Pour l’instant, on estime les pertes potentielles pour les investisseurs et emprunteurs à quelque 200 milliards — pour l’instant… Mais l’histoire de rehausseurs de crédit ne fait que commencer. Et rappelez-vous : lorsque la crise du subprime a commencé il y a quelques mois, tout le monde était très serein… les choses ont depuis beaucoup évolué ! Accrochez vos ceintures, on n’a pas fini d’en parler
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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La baisse de taux a permis d’éviter un effondrement du marché, pour l’instant (les bourses mondiales sont remontées à des niveaux supérieurs à leurs chutes récentes). Mais le bricolage de Bernanke ne fait qu’exacerber le malaise budgétaire américain. Casser les taux ne fait qu’affaiblir un dollar déjà vacillant, et maltraite d’autant plus les détenteurs de dollars dans le monde entier
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Les actions US ont perdu environ 1 500 milliards de dollars depuis leur sommet en octobre 2007. Dans le monde entier, ce sont 5 000 milliards de dollars environ qui ont disparu des marchés. Les financières… les constructeurs… les sociétés de logistique… les détaillants… l’un après l’autre, les secteurs tombent. Et les nouvelles sont quasiment toutes mauvaises : saisies, ventes de maisons, chômage, confiance des consommateurs, inflation… pertes… déclins…
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Nous pensions avoir passé en revue ces dernières 48 heures un certain nombre de scénarios boursiers comme il n’en survient qu’une fois tous les 20 ans. Mais nous étions loin du compte, puisque la soirée de mercredi a été ponctuée par deux coups de théâtre absolument sensationnels — au sens étymologique comme au sens figuré — et nous vous gardons le plus croustillant pour la fin
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Epargne
Sommes-nous entrés dans un grand marché baissier ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 24 janvier 2008Ce qui s’est passé lundi sur les marchés actions est historique ! Paris, Tokyo, Bombay, Shanghai, Frankfurt, Londres — toutes les bourses ont décroché violemment, pas une n’a résisté. Rien qu’à Paris, 65 milliards d’euros sont partis en fumée. Pschitt ! Je parle de votre argent… Je ne vais pas revenir sur cette journée noire. Tout le monde en parle et traite le sujet aujourd’hui. En revanche, je suis certaine que vous vous posez deux questions. La baisse du marché actions est-elle derrière nous ou devant nous ? L’économie rebondira-t-elle d’ici la fin de l’année, ou allons-nous nous enfoncer dans le marasme ?
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Le problème ne vient pas du fait que les consommateurs ne dépensent pas assez ; le problème, c’est qu’ils dépensent trop de ce qu’ils n’ont pas. Ce n’est pas non plus qu’ils épargnent trop, mais bien qu’ils n’épargnent pas assez. Et si les autorités réussiront peut-être à ralentir la campagne déflationniste de M. le Marché avec encore plus de cash et de crédit… elles ne réussiront pas à l’arrêter
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Epargne
Les investisseurs jonglent avec des flacons de nitroglycérine
par Philippe Béchade 23 janvier 2008S’agissant de la Fed, Ben Bernanke — tel le lieutenant-colonel Bill Kilgore à la tête de son escadron d’hélicoptères dans Apocalypse Now — a survolé Wall Street peu avant son ouverture pour y déverser symboliquement des dizaines de milliards de dollars de liquidités bon marché, les 145 milliards de dollars du "package Bush" ayant été immédiatement jugés inefficaces. Le plan de relance fiscal de la Maison-Blanche — qui s’apparente pourtant à un largage massif de chèques de 800 $ par contribuable (soit 1 600 $ pour un couple) — est, de l’avis général, voué à l’échec : il ne permettra de désendetter que très partiellement les ménages et ne leur procurera pas un cent supplémentaire pour consommer
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Durant les huit premières années du 21eme siècle, notre Transaction de la Décennie nous a rapporté de l’argent uniquement parce que l’or a grimpé. A présent, nous pourrions gagner de l’argent parce que les actions chutent. Oui, cher lecteur, le sommet du cycle du crédit a été atteint — il y a probablement neuf mois de ça environ. A présent, nous sommes sur la pente descendante. Le but n’est plus de gagner de l’argent… mais d’éviter les accidents. Attention aux arbres et aux rochers… vérifiez vos freins… attachez votre ceinture… et essayez d’arriver en bas en un seul morceau. Vous pourrez ensuite recommencer à gagner de l’argent. Telle est du moins la formule traditionnelle
