Cigar Lake, dans la province de Saskatchewan, au Canada, renferme l’un des plus riches gisements de minerai d’uranium au monde. Avec 232 millions de livres de réserves prouvées et probables, la valeur économique de ce dépôt frôle les 14 milliards de dollars selon les récents prix au comptant.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Supercycle des matières premières : mort, paralysie ou simple pause ?
Malgré la pause prolongée des matières premières, le supercycle est plus que jamais d’actualité…
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L’Inde projette de dépenser plus de 180 milliards de dollars pour créer le plus vaste réseau électrique de la planète. Le premier ministre Manmohan Singh déclare vouloir que tous les Indiens aient l’électricité d’ici 2012 — soit dans cinq ans à peine.
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– Le soleil, lui, est plutôt "à grande échelle", et il produit une quantité impressionnante d’énergie. En fait, il baigne la terre de plus d’énergie potentielle que nous pourrions espérer en utiliser (il a été calculé que les humaines utilisent actuellement environ un millionième d’un milliardième de la production totale du soleil).
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Si vous faites partie de ces gens qui pensent, bizarrement, que Cet Idiot de Mogambo (CIM) a assez de cervelle ou d’éducation pour avoir un point de vue sur quoi que ce soit, je vous ris au nez avec dédain, et je ris derechef lorsque vous me demandez ma Sotte Opinion Mogambo (SOM) sur l’euro, maintenant que vous commencez à vous inquiéter au sujet du dollar — et il est grand temps. Mais faisant preuve de bonté et de générosité, puisqu’on est encore en pleine période de bonnes résolutions, permettez-moi de vous dire avec toute la politesse dont je suis capable : "ne me faites pas rire, crétin ! (NMFPRC)".
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– Lorsque nous humidifions notre index virtuel et l’élevons dans les airs, nous découvrons que les vents monétaires mondiaux soufflent contre le dollar. Pour commencer, le déficit courant américain, qui dépasse 800 milliards de dollars par an, se monte au chiffre alarmant de 7% du PIB. Ce pourcentage élevé dépasse des niveaux qui ont condamné bon nombre de devises mineures par le passé.
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Il est admis de longue date que l’ampleur des excès constatés lors d’un boom détermine la sévérité du processus de réajustement économique et financier qui s’ensuit. On a affirmé — c’est bien pratique — que le boom immobilier de ces dernières années a été moins spectaculaire que les précédents, qui se sont tous terminés sans baisses radicales des prix.
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L’année dernière, le marché a glissé de 1,4% entre le 13 décembre et Nouvel An. Ne pourrait-il pas chuter à nouveau cette année ? Si, bien entendu. Mais 73 ans ont passé depuis la dernière fois où le marché a trébuché deux fins d’années de suite. Durant la Grande dépression — en 1932 et 1933 –, les marchés boursiers américains ont produit de légères pertes entre le 13 décembre et la fin de l’année.
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…des complexes d’appartements dont les balcons portent des affiches vantant le fait qu’"ici, les jeunes professionnels peuvent mener une vie saine"… "Effrayé par le marché boursier ?" demande une autre affiche, qui invite les clients à appeler le fonds Franklin Templeton… des Musulmanes habillées de noir de la tête aux pieds… des élégantes à la peau claire portant sari… des êtres squelettiques accroupis le long de l’autoroute… des acres et des acres de bidonvilles aux toits de tôle ondulée… "9% d’intérêt avec la Catholic Syrian Bank… dépôt minimum : 100 roupies (environ 1,5 euros)"…
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Pour commencer, il faut savoir que les prix du gaz naturel sont extrêmement saisonniers, et dépendent beaucoup de la météo. Nous avons eu un hiver clément, l’an dernier — si bien qu’il restait beaucoup de réserves de gaz au printemps. C’est un peu comme lorsqu’on achète beaucoup de bière et de vin pour une fête… et que les gros buveurs ne viennent pas. En plus de cela, aux Etats-Unis, il n’y a pas eu de tempêtes notables cette année.
