General Motors a des amis hauts placés… prêts à peser dans la balance de la justice de M. le Marché. Le constructeur a déjà emprunté 13,5 milliards de dollars. Il demande 30 milliards supplémentaires. Mais quel benêt irait prêter 30 milliards de dollars à une entreprise dont les auditeurs s’inquiètent de la voir faire faillite ? D’un autre côté, qui prêterait de l’argent à AIG à quatre reprises
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Comme le disait Bill il y a quelques jours, "le gouvernement fédéral américain — sous la direction de George W. Bush — s’est empressé d’offrir des baisses d’impôts… puis un plan de secours. Tout cela a coûté un peu plus d’un millier de milliards de dollars". De l’autre côté, nous avons les autorités européennes, qui semblent avoir choisi une tactique opposée : baisses de taux modérées, refus de renflouages, sauvetages, etc. Philippe Béchade décrivait la situation jeudi : au jeu du comment-traiter-le-malade, la Banque centrale européenne est "partisane d’un débit d’oxygène minimum pour ne pas accroître le risque d’embolie […]". Entre les deux, qui va l’emporter
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La descente aux enfers boursiers d’hier puise en fait sa source dans un facteur exogène — et totalement imprévu — que nous n’avions même pas songé à évoquer la veille : la Chine a annoncé mercredi matin la mise en oeuvre d’un second plan de relance, sauvant dans la foulée la mise aux places asiatiques puis occidentales. Mais quel plan de relance
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La course à la liquidité annonce une Saint-Barthélémy boursière
par La rédaction 6 mars 2009Tout au long de la décennie précédente, les stratégies spécialisées dans l’exploitation de grandes tendances, qui sont les plus liquides au sein de la gestion alternative, avaient représenté 40% dans la composition des fonds de hedge funds, contre seulement 16% à fin août 2008. Les niches visées par les investisseurs alternatifs se sont alors transformées en pièges de liquidités
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La question qui taraude tout investisseur aujourd’hui c’est de savoir qui de l’inflation ou de la déflation sera dominant au cours des deux prochaines années. La Banque d’Angleterre a déclaré au monde entier qu’elle allait imprimer pour 300 milliards de dollars de devises adossées seulement à du papier et de l’encre, et qu’elle utiliserait ces devises pour acheter des obligations gouvernementales. C’est choquant. Et pourtant, personne ne semble y prêter attention
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Le monde entier tourne maintenant ses yeux las… non pas vers ce bastion du libre-échange, les Etats-Unis d’Amérique, mais vers un pays qui n’a une semi-économie de marché depuis moins d’un quart de siècle […] Quelle excellente époque vivons-nous ! Quasiment tous les gros titres nous donnent envie de boire un verre. Et nous allons enfin assister à une chose dont on n’entend parler que dans les livres d’histoire… une Grande Dépression
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Ceux qui s’attendaient à une performance honorable mais pas tonitruante de Wall Street n’ont pas été démentis. Le rebond des valeurs américaines n’a pas excédé les 2,4% au final (en prenant le S&P500 ou le Nasdaq comme référence), voire 2,25% pour le Dow Jones. La hausse avait pourtant bel et bien atteint ou dépassé les 4% vers 20h15, au moment où la Fed a dévoilé le contenu de son Beige Book
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L’économie tout entière menace d’être ruinée par la devise fiduciaire — de l’argent créé "en l’échange de rien" provenant des banques centrales […] Neuf pays — un bloc est-européen — se sont rassemblés et sont venus trouver le Conseil de l’Europe pour lui demander de l’aide. Ils ont déclaré avoir besoin de 380 milliards de dollars pour se sortir de cette crise. Angela Merkel, parlant au nom des Français et des Allemands, a dit non
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Des plans de relance gigantesques ont été mis en place. Ils sont financés par l’endettement public. Leurs effets tardent à se faire sentir. Et l’évidence crève les yeux : les chômeurs ne seront pas des consommateurs. L’immense cohorte internationale des chômeurs mis à pied par les banques, les constructeurs automobiles et l’industrie des matières premières
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Le CAC 40 s’est replié mardi de 1,04% et clôturait très précisément au niveau du gap historique resté béant depuis le 13 mars 2003 à 2 554 points. Le rapide revirement à la baisse de Wall Street a tué dans l’oeuf la tentative de rebond technique du début de la matinée et du milieu de l’après-midi […] A la mi-séance, le Dow Jones tentait un rebond… mais il était trop tard pour soutenir les places européennes
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Il existe un risque de krach obligataire sur les emprunts d’Etat. Aussi est-il préférable de reporter son choix vers des obligations d’émetteurs privés, qui, mieux rémunérées, permettent d’amortir le choc de l’éventuel krach […] que vous subirez de façon moins violente si vous possédez déjà un contrat d’assurance-vie. La plupart des contrats sont composés d’une majorité d’emprunts d’Etat, qui, ayant été acquis depuis de nombreuses années, ont chacun une maturité différente
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HSBC ferme toutes ses activités de finance de consommation aux Etats-Unis — environ 600 agences dans le pays. La Californie déclare subir "une avalanche de pertes d’emploi". Partout aux Etats-Unis, les allocations chômage sont à des sommets records. AIG reçoit 30 milliards de dollars de renflouement supplémentaires. Selon le New York Times, l’opération reviendrait à "étayer un château de cartes"
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Autrefois considéré comme la star des économies émergentes de l’est, le Vietnam a vu tous les investissements étrangers directs, jusqu’à la dernière piécette, être aspirés hors du pays l’année dernière. Par conséquent, vous ne serez pas surpris d’apprendre que la courbe de sa Bourse ressemble plus à une nouille chinoise qu’aux solides prévisions paraboliques promises autrefois
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Le CAC 40 affiche désormais -58% par rapport à ses sommets de l’été 2007, -50% par rapport à son zénith de la mi-mai 2008 et -19,8% depuis le 1er janvier. L’indice se retrouve déjà en situation d’aligner un neuvième mois de repli sur une série de 10 et un septième consécutif : la dégringolade s’apparente à un puits sans fond
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Voilà la nouvelle administration avec un nouveau renflouage de 825 milliards de dollars — le genre de budget qui nous coupe le souffle. Les républicains se préparent à la bataille. Ils doivent une grande partie de leur carrière aux contrats militaires et attendent avec impatience de pouvoir occuper des sinécures dans des sociétés de défense, si les électeurs en venaient à piger le truc et les virer de leur poste actuel
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Il ne fait aucun doute que gouvernement américain aurait tout intérêt à maintenir les cours de l’or à un niveau raisonnable ; ou, plus précisément, à contenir le mouvement haussier de l’or. C’est dans son intérêt, parce que c’est l’intérêt du dollar. Il serait donc dans l’intérêt des pouvoirs publics américains d’exercer sur quelques grandes banques des pressions bien senties
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Le coup de massue qui s’est abattu sur les places occidentales vendredi provenait du département du Commerce américain avec une révision à la baisse du PIB américain : -6,2% contre -3,8% en première estimation. Ce chiffre fait immédiatement penser à une dépression plutôt qu’à une récession, surtout si l’on tient compte d’une consommation des ménages qui s’effondre
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Si les banques américaines shortent l’or, c’est qu’elles sont convaincues de la baisse du cours de l’or… à moins que… à moins "qu’elles ne tentent depuis des mois de manipuler le cours en le maintenant artificiellement bas"… nous explique monsieur Crottaz. Nous sommes ici dans la théorie du complot. Pure et dure