques centrales accumulent des réserves massives, faut-il encore acheter de l’or ?
Avec un besoin de financement record de 340 milliards d’euros, la France devra convaincre les marchés sans le soutien de sa banque centrale.
L’excès de création monétaire inscrit au passif des banques centrales entraînera une dévalorisation significative de la monnaie.
En 2024, les pertes record des grandes banques centrales pour l’exercice 2023 révèlent une fragilité croissante de leur rentabilité.
Il doit toujours exister dans un petit coin de notre tête le risque de nationalisation implicite de l’épargne privée…
Vous avez aimé les taux zéro, et l’impact dramatique sur l’économie réelle que cause toute tentative de normalisation ? Vous adorerez les achats d’actifs, qui sont un piège encore plus redoutable.
Si les taux bas privilégient les emprunteurs, les taux hauts sont du pain bénit pour les épargnants.
Qu’est-ce qui pourrait empêcher la BCE de réaugmenter la taille de son bilan et la création de monnaie ?
Les anticipations optimistes de baisse des taux d’intérêt sont remises en question, ce qui augmente le risque de correction des prix des actifs.
La BCE s’est bel et bien soucié de l’inflation globale, mais trop tardivement.
Les banques centrales sont-elles en mesure d’anticiper correctement l’inflation et d’ajuster leur politique monétaire en conséquence, malgré leurs erreurs de prévisions historiques ?
Santé, climat, finance… la BCE aime bien mettre son grain de sel partout !
