Le monde des minières est agité par les fusions-acquisitions ; certaines alliances s’annoncent dans la joie et d’autres dans des grincements de dents. Les entreprises riches de cash cherchent à renforcer leurs réserves en absorbant des juniors ou des exploratrices.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Supercycle des matières premières : mort, paralysie ou simple pause ?
Malgré la pause prolongée des matières premières, le supercycle est plus que jamais d’actualité…
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Le cours de l’once a franchi les 600 $ à la fin du mois d’octobre et confirme son élan en ce début de mois de novembre (à 621 $ l’once le 17/11). Les élections américaines sont passées ; les USA vont goûter de la cohabitation ; le pétrole remonte et les inquiétudes sur le dollar se ravivent. Autant d’élément favorable au métal jaune. Seule ombre au tableau : un recul du cours des métaux de base qui pourrait se répercuter sur l’or. Mais la tendance de long terme reste haussière.
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Si vous réalisez que les matières premières sont une partie essentielle de votre portefeuille mais que vous ne savez pas vraiment comment vous lancer pour commencer, que faire ? A cette époque de l’année, les raffineries produisent de plus en plus de carburant de chauffage — si bien que le pétrole brut est un peu survendu… tandis que je suis un haussier de long terme convaincu.
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L’épuisement des ressources en eau — particulièrement en Chine et en Inde. Nous avons déjà longuement parlé de ce phénomène. McLornan présente un argument intéressant dans ce domaine : la manière la plus efficace, pour la Chine et l’Inde, d’économiser l’eau est d’importer des céréales, puisqu’il faut 1 000 tonnes d’eau pour produire une tonne de céréales.
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– L’âge de plus en plus canonique de la communauté scientifique américaine est sans aucun doute une tragédie incalculable. Mais nous ne sommes pas certain que des chercheurs grisonnants présentent un problème plus grave que l’érosion de la valeur de l’immobilier… et la disparition des comptes en banque (en fait, nous irions même jusqu’à affirmer que la hausse de l’âge moyen des scientifiques est bien moins tragique que la hausse de l’âge moyen de l’équipe éditoriale américaine de la Chronique Agora).
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Si le mot warrant est encore synonyme pour vous "spéculation et haut risque," n’ayez crainte : ces produits dérivés sont en fait accessibles à tous. Comme nous le verrons plus bas, les investisseurs particuliers ont très vite vu l’intérêt de ce type d’investissement : en quelques années, plus de 6 000 warrants ont été cotés sur Euronext.
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Epargne
Leçon warrants n°6 : Quelques exemples pour clarifier les choses
par La rédaction 1 janvier 1970C’est l’interprétation des paramètres qui est importante, en fait. Plus un warrant est hors de la monnaie, plus il aura une prime faible, un delta faible, un levier plus réduit. Une prime faible signifie un levier élevé donc une performance (élasticité) meilleure, mais en contrepartie le risque est plus important car l’élasticité joue à la hausse comme à la baisse – ne pas l’oublier !
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Voilà, le plus dur est passé : inutile néanmoins de maîtriser parfaitement toutes ces règles et techniques – qui font aussi appel à une longue habitude des marchés. Si toutefois vous souhaitez vous essayer aux warrants par vos propres moyens, je vous rappelle qu’il existe des outils (pricers) qui calculent très bien ces résultats sans que vous ayez besoin d’utiliser la moindre formule mathématique… Mais pensez à respecter ces cinq règles fondamentales…
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En complément des paramètres d’évaluation du prix des warrants, il existe des paramètres de sensibilité qui vont influencer les amplitudes d’évolution de ce prix.
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Depuis la fin 2000, les ménages américains ont compensé le grave manque de croissance de leurs revenus par une ruée sans précédent vers l’endettement, qui a grimpé, à ce jour, de 5 300 milliards de dollars, soit 77%. Et tandis que la hausse des prix des maisons et des actions a ajouté 15,6 milliers de milliards de dollars au total dans la colonne "actifs" de leur bilan, les ménages ont miraculeusement terminé avec une hausse sans précédent de leur valeur nette, passant de 41,5 milliers de milliards de dollars à 53,8 milliers de milliards au premier trimestre 2006.