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Lorsque la crainte s’empare des foules, mieux vaut vous tenir hors de leur chemin et garder un œil sur votre capital. "Soyez avide lorsque les autres sont craintifs, et craintif lorsque les autres sont avides". Cependant, pour les investisseurs de très long terme, cette semaine pourrait vous présenter certaines des meilleures opportunités d’achat des dix prochaines années
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Madame Michu sait depuis longtemps qu’il y a de l’inflation. Tout augmente plus que l’indice des prix à la consommation publié par l’INSEE. Enfin, tout ce que madame Michu achète. Alors lorsque le ministre Christine Lagarde affirme que l’inflation 2007 est inférieure à 2%, madame Michu se fâche. C’est une farce. Quiconque se nourrit, se loge, se chauffe, fait le plein de sa voiture, téléphone, paie ses assurances, ses impôts, et ses charges de copropriété le sait bien
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Les traders, les commentateurs, les épargnants contemplaient ce lundi soir, complètement hébétés, la plus violente débâcle boursière sans catalyseur géopolitique de type "putsch de Moscou" ou 11 septembre 2001 et ses tours du World Trade Center. Nous n’avions pas vu cela depuis octobre 1998 (panique LTCM) ou encore avec la divergence des politiques monétaires américaines et allemandes en octobre 1987
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La politique de Trichet à la tête de la BCE va-t-elle mettre fin l’inflation en 2008 et éteindre la hausse fulgurante de l’or ? Nous donnerions plus de chances de réussir à un pompier essayant d’éteindre un incendie en l’arrosant de kérosène
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Le président américain est à côté de la plaque. Tout comme les aspirants à la Maison-Blanche, il veut maintenir le boom bidon de la pire des manières possibles : en fournissant plus de "stimulants" aux consommateurs… c’est-à-dire en les aidant à dépenser encore plus d’argent qu’ils n’ont pas pour des choses dont ils n’ont pas vraiment besoin. Ce dont cette économie perverse a besoin, ce n’est pas d’une piqûre dans le bras — c’est d’une balle dans la tête
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Le terme le plus souvent employé trois mois auparavant — en pleine euphorie boursière — était Goldilocks (équilibre supposé des risques entre croissance et inflation). Le jeudi 17 janvier, l’expression la plus fréquente dans la bouche des opérateurs et des commentateurs était… capitulation
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Le prix de l’or grimpe, depuis peu — et il en va de même pour sa popularité, en particulier parmi les "Spéculateurs" positionnés sur les futures de l’or. Selon un récent rapport du CFTC, les Spéculateurs — également connus sous le nom d’"argent idiot" — tiennent une position longue nette record se montant à 220 000 contrats futures sur l’or. Pour remettre les choses en perspective, cela représente le double de la position détenue qu’ils détenaient il y a six mois de ça, et quatre fois la position qu’ils détenaient il y a deux ans
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Le Financial Times vient de choisir Jean-Claude Trichet — président de la BCE — comme "Homme de l’Année 2007". Certes, TIME a dû se contenter de Vladimir Poutine — l’ancien spectre du KGB qui entretient désormais sa technique de marionnettiste au Kremlin. Mais la liste de candidats du Financial Times était-elle vraiment si courte que personne ne pouvait dépasser Trichet ?
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L’ours du marché baissier commence à enfoncer ses griffes. Les marchés ont chuté la semaine dernière. La lutte entre l’inflation et la déflation commence à ressembler à une corrida. En d’autres termes, cela ne ressemble pas à une bataille entre des opposants égaux et opposés. Le taureau inflationniste sort en mugissant, frappant le sol de son sabot. Il charge à pleine vitesse ; on dirait qu’il va faire trembler les murs de l’arène. Il semble imbattable. Mais le picador tient bon et plante sa lance dans le dos du taureau
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"Pas de panique, le pire est à venir et nous allons en profiter". On peut toujours compter sur Simone Wapler, de L’Investisseur Or & Matières, pour trouver la bonne formule. Parce que c’est exactement ce qui nous attend, cher lecteur. Après une semaine plus qu’éprouvante pour les marchés… des statistiques économiques moroses un peu partout… les déclarations de la Fed pour tenter de mettre un peu de baume au cœur de la communauté financière… on peut dire que les choses ne sont pas près de s’arranger — mais qu’il y a moyen d’en tirer parti, si l’on ne s’affole pas