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Aux Etats-Unis, la mode de la politique a atteint son sommet sous l’administration Kennedy. Les remarques inaugurales de Kennedy — "ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous… demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays" — ont marqué un zénith historique pour cette tendance. C’était avant que la guerre au Vietnam ne s’enlise, et avant le lancement de la guerre contre la pauvreté et la guerre contre la drogue. Les gens croyaient à ces guerres — et ils ont été terriblement déçus lorsque les victoires ne se sont pas concrétisées. Aujourd’hui, évidemment, il y a la guerre contre la terreur… mais peu de gens en parlent… et aucune personne sensée ne la mentionne sans un sourire ironique. En fait, la guerre contre la terreur n’est pas du tout politique — c’est une campagne destinée à couvrir le flanc du grand empire financier. Si l’on découvrait qu’elle diminuait les dépenses de consommation, ou augmentait les taux de prêts hypothécaires, par exemple, on y mettrait fin dès demain.
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Les mineurs achètent des mineurs. 100 milliards de dollars de fusions et acquisitions ont balayé l’industrie minière à ce jour cette année. Cette "ruée vers l’or" sur les marchés pourrait donc faire grimper les prix des actions plus que le prix de l’or lui-même. Et Michael Martin, spécialiste des actions minières chez R.F. Lafferty à New York, pense que la ruée vers l’or de Wall Street est loin d’être terminée.
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Le CAC 40, l’Euro-Stoxx, le Dow Jones sont parvenus à des tournants annuels ou historiques et nous sommes dans la même configuration de marché qu’en octobre 2005. Mais l’histoire ne…
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Nous n’avons peut-être pas dit tout ce qu’il y avait à dire sur l’affaiblissement du dollar et le raffermissement du prix de l’or, cher lecteur… mais nous en avons probablement dit plus que certains lecteurs voulaient en entendre. Pourtant, nous ne sommes pas près de lâcher le sujet. En fait, nous n’en sommes qu’à l’échauffement.
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Il est possible, bien entendu, que le rebond des prix des actifs n’ait absolument rien à voir avec la météo… mais tout à voir avec l’instinct animal et la bonne vieille spéculation. En d’autres termes, les actions rebondissent juste parce qu’elles rebondissent. Plus elles grimpent, plus les investisseurs montrent d’enthousiasme à les suivre. Avant qu’on ait eu le temps de dire ouf, une foule d’investisseurs enivrés enregistrent tous les programmes de CNBC et déclarent que Jim Cramer est un génie. Nous ne connaissons pas le QI de Jim Cramer. Peut-être est-il effectivement un génie. Nous savons simplement qu’il devient encore plus génial lorsque les actions rebondissent.
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Les actions grimpent depuis plusieurs mois, aux Etats-Unis. C’est probablement la meilleure raison pour laquelle elles doivent chuter. Si le Dow sauvegarde sa performance positive pour le mois de novembre, le vénérable indice enregistrerait six mois consécutifs dans le vert. Il est peut-être temps de voir un mois baissier.
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Nous sommes stupéfaits par l’ampleur de la consommation américaine. Nous sommes stupéfaits de voir que tant d’Américains peuvent soutenir des niveaux de vie insoutenables. Nous sommes stupéfaits de voir le plus grand pays capitaliste au monde emprunter des milliers de dollars chaque année à la plus grande nation communiste. Nous sommes stupéfaits de voir que les Etats-Unis peuvent dépenser 1 000 milliards de dollars pour une campagne militaire à l’étranger — mais semblent incapables d’épargner un sou.
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"Le fait est que, tout simplement, pour que leurs économies basées sur l’exportation continuent à fonctionner, ces pays feront tout ce qu’il faut pour empêcher leurs devises respectives de s’apprécier. Dans le cas de la Chine, la tactique est plus qu’une simple manœuvre pratique, dans la mesure où tout ralentissement de l’économie US risque de mettre au chômage des millions de travailleurs ayant émigré de la Chine rurale vers les centres industriels urbains et les énormes villes-usines".
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J’étais agrippé au bord de mon siège — probablement comme vous — attendant avec anxiété d’entendre ce qu’ Alan Greenspan pensait être la cause d’une courbe de rendement inversée ayant des effets si bénins. Et bla bla bla. Et lorsque j’ai enfin découvert ce qu’il voulait dire, mon mépris pour Alan Greenspan a grimpé de quelques degrés, dans la mesure où il déclare que c’est une "énigme", qui est le terme Greenspanien (lorsqu’on lit entre les lignes et qu’on interprète la manière dont ses lèvres se retroussent lorsqu’il déclare le mot "énigme") pour dire "je refuse de croire les tonnes de preuves déclarant que je suis le plus grand gaffeur économiquement inepte de la planète, comme cet Idiot d’Imbécile de Mogambo (IIM) le dit !"