Les banques centrales doivent-elles répondre à l’augmentation de la demande de monnaie ?
Toute intervention de la banque centrale dans ce processus ne fait qu’alimenter des cycles économiques artificiels…
Membre du Mises Institute, Frank Shostak dirige le cabinet de conseil et de recherche économique AAS Economics (Applied Austrian School Economics), qui réalise pour ses clients des analyses approfondies de la situation macroéconomique et des marchés financiers internationaux. Plusieurs de ses articles ont été publiés dans le Wall Street Journal ainsi que différentes revues académiques à travers le monde.
Toute intervention de la banque centrale dans ce processus ne fait qu’alimenter des cycles économiques artificiels…
Contrairement à l’opinion populaire, la déflation est bénéfique pour l’économie.
Le système monétaire actuel se dirige vers un effondrement.
A mesure que le stock de capital se détériore, les symptômes de la stagflation deviennent de plus en plus apparents.
Ou bien, au contraire, sont-elles destructrices de richesses ?
L’économie comportementale remet en question la rationalité des choix des consommateurs. Une idée qui aboutit très vite à plus d’intervention étatique.
Vous voulez de véritables baisses d’impôts ? Il faudra forcément une réduction des dépenses publiques en parallèle…
Une réduction du chômage par le biais d’une hausse des dépenses publiques permet-elle vraiment de stimuler la croissance de l’économie ?
« L’atterrissage en douceur » est un mythe qui va finir par disparaître sous le poids de la réalité. Les interventions des banques centrales ne font qu’ajouter au problème.
Au-delà d’une méthode de calcul discutable, l’intérêt du PIB est surtout plombé par les politiques monétaires laxistes des banques centrales, qui favorisent aussi bien les bulles que les krachs.
Le PIB et son taux de croissance sont régulièrement présentés comme les ultimes mesures de la bonne ou mauvaise santé d’une économie. Pour les obtenir, il faut cependant ignorer quelques paramètres assez importants…
Pour résoudre la crise actuelle, certains économistes poussent à encore plus d’aides de l’Etat et d’argent créé par les banques centrales. Des politiques qui ont déjà échoué, pour une raison simple…
La Fed a-t-elle été en partie responsable de la Grande Dépression qui a frappé les Etats-Unis dans les années 1930 ? Si c’est le cas, elle pourrait très bien causer une nouvelle dépression de la même ampleur, en appliquant les mêmes méthodes…
Pour déterminer comment les prix ont évolué d’une période à l’autre, il faut utiliser des outils statistiques comme les indices de prix à la consommation, dont le fameux « panier de la ménagère ». Mais qu’est-ce que ce panier mesure vraiment ?
L’une des principales missions de la Fed est de maintenir la stabilité des prix, qui est souvent considérée comme l’un des facteurs essentiels pour garantir la bonne santé d’une économie. Mais est-ce si évident ?
C’est lorsque la crise surviendra que les conséquences d’années de mauvaise politique monétaire se feront vraiment sentir.
Les banques centrales ont depuis des décennies la même réponse pour faire face aux crises : toujours plus de création monétaire. En pratique, cela ne résout rien.
Les modèles élaborés par les économistes ne sont pas infaillibles – surtout lorsqu’ils concernent les grands cycles économiques. Il convient donc de les prendre avec prudence, surtout lorsqu’il s’agit de déterminer la gravité d’une crise ou l’ampleur d’un boom.