Dans la mesure où les investisseurs professionnels peuvent emprunter de l’argent en yens à des taux d’intérêt de moins de 1% par an, ils le font. Ils empruntent l’équivalent de centaines de milliards de dollars en yens, puis achètent toute action, obligation, matière première ou produit dérivé susceptible de produire plus de 1% de revenu par an… et bien plus, de préférence. Cela s’appelle le carry trade.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Supercycle des matières premières : mort, paralysie ou simple pause ?
Malgré la pause prolongée des matières premières, le supercycle est plus que jamais d’actualité…
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Les marchés haussiers et baissiers peuvent sembler anormalement bons ou mauvais tandis qu’ils se développement, mais ils contribuent tous à la mosaïque de ce que nous considérons comme la "normalité". Voilà pourquoi "normal" est une épithète dangereuse… à laquelle il ne faudrait jamais faire confiance. On ne sait jamais quel visage cette créature schizophrène nous présentera (en fait, nous nous inquiétons du fait que le marché est sur le point de nous livrer une version de la normalité que bien peu d’investisseurs apprécieront).
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Et dire que nous pensions que les investisseurs cherchaient les meilleures valeurs, et que les primes de risque mondiales convergeaient vers le zéro. Mais non ! Ce qu’on voit en fait, ce sont des paris plus élevés, sur des positions ayant peu de probabilités d’aboutir. Il s’agit, selon les mots même de l’article, d’un échec à s’adapter au monde très risqué dans lequel nous investissons. Mais il est également vrai que les investisseurs sont des gens comme les autres. Et cela signifie que, dans les années qui viennent, nous pouvons nous attendre à voir les investisseurs non pas éviter les comportements et les décisions détruisant de la richesse, mais bien de les rechercher avec avidité.
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La Chine est déjà le plus grand consommateur au monde de cuivre, de nickel et de zinc. Elle figure parmi les plus grands consommateurs de bon nombre d’autres matières premières également. Ce qui est réellement stupéfiant n’est pas tant la quantité de matières premières qu’elle absorbe… mais le taux de croissance d’une telle consommation — surtout quand on compare à ce que fait le reste du monde.
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Peu importe le nombre de fois — ou la manière — dont les individus informés décrivent la triste condition du marché de l’immobilier US, des millions d’Américains refusent de le croire. Soit des millions d’Américains ne peuvent accepter la vérité… soit la vérité n’a pas d’importance. Au lecteur de décider…
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… Fichue Saint-Valentin ! Depuis hier soir, ma femme ne m’adresse plus la parole. Je n’avais pourtant pas oublié la date symbolique (facile : elle tombe la veille du rapport de la BCE pour février). Et j’avais bien fait les choses : je m’étais libéré pour toute la soirée ; j’avais coupé mon téléphone, acheté un bouquet de lys, et réservé une table dans son restaurant japonais favori.
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Près d’un demi-millier de milliard de dollars de dettes viendront s’ajouter dans les deux années qui arrivent, selon le plan Bush. Mais, en 2012, les autorités promettent d’enregistrer un modeste surplus — d’un peu plus de 60 milliards de dollars. Bien entendu, cela ne sera possible que si rien ne tourne mal en Irak ou en Afghanistan (comment cela serait-il possible ?), et si l’on est d’accord pour employer des comptables qui sont également des menteurs invétérés.
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La valeur, comme la beauté, est dans l’œil de celui qui contemple… et ces derniers temps, une population croissante de "contemplatifs" trouve de la valeur dans les perspectives de long terme pour les énergies alternatives — principalement les énergies éoliennes et solaires.
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"Les signes annonciateurs d’une correction boursière flottent au-dessus de nos têtes comme un vol de pigeons au-dessus d’une voiture de sport fraîchement lavée", observe notre collègue Jeff Clark, rédacteur du Short Report. "Pourtant, les investisseurs ne se soucient pas de remonter la capote de leur cabriolet".
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La semaine dernière, j’ai interrompu le discours de Jim Rogers au Federation Square pour lui demander ce qu’il pensait de l’investissement d’un milliard de dollars fait par General Electric (GE) dans la société française de traitement et gestion des eaux Idex Aquaservices. Idex traite l’eau destinée à des utilisations industrielles.
