Le successeur de Greenspan veut avoir son portrait en couverture du TIME tout autant que son ancien patron. Il est décidé à vaincre la crise. S’il y parvient, le TIME lui décernera probablement le titre d’Homme de l’Année. S’il échoue, nous lui décernerons probablement le titre de Crétin de l’Année. Il a essayé de baisser les taux. En fait, il les a plus baissés que Greenspan
Epargne
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Les signes d’effondrement et de faillites d’Etat se multiplient en effet de l’Espagne à l’Irlande en passant par de nombreux pays d’Europe de l’Est. "La France et l’Allemagne pourraient elles aussi se retrouver [dans le pétrin]. Elles ont accroché leurs wagons à tous ces pays marginaux aux franges du continent ; à présent, on dirait bien qu’elles vont devoir sortir… et pousser". Pendant ce temps, le dollar se maintient… le pétrole hésite… et l’or, en revanche, est en pleine forme
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Non, ce n’était pas un phénomène de déjà-vu ni une version boursière du film Un jour sans fin : la séance d’hier a été un véritable bis de celle de mercredi — les applaudissements en moins, la crispation en plus. Elle a en effet clôturé en tout juste négatif de 0,05% malgré des gains résiduels au cours du dernier quart d’heure et des volumes d’échanges parfaitement identiques. Les opérateurs n’ont pas pu se consolider avec une volatilité de tous les diables
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Aujourd’hui, tout est simple quand on est une grosse institution : quand on a un problème de trésorerie, on demande une rallonge. Ainsi, Fannie Mae va demander jusqu’à 16 milliards de dollars au Trésor américain — rassurez-vous, il s’agit juste de rééquilibrer son bilan. Freddie Mac, un peu plus gourmand, a redemandé 30 à 35 milliards de dollars au Trésor après avoir déjà obtenu une première tranche de 13,8 milliards
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En 2008, sa Bourse a perdu 60% de sa valeur. La roupie a perdu 20% contre le dollar. Un nombre record d’investisseurs étrangers s’est retiré. Les meilleures entreprises indiennes se sont retrouvées en difficulté. Le blocage économique mondial a mis une grande claque à l’Inde. La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : faut-il acheter indien
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"Greenspan approuve la nationalisation", titre un journal. Eh bien, voilà qui règle la question, à la Chronique Agora. Si Greenspan est pour, nous sommes contre. Personne n’est plus responsable qu’Alan Greenspan de la crise financière mondiale actuelle et de la dépression qui s’annonce
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Avec la crise économique et les différentes annonces de plans de relance — dans lesquels seront dépensés des milliards d’euros et de dollars que les pays n’ont pas — la guerre a tendance à se déplacer sur le terrain des notations et des monnaies des pays. Ces montagnes de dettes qui vont s’accumuler risquent de les fragiliser à un autre niveau, autrement plus important
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Les taux d’épargne grimpent aux Etats-Unis. Le déficit commercial diminue. Ce sont des tendances saines à long terme… mais difficiles à gérer durant une dépression. Les revenus ne sont pas les seuls à chuter ; les PER font de même. Les prix des actions s’adaptent non seulement à la baisse des revenus mais aussi à la psychologie d’une dépression
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Le taux de chômage aux Etats-Unis devrait quant à lui augmenter de 8,5% à 8,8%, contre une estimation de 7,1% à 7,6%. Mais cela n’affecte pas le dollar, qui grimpait encore de 0,5% à 1,2560/euro (1,2515 au plus haut). Le billet vert profite de la désagrégation des devises des pays émergents partenaires de la Zone euro, sans oublier les avertissements de Bruxelles pour cause de déficits excessifs
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Wall Street a subi sa seconde plus sévère correction de l’année 2009 mais surtout la plus lourde de conséquence : le Dow Jones plonge de 3,8% à 7 552 points et pulvérise ainsi son plancher annuel 2009. L’indice phare rejoint ses plus bas absolus de l’année 2008, mais ce n’est pas le pire […] Tous les indices américains qui ont tenté de limiter la casse à une demi-heure de la clôture n’ont en fait repris de la hauteur que pour mieux rechuter
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Les chiffres qui sont cités à l’occasion de la crise dépassent l’entendement. Pêle-mêle : 700 milliards de dollars pour le premier plan de sauvetage Paulson ; 60 000 milliards d’encours pour les credit default swaps, qui sont les contrats d’assurance contre un risque financier, l’équivalent du subprime appliqué aux entreprises […] Mais d’où vient cet argent
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Les marchés de 2009 : beaucoup d’offres, peu de demande. Aux Etats-Unis, le S&P a bouclé six trimestres de croissance négative et enregistre désormais le premier trimestre de revenus négatifs de toute son histoire. Parfaitement, cher lecteur : prenez toutes les entreprises du S&P. Additionnez leurs revenus. Soustrayez leurs pertes. Résultat : une perte nette
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Après une entrée en récession au troisième trimestre 2008, le Japon connaîtra probablement une dépression en 2009 […] Le salut de l’archipel ne viendra pas d’une quelconque résilience de la Chine. Cette dernière enregistre une chute d’un tiers des investissements directs étrangers (-32,6%) en janvier par rapport à l’an passé alors que les multinationales réduisent considérablement la voilure face à une consommation en panne dans les pays occidentaux
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Ressources en pétrole : faire de la Californie un nouveau Golfe
par ingridlabuzan 17 février 2009Avant la crise, la Californie était l’état le plus peuplé et le plus riche des Etats-Unis. Maintenant qu’il est presque en faillite, certains regardent avec avidité ses réserves de pétrole. Les compagnies pétrolières lorgnent sur les réserves sous-marines enfouies à proximité des côtes. La région est en effet riche en pétrole
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"Le pire ralentissement depuis 50 ans", titrait le Financial Times le week-end dernier. "Les données révèlent que la récession est pire qu’on le craignait". Et elle ne pèse pas encore de tout son poids sur l’économie. Une correction prend du temps… surtout quand la récession n’est pas uniquement cyclique, mais structurelle. Toute la structure de l’économie mondiale est en train d’être remaniée
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Cette mi-février est marquée par la multiplication des signaux de ralentissement économique en Europe mais aussi par la publication de chiffres moins mauvais que prévu aux Etats-Unis. Wall Street n’en a pas profité la semaine dernière : les investisseur demeurent dubitatifs sur l’efficacité des mesures de relance et jugent la mise au point du TARP 2 — présenté au Congrès mercredi par Timothy Geithner — très laborieuse et pleine de zones d’ombre
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Où est donc le grand rebond post-krach ? Il y a pas mal d’affaire à faire en ce moment. Mais le fait de se dire que telle ou telle action vaut 60 $ quand on l’achète 30 $… pour la voir tomber immédiatement à 20 $ et finalement clôturer à 10 $… n’aide pas vraiment à se sentir mieux. Cela me rappelle ce que ce bon vieux Benjamin Graham avait l’habitude de dire du marché
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L’or grimpe, faisant fi de la corrélation historique qui l’unit au dollar. Mais le dollar n’est pas le seul élément à peser sur le cours de l’once d’or. Bien d’autres vents soufflent contre l’or actuellement. Pourtant, envers et contre tout, l’once affiche une santé insolente, revenant en quelques semaines de 690 $ l’once à 945 $