La Fed a baissé ses taux. Cette baisse était universellement attendue. Le mois dernier, les prix de l’immobilier ont chuté de 1,5% aux Etats-Unis. Le mois prochain, ils chuteront sans doute plus encore. Cela choque bon nombre de propriétaires immobiliers. Ils pensaient qu’acheter un foyer était une chose sûre ; ils pensaient qu’ils ne pouvaient pas se tromper… mais même ceux qui n’ont pas emprunté la voie risquée des prêts hypothécaires ont été réveillés sans ménagement. Leur maison vaut moins qu’ils ne le pensaient — et c’est de plus en plus fréquent.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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La déception est à la hauteur des espoirs nourris par les marchés américains depuis 10 jours : les investisseurs, les cambistes, les commentateurs s’étaient crus autorisés à anticiper un geste fort de la Fed… mais elle a joué "petit bras" mardi soir.
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Les marchés sont dans le brouillard ; ils ne savent ni quelle direction prendre, ni comment anticiper 2008. Dans ce cas de figure, une seule solution : adapter notre stratégie, chercher des petites valeurs sûres, et détecter les secteurs qui se dégageront de tout ce marasme ! C’est ce que je vais faire pour vous dès maintenant, et tout au long de 2008. Auparavant, faisons le point.
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Dans l’ancienne version du capitalisme, les propriétaires étaient radins. Leur idée, c’était d’exploiter la main d’œuvre… pas de se faire exploiter par elle. Mais ça a changé aussi. Les capitalistes semblent avoir perdu la tête ; ils pensent que le Zoo-capitalisme n’a que de bons côtés. Et puisqu’il n’y a que de bons côtés, il n’y a pas de raisons de s’inquiéter des mauvais. Contrôle des coûts ? Bah, tout le monde va s’enrichir — pourquoi se donner la peine d’être un grippe-sou ?
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Le plus important gestionnaire du monde subit une perte de 11,3 milliards de dollars ? Avec ce type de gestion, ne pensez vous pas qu’il ne restera plus très longtemps "plus important gestionnaire du monde" ? En plus de cette lourde perte, l’entreprise a regonflé son capital en vendant des valeurs à un autre fonds monétaire souverain. La Corporation d’investissement du gouvernement de Singapour a ouvert son porte-monnaie aux banquiers suisses. En échange de cette injection de capital pour renflouer le bilan de la banque, elle a pris une part de 9% dans l’entreprise.
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La crise du subprime n’existe plus, la Maison-Blanche l’a abolie verbalement jeudi dernier. La source du problème étant gelée, le flux des catastrophes financières va donc cesser de s’écouler ; la bulle de dettes américaine est redevenue une menace aussi légère qu’une brise de printemps soufflant sur les parasols du Central Park Boat House.
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Que disions-nous l’an dernier ? Nous nous rappelons notre visite en Inde. Et nous nous souvenons avoir émis un commentaire sur le marché boursier indien — lorsque l’indice Sensex était sous les 15 000 points. Nous espérons avoir dit qu’il grimperait… parce que c’est ce qu’il a fait. Il a atteint les 20 000 la semaine dernière — un nouveau record. Et maintenant ? Nous avons rencontré un groupe d’une dizaine d’analystes. Tous ou presque pensaient que 2008 serait une nouvelle année de croissance pour les actions indiennes.
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Où trouve-t-on, dans le capitalisme, l’idée qu’on peut dépenser plus qu’on ne gagne ? Où, dans la vision d’Adam Smith, se cache l’idée que les étrangers subventionneront votre niveau de vie — indéfiniment ? Où, dans le concept de "laisser faire", trouve-t-on la notion que les banques centrales empêcheront les corrections en contrôlant le prix de la monnaie ? Qu’est-il arrivé à tout le sturm und drang ? Où est la "destruction créative" de Schumpeter ?
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Le crédit à la consommation a grandi et est devenu méchant. Jusqu’en 1980, la dette totale des marchés du crédit, aux Etats-Unis, n’avait jamais dépassé les 130% du PIB. A présent, elle est supérieure à 330%. Et les contrats dérivés basés sur le crédit ont crû encore plus rapidement. Il y a actuellement l’équivalent de 45 000 milliards de dollars de credit default swaps, par exemple ; ils ont été multipliés par neuf au cours des trois dernières années.