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Prenez le pétrole, par exemple. Si le prix du pétrole grimpe, c’est un signe haussier parce que cela indique une forte demande mondiale. Si le prix du pétrole baisse, c’est censé être haussier aussi, parce que cela revient à une "baisse d’impôts" pour les consommateurs. Peu importe que le deuxième argument contredise le premier. Si la hausse du pétrole est haussière parce que cela indique une demande vigoureuse, la baisse ne devrait-elle pas être négative en termes d’affaiblissement de la demande ? Il y a bien d’autres subtilités à prendre en compte ici ; l’idée est simplement que pour les commentateurs en tous genre, à peu près tous les mouvements du pétrole sont de bonnes nouvelles. En fait, à peut près tout ce qui se passe est une bonne nouvelle. Pour un homme doté d’un marteau haussier, tous les faits ressemblent à des clous.
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Bien entendu, peu de gens ont acheté de l’or (ou tout autre métal précieux) en 2001. Le grand public n’adopte jamais une idée lorsqu’elle n’en est qu’à ses débuts. Les gens ont trop peur de se tromper et d’aller à contre-courant. Ils attendent donc la confirmation du public avant d’acheter. C’est exactement pour cela que les achats notables n’ont pas eu lieu sur le marché de l’or avant la fin 2004/début 2005 — lorsque la seconde étape du rebond de l’or a commencé.
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A notre époque, où les attentes de profits sont gonflées et sur-gonflées, un rendement annuel de 13% serait dédaigné par la plupart des investisseurs novices. Mais pour un professionnel expérimenté, c’est une réussite digne de louanges.
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L’humanité est toujours aussi aveugle — et c’est quasi volontaire — en ce qui concerne la capacité de prévoir et d’éviter les désastres qui se préparent.
Prenons un exemple de désastre moderne : personne ne pourra oublier les fameux mots prononcés le 28 janvier 1986 par le centre de contrôle de la NASA — et qui sont peut-être le plus bel euphémisme du 20ème siècle : "il semble que nous ayons un dysfonctionnement majeur du véhicule". -
La Chine est en plein boom. Les gens ont de l’argent. Je n’ai jamais vu une telle concentration de grues de construction. Il y avait des centaines de grues, et on aurait dit que tous les endroits que nous visitions étaient en construction. Les rues étaient encombrées de gens bien habillés, et les magasins étaient bondés. Mais à quoi bon, si on peut à peine respirer ?
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Et c’est là que "ça" se passe ! Sans prévenir, une combinaison dévoyée de forces invisibles, une coïncidence remarquable de vecteurs imprévisibles se produit — et une toute petite mini-goutte de sauce rouge est soudainement — et mystérieusement — propulsée en hauteur, toujours plus haut, suivant une trajectoire parfaitement parabolique dépassant de loin les moyennes statistiques de "dispersion d’éclaboussures de gouttelettes", et décrivant un arc, atterrit (plic !) sur la manche de ma — je veux dire votre — chemise… un unique petit point rouge de sauce marinara au milieu d’un océan de blancheur nette et amidonnée.
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"en extrapolant, pour une retraite qui dure 20 ans, après avoir travaillé durant 40 ans, et si l’on désire obtenir une pension égalant 100% du pouvoir d’achat de votre revenu actuel, en tenant compte de l’inflation et des impôts, vous devez économiser 50% de votre revenu annuel, sur toutes les années que vous travaillez — c’est-à-dire les 40 ans de votre carrière ! Hahahaha ! Cinquante pour cent !".
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** Saviez-vous que les 25 gérants de hedge funds les mieux les mieux payés au monde ont perçu l’an passé une rémunération moyenne de 300 millions d’euros — soit deux milliards de francs de l’époque ? Le champion toutes catégories de cette élite aux revenus en platine iridié s’appelle James Simon, universitaire spécialiste de la modélisation mathématique du risque et président de Renaissance Technologie Corp. Il a gagné à titre personnel 1,2 milliards d’euros en 2005.