Chaos politique : quelles conséquences sur les marchés ?
Nos OAT annoncent des temps plus difficiles pour le refinancement de notre dette.
Rédacteur en chef de « La Chronique Agora » et de « La Lettre des Affranchis », Philippe Béchade rédige depuis 2002 des chroniques macroéconomiques et boursières. Il est également l’auteur d’un essai, Fake News, qui fait office de manuel de réinformation sur les marchés financiers. Arbitragiste de formation, analyste technique, il fut en France dès 1986 l’un des tout premiers traders et formateur sur les marchés à terme. Intervenant régulier sur BFM Business depuis 1995, rédacteur et analyste contrarien, il s'efforce de promouvoir une analyse humaniste, impertinente et prospective de l’actualité économique et géopolitique.
Nos OAT annoncent des temps plus difficiles pour le refinancement de notre dette.
S’agirait-il d’un scénario cousu de fil blanc ?
La stratégie choisie pour faire oublier les contrariétés actuelles aux Français est celle d’une menace de guerre imminente…
A quelques jours des élections européennes, les politiques européens jouent tous la carte d’une guerre mondiale imminente pour manipuler les votes.
Le pire contre-pied, c’est celui qu’on a pas vu venir, celui qui n’était pas prêt de se produire, et contre lequel personne n’était couvert.
Un bon calcul politique, c’est d’abord et surtout un calcul bien cynique.
Nos PME déposent le bilan à un rythme qui se rapproche de 500 par mois… et ce sont celles-là qui devraient constituer le principal moteur des créations d’emplois en France.
Quatre baisses de taux se sont évaporées en quatre mois, mais le S&P ou le Nasdaq se payent 11 à 12% plus cher que le 1er janvier.
L’avenir nous dira si c’est une bonne stratégie pour les Etats-Unis de livrer une guerre commerciale à la Chine…
Alors que Wall Street est en forme (merci Apple), les Etats-Unis et la Chine font face à une menace grandissante qui appauvrit leur population…
Et si c’était fait exprès ? Des données apparemment contradictoires se télescopaient, ce mardi 30 avril… et nous résistons difficilement à la tentation de recourir à la figure stylistique humoristique qui consiste…
Et les grands perdants sont comme d’habitude les populations sacrifiées sur l’autel d’intérêts financiers et d’ambitions politiques.
Quand le cache-misère de l’auto-entrepreneuriat ne cache plus rien…
Quelque chose a craqué à la veille du week-end… Après cinq séances de repli, les investisseurs ne sont pas venus « payer les creux ».
On fonce vers le platane, klaxon hurlant !
Faire (un peu) peur, et faire passer un message (que les marchés avaient bien anticipé)…
Wall Street surferait-il sur une désinflation d’origine migratoire ?
Quels sont les moutons que l’Etat compte tondre encore plus ras ?