L’or flambe, en hausse de plus de 40 % depuis janvier, mais cette envolée se déroule sur fond de dettes galopantes et de dépenses publiques incontrôlées.
Le Gold Express prend de la vitesse. The Telegraph rapporte :
« Warren Buffett déteste ça, mais investir dans l’or est un bon pari. »
Rien ne semble pouvoir l’arrêter : l’or se négocie actuellement autour de 3 740 $. Le 1ᵉʳ janvier, il valait encore 2 634 $, ce qui représente donc une hausse de plus de 40 %. De quoi réjouir les détenteurs du métal jaune… mais aussi les inquiéter. Car si les fusées montent en flèche, elles finissent souvent par retomber. Ou, pour reprendre une formule de Wall Street : les porcs finissent à l’abattoir.
A court terme, tout peut arriver. Essayons donc d’anticiper ce qui pourrait se passer à long terme.
Le récent discours de Donald Trump à l’ONU contenait quelques vérités, mais aussi beaucoup d’absurdités. Il n’a sans doute pas tort de dire que la grande crise climatique est en grande partie du blabla. Les scientifiques ne connaissent pas toute l’histoire des changements climatiques de la Terre. Même s’ils ont raison sur la partie qu’ils pensent maîtriser, une grande part demeure encore inconnue.
Le monde se réchauffe-t-il vraiment ? Les politiques mises en place en Europe peuvent-elles réellement enrayer le phénomène ? Les populations vivraient-elles mieux dans un monde plus froid ? Et surtout, le jeu en vaut-il la chandelle : faut-il dépenser autant pour « lutter contre le changement climatique » ? Personne n’a de réponse certaine à ces questions.
Trump pense que l’Europe « va droit en enfer » à cause de ses politiques énergétiques et migratoires. Peut-être. Mais il y a bien des chemins pour y arriver. Et le président américain semble oublier que les Etats-Unis ne sont pas sur une meilleure trajectoire : pendant que l’Europe dilapide des milliards dans des politiques énergétiques discutables, les Etats-Unis engloutissent des milliers de milliards dans des guerres sans fin. Et en matière d’immigration, ni les Etats-Unis ni l’UE n’ont de quoi se vanter.
Mais surtout, Trump a passé sous silence le problème le plus urgent : l’explosion des dépenses publiques. La démocratie est un système précieux. Mais dès que les électeurs découvrent qu’ils peuvent voter pour obtenir toujours plus d’argent… aux frais des autres, c’est le début de la fin. Et lorsque les gouvernements passent de l’argent réel à la planche à billets, plus rien ne les arrête : ils dépensent toujours plus et accumulent des montagnes de dettes – jusqu’au jour où tout explose.
Les dirigeants actuels repoussent l’inévitable. En Europe, on tente de resserrer les programmes sociaux… mais les électeurs en dépendent et refusent d’y renoncer. (En Argentine, les électeurs ont même accepté de soutenir un président décidé à leur retirer leurs « avantages gratuits ». Leur patience sera testée lors des élections de mi-mandat le mois prochain.)
Au moins, les Européens ont identifié le problème. Les Etats membres de l’UE ont convenu de limiter leurs déficits à 3 % du PIB. Mais la France a largement dépassé cette limite : 6 % l’an dernier, et elle semble prête à recommencer cette année.
Le Premier ministre était censé réduire les dépenses ; il a été évincé. Reuters rapporte :
« Les syndicats français font grève contre l’austérité, mettant Macron sous pression. »
Radio France ajoute :
« La France frappée par une dégradation de sa note de crédit alors que le nouveau gouvernement est confronté à des restrictions budgétaires. »
France 24 conclut :
« François Bayrou évincé du poste de Premier ministre après l’échec de son pari sur la confiance. »
La gauche promet plus de dépenses et veut pressurer les riches jusqu’au bout. La droite promet de sévir contre les immigrés et la criminalité. Les Européens se concentrent sur l’urgence climatique. Les Américains, eux, voient des ennemis partout : la Chine, les terroristes, les étrangers. Mais en réalité, tout le monde est dans le même bus, incontrôlable.
Trump a déclaré à l’ONU : « J’ai bâti la plus grande économie de l’histoire du monde. » Pourtant, rien ne le prouve. La croissance moyenne du PIB sous son mandat n’a été que de 1,4 % – le chiffre le plus bas depuis la Grande Dépression.
Inutile de vérifier chaque affirmation du président : l’essentiel est ailleurs. Si vous ne savez pas où vous êtes, vous risquez de foncer droit dans le mur. Et c’est bien ce qui menace les Etats-Unis.
Démocrates et républicains sont dans le même bus. Le chauffeur est aveugle… et il fonce vers un mur de briques. Les républicains dénoncent les dépenses des démocrates, mais aucun camp ne veut réduire l’ampleur de Medicare, la sécurité sociale ou le budget de la défense. Résultat : avec leur Big, Beautiful Budget Abomination (BBBA), ils s’apprêtent à ajouter 5 000 milliards de dollars de dettes sur la prochaine décennie.
Qu’est-ce qui explosera en premier ? Impossible de le dire. Mais il y a de fortes chances que quelque chose cède. Et le marché boursier pourrait bien être l’endroit où la mèche s’allumera.
L’analyste Charlie Bilello rappelle :
« Le ratio CAPE du S&P 500 a dépassé 40 pour la deuxième fois de l’histoire. La première fois, c’était en janvier 1999… juste avant l’éclatement de la bulle Internet. »
Cette entreprise refuse de miner son or…
Depuis près de 15 ans, elle accumule d’immenses gisements d’or… et n’a aucune intention de les exploiter.
Sa stratégie ? Bien plus ingénieuse que le simple fait de sortir le métal du sol.
A la lumière du contexte économique actuel – dettes record, banques centrales en panique, or à des sommets historiques – cette approche pourrait se transformer en l’un des plus grands coups de l’histoire du marché de l’or.
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