Essayons de voir le bon côté des choses ! Qui dit marchés fébriles et ralentissement économique dit faibles valorisations. Et des opportunités peuvent venir justement en sortie de crise, par des rapprochements d’entreprises qui favoriseront le retour à des niveaux de valorisation du marché plus élevés
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Lorsque les cotations se faisaient à la criée dans la grande nef du Palais Brongniart, les travées et les box auraient rapidement bruissé de rumeurs de l’existence de gros ordres de vente à exécuter "sans forcer" à la reprise des cotations, puis "soignant" à la mi-journée et enfin "au marché" en fin de séance, assortis de "stops impératifs" (transformés en ordres à tout prix) en cas de rupture des 5 200 points ou des 5 170 points sur le CAC 40
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La phrase d’emprunt — l’expansion de crédit — est assez plaisante. On se sent riche… et intelligent. On a de l’argent à dépenser. Le prix de vos actifs grimpe. Vos actions montent. On pense même avoir découvert une formule miracle — le moyen de devenir riche sans travailler ou épargner. C’est aussi simple que d’acheter une maison. Son prix grimpe. Vous en achetez donc une autre… ou deux… ou trois. Puis, hélas, arrive le jour où l’on doit rembourser l’argent que l’on a emprunté — la contraction du crédit. On ne se sent plus si intelligent
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Jusqu’à quel point les marchés mondiaux peuvent-ils s’enlaidir avant de retrouver leur beauté originelle ? Sur ce point, vos idées sont aussi bonnes que les nôtres — probablement meilleures, en fait. Mais dans la mesure où les suppositions sont… eh bien, vous savez comment elles sont… nous vous offrons une supposition : avant de s’améliorer, les choses vont s’aggraver
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Parlons franchement : 2008 va être une année boursière difficile — très difficile — à négocier. Il va falloir à la fois protéger votre argent… générer un rendement supérieur aux maigres 3,5% (à venir) du Livret A… et éviter que l’inflation — qui n’est de loin pas limitée aux "2%" annoncés par Mme Lagarde — ne vienne laminer votre capital
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A chaque fois qu’un accès de déprime plombe les indices et provoque un mouvement de repli jugé excessif, l’espoir d’un rebond technique est systématiquement déçu. Les vendeurs restent à l’affût de la moindre opportunité — un sursaut de 1% suffit à leur bonheur ! — et la tendance baissière reprend quasi inexorablement le dessus depuis le 28 décembre dernier
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La Banque centrale européenne est sur des charbons ardents. Jean-Claude Trichet a récemment essayé de s’expliquer. Nous n’avons pas le même objectif que la Fed, a-t-il affirmé. La Fed doit faire deux choses à la fois — protéger la valeur du dollar… et maintenir une économie saine et prospère. Notre mission, à la BCE, est simplement de protéger la valeur de la devise
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Les opérateurs, qui réduisaient progressivement leur exposition sur les actions depuis le 28 décembre 2007, semblaient n’attendre pour vendre à tout va que la confirmation d’un scénario de récession aux Etats-Unis (jugé probable à plus de 50% par Alan Greenspan). C’est chose faite avec le recul de 0,4% des ventes de détail aux Etats-Unis au mois de décembre, en plein rush de Noël
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"Les Américains réduisent radicalement leurs dépenses", déclare le New York Times. La nouvelle n’est pas encore officielle. Peut-être que le New York Times met la charrue avant les bœufs. Mais les preuves provenant des chaînes de magasins, des sociétés de cartes de crédit et des sondages sur la confiance des consommateurs pointent toutes vers la même direction — le bas. "A tous les niveaux de la société américaine", déclare le NY Times, "des ouvriers aux gens aisés", on dépense moins d’argent
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Epargne
La crise du subprime aura-t-elle une influence sur le monde réel ?
par Dan Denning 16 janvier 2008La crise du peso mexicain en 1994… les problèmes de LTCM et leur propagation en Asie en 1998… et même l’éclatement de la bulle technologique en 2000… Toutes ces bulles ont apparu et disparu, et le monde n’a pas cessé de tourner. Les rouages de l’industrie et les mécanismes du commerce ont continué à tourner eux aussi. Pourquoi est-ce que ce serait différent cette fois-ci
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Quoi qu’on en pense, dans les années qui viennent, le "mix énergétique" mondial va dépendre de plus en plus de l’agriculture… Et l’eau est au cœur de la question. Le secteur agricole pèse à lui seul 70% de la consommation mondiale. Les carburants verts ne se feront pas sans eau… et l’exemple de la Mer d’Aral, asséchée en une décennie par l’irrigation massive, nous rappelle qu’il n’y en aura pas pour tout le monde
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"Water is the next oil", répètent à l’envi les analystes en matières premières anglo-saxons. Ce n’est pas une exagération : selon certaines projections, d’ici à 50 ans, l’eau pourrait devenir plus chère que le pétrole. Même sans aller jusque-là, le potentiel de ce secteur est absolument gigantesque
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Ce n’est pas moi qui ai décidé de déménager en Europe… ou d’acheter une maison en France… ou un ranch en Argentine… Ce n’est pas moi la plus extravagante, dans cette famille. Nous vivions très simplement dans notre ferme, dans le Maryland, et tu as décidé de passer à la mondialisation".
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Alors que les acheteurs tentent malgré tout de reprendre la main à Wall Street, il n’est pas étonnant que leur choix se porte en priorité sur des titres peu concernés par la crise du subprime. Ils ramassent plus volontiers les technologiques laminées fin 2007 par les opérations de window dressing ou les blue chips ayant pris un mauvais départ en 2008.
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… certaines configurations de marché ont tendance à se reproduire, et cela pour des raisons psychologiques assez simples. Quand un grand nombre de personnes se retrouvent toutes à perdre ou à gagner beaucoup d’argent en même temps, leur réaction devient remarquablement prévisible ! C’est cette mécanique des paniques ou des euphories de masse que l’analyste technique cherche à déchiffrer dans l’historique des cours.
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Nous ne croyons pas que les gérants d’OPCVM ou les économistes — à l’image des autruches — sortent enfin la tête du sable pour découvrir, ô stupeur, qu’un terrifiant sortilège à provoqué à leur insu un brusque refroidissement climatique qui aurait transformé en quelques heures leur brûlante savane en banquise : ils ont probablement tenu les cours jusqu’au 21 décembre dernier pour sauver le bilan de l’année 2007.
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Epargne
Les sociétés de placement pétrolières reviennent dans la course
par La rédaction 14 janvier 2008Au cours des dix-huit derniers mois, le pétrole n’a cessé d’augmenter, mais les sociétés de placement dans le secteur du pétrole et du gaz n’ont pas suivi le mouvement — notamment au Canada. Ces titres à rendement élevé qui avaient autrefois beaucoup de succès ont perdu toute popularité fin 2006, lorsque le gouvernement canadien a brusquement décidé de ne plus les exonérer d’impôts sur les bénéfices.
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M. le Marché veut corriger. Il veut faire baisser les prix des actions… mettre les Etats-Unis en récession… et réduire le niveau de dette. M. Bernanke, par contre, veut l’en empêcher, craignant qu’avec tant de dettes en cours et des ménages aux finances si fragiles, toute correction se termine par une Crise du Sushi — ou pire !