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Une pensée rôde : l’époque actuelle marque la fin d’une ère. Nous soupçonnons que nous arrivons au minimum à la fin de la bulle du crédit… et la fin de la bulle de spéculation sur les actifs qu’elle a engendrée. Nous arrivons probablement à la fin de l’Ere Dollar dans le système monétaire mondial. L’empire américain semble lui aussi entamer sa descente ; il gaspille ses ressources à un rythme si rapide qu’il est difficile de voir où il trouvera l’argent pour se développer.
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Baosteel aurait-il vraiment intérêt à faire une offre pour Rio Tinto ? Le président de Baosteel, Xu Lejiang, a sérieusement fait marche arrière dans les médias. Il a dit au Shanghai Securities News que non, il n’avait jamais dit que Baosteel pourrait vouloir faire une offre. "Je n’ai jamais dit ça. C’est une invention des médias".
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Depuis fin octobre, nous n’avons cessé de nous extasier sur le caractère presque miraculeux du niveau de valorisation des indices américains, revenus à 3% de leurs records annuels (Nasdaq) ou historiques (Dow Jones). Après le trou d’air des deux premiers tiers du mois de novembre, la situation semblait se normaliser. Par normaliser, nous entendons redevenir plus conforme aux perspectives induites par la crise du subprime, laquelle se chiffre déjà en centaines de milliards de pertes pour les intermédiaires financiers et les nombreuses entreprises ayant opté pour des placements monétaires dynamiques.
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C’est une conspiration, cher lecteur. Les marchés, la Fed, les investisseurs… tous se sont ligués pour nous donner tort. A peine Bill Bonner annonçait-il la marée descendante… et trois seuils importants pour l’or, le pétrole et le dollar… que les tendances corrigeaient et nous donnaient tort. La Fed nous a donné le coup de grâce cette semaine, en levant les derniers doutes concernant une prochaine baisse des taux — ce qui a provoqué une remontée immédiate des marchés.
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Que pensez-vous qu’il se passera au Proche-Orient si en un rien de temps la valeur du dollar était réduite à néant ? C’est l’implosion de toute la région assurée ! Il faut laisser le temps au temps — sans quoi pas d’adaptation possible, ni pour les entreprises, ni pour les Etats. Pensez-vous un instant que la Chine va laisser se déprécier ses milliards de dollars de réserves les bras croisés ? Vendre massivement ses dollars contre des euros conduirait à un krach assuré de la devise US. Personne n’y a intérêt… La diversification des réserves de change a ses limites ! Alors que faire ?
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Pas grand’chose à dire aujourd’hui… et pas beaucoup de temps pour le dire. Nous avons fait nos valises, et nous nous préparons à entamer une nouvelle partie de notre tour du monde. Qu’avons-nous appris en Afrique du Sud ? Qu’il faut avoir un plan B, cher lecteur… comme nous allons le voir dans quelques lignes. Cette semaine, le Dow a maintenu le suspense, et grimpé. Selon nous, la marée se retire. Le cycle du crédit a atteint son sommet au printemps dernier… et la vague de liquidités et de crédit s’en va.
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Durant le boom immobilier, le prix des maisons a augmenté dans quasiment tous les coins des Etats-Unis, offrant un cadeau merveilleux aux propriétaires : l’augmentation de la valeur de leurs biens immobiliers. Les Américains, épargnants malins, on su profiter de ce cadeau du marché et ont continué à avancer sur le chemin de l’indépendance financière en remboursant leurs emprunts en avance, tout en continuant à mettre de l’argent de côté. C’est ça, non ?
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Le rôle des marchés est de pousser des pratiques apparemment rationnelles (et parfois délictueuses, s’agissant du subprime) jusqu’à leurs conséquences les plus absurdes… Le rôle de la Fed et de l’administration fédérale — notamment d’Henry Paulson, à qui Wall Street envisage déjà d’élever une statue — est de trouver des parades aux désastres qui surviennent inéluctablement.
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Si vous êtes en train de me lire, c’est que déjà, vous avez une âme de "trader" et que votre aversion au risque est supérieure à la moyenne. D’autres investisseurs ne se permettent jamais le moindre risque et préfèrent des performances garanties, sur du plus long terme, ce qui a évidemment un coût : la volatilité abaissée signifie aussi une performance moyenne bien plus faible.