Durant les séances du milieu de la semaine dernière, l’or a perdu plus de 40 $ l’once, tandis que l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a récupéré 155 des 7 000 points qu’il a perdus depuis octobre 2007. Bravo au contingent des baissiers sur l’or/haussiers sur les actions ! Ils ont finalement remporté une victoire. Mais quel genre de victoire ont-ils obtenue
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Les ventes de maisons anciennes aux Etats-Unis ont chuté de 5,3% en janvier par rapport à décembre. Il y a à présent moins de ventes qu’à tout autre moment de ces 10 dernières années. Le prix médian d’une maison ancienne est 26% sous son sommet, nous dit-on. Mais en dépit des mauvaises nouvelles, les Américains ne sont pas tout à fait en "mode dépression"
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Les investisseurs doivent se sentir un peu comme des archéologues. Imaginez : vous êtes en train de faire des fouilles tranquillement dans le désert, quand soudain, vous mettez à jour ce qui semble être un morceau de patte de dinosaure. Vous continuez donc à creuser — pour découvrir non plus seulement une patte… mais deux… puis quatre… une queue… une tête… et ce que vous pensiez n’être qu’un fragment se révèle être une créature gigantesque tout entière, parfaitement momifiée sous le sable. Il en va de même pour cette crise
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Quelques beaux gains ont été observés sur les constructeurs et les valeurs BTP. Nous pouvons simplement imaginer que les mauvaises conditions de marché actuelles favorisent des stratégies de type "jeu de massacre". Saint-Gobain a continué d’être passé au laminoir (-8,25% jeudi soir) dans le cadre de ventes techniques liées aux préparatifs d’une augmentation de capital de 1,5 milliard d’euros
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Plongeon synchronisé dans les profondeurs des abysses
par Isabelle Mouilleseaux 27 février 2009Les propos récemment tenus par Georges Soros et Paul Volcker à l’université de Columbia ne m’étonnent pas. A dire vrai, je suis assez en phase avec le message qu’ils essaient de faire passer. En revanche, leur franchise, je dois bien vous l’avouer, m’abasourdit. Ces gens-là, habituellement posés, sont assurément tourmentés pour laisser échapper des petites phrases aussi révélatrices de leurs pensées profondes
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Les marchés sont en train de digérer le discours ambitieux que Barack Obama a fait cette semaine au Congrès américain. Il va diminuer de moitié le déficit des Etats-Unis, augmenter les dépenses, fournir une couverture maladie universelle, améliorer l’éducation, remplacer le pétrole par des énergies alternatives, introduire une taxe sur le carbone… et tout ça avant la pause déjeuner ! Tout cela nous amène au Capital Assistance Plan annoncé hier par le Trésor américain
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Oh… nous sommes de tels optimistes ! Jusqu’à présent, le Krach de 2009 suit une ligne parallèle au Krach de 1929… et au Krach de 1873. Tous trois ont commencé début septembre. Tous trois ont subi leur principale vague de ventes à la fin octobre. Et dans le cas de 1929 comme dans celui de 2009, un plancher de court terme a été atteint à la mi-novembre
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Coïncidence du calendrier, cette journée de mercredi était la première de la période de "stress test" aux Etats-Unis […] Les opérateurs européens n’ont retenu que le mot "stress" et probablement associé le mot "test" à la détection d’une maladie nécessairement incurable. Rien de tel n’est à déplorer pour l’instant ; cependant, la question d’une montée au capital des banques par le biais d’actions préférentielles qui dilueraient les actionnaires actuels continue de faire débat
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Les compagnies de géothermie suivent la hausse du baril de pétrole. Investir dans la géothermie de haute énergie, c’est une façon de suivre l’évolution des prix du pétrole sans avoir les problèmes des réserves et des ressources des compagnies pétrolières
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Pour les consommateurs américains, la confiance est à un plancher record. Et les investisseurs n’auront guère été réconfortés par les propos du chef de la Fed. Bernanke a annoncé que l’économie recommencerait à croître en 2010… mais uniquement si le système bancaire se stabilise. Bien entendu, Bernanke raconte n’importe quoi
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L’administration Obama évite soigneusement d’évoquer l’hypothèse d’une nationalisation de groupes bancaires — même si en pratique, et avec bientôt 40% du capital, Citigroup est bel et bien placé sous la tutelle de l’Etat pour une durée indéterminée. Le Dow Jones a également bénéficié du rebond de General Motors (+25,4%) qui est sur le point d’aboutir à un accord avec les syndicats automobiles
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La production électrique d’origine géothermique se développe par vagues successives. Chaque nouveau "choc pétrolier" déclenche la mise en route de nouveaux projets de centrales, qui conduisent quelques années plus tard à une vague de hausse de la production électrique d’origine géothermique
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Le secteur des mines d’or est à nouveau attractif, pour deux raisons principales. La première est en rapport avec une vision d’ensemble de la situation. La deuxième implique l’économie sous-jacente de l’exploitation de mines d’or, qui sont attractives même si le prix de l’or ne bouge pas
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Les actions se sont révélées être un mauvais pari, ces 12 dernières années. Elles sont de retour à leurs niveaux de 97… ce qui signifie que les investisseurs n’ont rien gagné pendant une douzaine d’année. Des actions pour le long terme ? Combien de temps faut-il attendre ? A présent, les marchés boursiers se délitent… une fois encore
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Ceux qui, comme nous, ont suivi l’inexorable agonie de Wall Street hier soir doivent commencer à se convaincre que ni la bonne volonté repentante de Timothy Geithner… ni les escadrons d’hélicoptères de la Fed, remplis de liasses de 100 $ fraîchement imprimées par le Trésor US… ni les plans de soutien aux emprunteurs en difficulté ne tireront les banques américaines du bourbier des créances douteuses
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Il ne reste qu’environ 100 000 milliards de dollars de richesse dans le monde. C’est du moins le chiffre que nous avons pu lire récemment. Nous avons également vu que la perte totale de richesse, suite à la crise financière mondiale, pourrait atteindre les 50 000 milliards de dollars. Telle était l’estimation de Rupert Murdoch. Et il n’est probablement pas loin du compte
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Quand l'incendie fait rage, la BCE surveille la facture d'eau !
par Philippe Béchade 23 février 2009Les intervenants ont salué la confirmation par Washington d’un rejet de principe des nationalisations et son souhait que les banques en difficulté se maintiennent dans le secteur privé… mais la question du sauvetage de Citigroup (qui s’effondrait au final de 22,3%) demeure ouverte
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Les obligations d’Etat sont assez répandues dans le portefeuille des particuliers, via les contrats d’assurance vie en euros. Toutefois, il vaut mieux prendre ses distances avec ce marché après la bulle de 2008, où elles étaient très recherchées par les institutions financières comme les fonds de pension. Aujourd’hui, les obligations souveraines sont devenues moins attrayantes