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L’article commence ainsi : "un petit groupe d’économistes provenant d’universités, d’instituts de recherches et du gouvernement expriment clairement le blasphème selon lequel de nombreux Américains pourraient épargner moins que ne leur recommande l’industrie des services financiers — et dépenser plus — alors qu’ils sont jeunes. Le taux d’épargne négatif, disent-ils, est largement déformé". Avant de péter les plombs devant le complet ridicule de tout ceci, j’ai décidé de continuer ma lecture, de manière à ce qu’on ne m’accuse pas de "jugement hâtif".
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Le meilleur moyen de comprendre est de se concentrer sur le fait que toute chose demandant ou consommant plus d’énergie pour être obtenue qu’elle n’en dégage n’est pas une ressource énergétique pratique à long terme. Au stade le plus fondamental, lorsque le RESIE de quelque chose devient équivalent ou inférieur à 1, cette source devient un "trou à énergie". On ne peut plus l’utiliser en tant que source d’énergie primaire parce qu’elle consomme plus d’énergie qu’elle n’en fournit.
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Les participants au Forum de Davos commencent à percevoir qu’il se pose un problème de "soutenabilité" (traduction maladroite du terme anglais sustainability) de la croissance. La course au superflu matériel, qui s’alimente d’une bulle de crédit dans les pays occidentaux, s’accompagne également d’une menace d’explosion sociale — via l’exacerbation des tensions ethniques ou religieuses — dans les pays du sud.
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Un point tout d’abord sur la performance de mes conseils en 2006 : très honnêtement, nous pouvons en être satisfait, et j’espère que vous l’êtes ! Le cumul de nos gains s’élève à 1 057% et notre plus-value brute moyenne est de 26,6% (et de 30,5% si l’on tient compte des dividendes et des intérêts livrets). Cela signifie qu’en moyenne, nous avons soldé nos positions (ou PBP) sur un gain de 26,6% cette année ; je vous rappelle que le CAC 40 gagnait de son côté 17,5% !
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Les spectacles publics suivent des schémas prévisibles, avons-nous remarqué. Ils commencent par des mensonges… on commence en général par prétendre que c’est une Nouvelle Ere, et que les anciennes règles ne s’appliquent plus. Ensuite, on passe au stade de la farce… où le mensonge commence faire des siennes. Et finalement, tout se termine en désastre. On peut voir ce schéma se développer en Irak, par exemple, aujourd’hui. Ou durant la Seconde guerre mondiale… les mensonges d’Hitler — la supériorité raciale, le besoin de Lebensraum à l’est, etc. — ont rapidement été suivis de programmes absurdes et de retraites aux flambeaux… avant de se terminer à Stalingrad et à Berlin.
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Le film "La Tempête du Siècle" (A Perfect Storm, "Une Tempête Parfaite", en anglais) raconte les événements qui se sont produits durant un violent orage dans l’océan Atlantique, en 1991. Cet ouragan était le produit de phénomènes météorologiques uniques en leur genre, qui se sont combinés pour créer une tempête littéralement monstrueuse. Le succès du film a contribué à forger une nouvelle expression dans le vocabulaire anglo-saxon : une "tempête parfaite" décrit une combinaison d’événements qui, pris isolément, auraient produit un effet bien moins considérable.
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Le pétrole occupe peut-être le devant de la scène, ces derniers temps, mais le charbon est loin de s’être endormi. En fait, on pourrait même dire que le monde dépend plus que jamais du charbon. Selon de récents chiffres publiés par l’Institut mondial du charbon, 24,4% de la consommation d’énergie primaire de la planète provient du charbon. Sa part dans la génération d’électricité planétaire est de 40,1%. Aux Etats-Unis, plus de la moitié de l’électricité du pays provient du charbon. En Chine et en Australie, le total approche les 80% ; en Pologne et en Afrique du Sud, on dépasse les 90%.
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La pluie tombe sur les riches comme sur les pauvres. C’est symétrique. Mais une fois la pluie tombée, les riches en reçoivent un bien plus large part que les pauvres. C’est asymétrique. En fait, certains riches détournent autant d’eau que possible vers leurs réservoirs personnels… même s’ils en ont déjà bien plus que nécessaire. C’est de l’avidité.