Objectif d’inflation de 2 % de la Fed : que du vent ?
L’objectif officiel d’inflation des prix de 2 % sans cesse revendiqué par la Réserve fédérale n’est guère plus qu’un slogan politique.
Ryan McMaken est rédacteur confirmé au Mises Institute. Diplômé d'économie et de sciences politiques de l'université du Colorado, Ryan a été économiste au sein de la division de l'immobilier du Colorado de 2009 à 2014. Il est également l'auteur de Commie Cowboys: The Bourgeoisie and the Nation-State in the Western Genre.
L’objectif officiel d’inflation des prix de 2 % sans cesse revendiqué par la Réserve fédérale n’est guère plus qu’un slogan politique.
Si le travail d’un employé peut être effectué plus efficacement en utilisant des outils permettant de gagner en productivité, qu’est-ce qu’implique la théorie du salaire équitable ?
Que la banque centrale ait un objectif d’inflation n’est pas anodin : cela détermine sa politique, et a donc une influence sur la santé de la monnaie, celle l’économie, ainsi que celle de votre épargne.
Depuis dix ans, la Fed affiche un objectif d’inflation annuelle, objectif qui guide sa politique monétaire. Cela aurait pu n’être qu’une évolution mineure des indicateurs surveillés par la banque centrale, mais, en réalité, cet ajout a tout changé.
Que se passera-t-il si l’inflation dépasse trop largement le taux recommandé de 2% ? Pas de souci : les banques centrales décréteront simplement que le « bon taux » est en réalité supérieur… Tant mieux pour les marchés actions, tant pis pour les épargnants !
Pourquoi la Fed ne passe-t-elle pas à une politique monétaire un peu moins accommodante – alors même que les conditions économiques et l’inflation devraient l’y pousser ?
Qui irait s’inquiéter des dépenses publiques, parmi les citoyens… puisque l’argent de l’Etat est utilisé pour financer allocations et programmes d’aide ? Et pendant ce temps, la dette continue de grimper…
Les dépenses publiques s’envolent, les déficits budgétaires atteignent des niveaux sans précédent depuis la Deuxième guerre mondiale… mais visiblement, cela n’inquiète personne.
L’Union européenne et les Etats-Unis… et si on inversait les rôles ? Le Brexit aurait-il eu lieu ? Une nouvelle Guerre de sécession se serait-elle produite ?
On dit souvent que l’Union européenne est à la traîne des Etats-Unis… mais il y a un domaine – surprenant – où l’UE prend la tête… Au cours des dernières…
Malgré des annonces triomphales (et beaucoup d’optimisme), un examen approfondi du marché de l’emploi US démontre que la fameuse reprise en « V » n’est qu’un mirage…
L’incertitude fait partie de la vie – pour les investisseurs, pour les entreprises, pour les citoyens. Essayer de la maîtriser a des effets considérablement nocifs.
Entre interventions gouvernementales et incertitudes générales, la vie des entreprises – et le sort de l’économie – est en suspens. Préparez-vous à des temps difficiles.
La Fed se démène pour maintenir l’équilibre du système, mais c’est sans compter avec un « léger » problème au niveau des bons du Trésor US…
La Fed et son QE-qui-n’en-est-pas-un n’ont pas fini de faire parler d’eux : la situation s’aggrave sur les marchés, et les acheteurs étrangers ne sont plus au rendez-vous pour le T-Bond US.
Alors que les tensions se sont momentanément apaisées en Iran, un retour sur la situation de fond s’impose.
Elle a beau le nier « officiellement », la Fed commence à se faire du souci pour la liquidité sur les marchés – et ses actions le prouvent.
La France est championne du monde des dépenses sociales… mais des chiffres montrent que cela ne se reflète guère dans le niveau de revenus des citoyens.