Un millier de docteurs en économie, et voici le résultat
Pour accomplir ses missions et prendre des décisions, la Fed emploie quantité d’économistes supposément qualifiés. Alors pourquoi avons-nous l’impression qu’elle ne sait pas où elle va ?
Pour accomplir ses missions et prendre des décisions, la Fed emploie quantité d’économistes supposément qualifiés. Alors pourquoi avons-nous l’impression qu’elle ne sait pas où elle va ?
Face à la surévaluation des actifs financiers et l’inflation qui accélère, la Fed devra prendre des décisions impopulaires… Ou laisser la situation se dégrader encore plus.
Dans le meilleur des cas, elles parviendront à maintenir la situation, et dans le pire, elles provoqueront une crise grave… Mais, dans tous les cas, il peut être utile de s’adapter et limiter cette dépendance.
Les analyses varient sur la réponse que la Fed apportera à la crise de l’inflation : d’un côté, ceux qui pensent qu’elle finira par prendre la bonne décision, et de l’autre…
Après avoir étendu leur contrôle des taux longs aux taux courts, les banques centrales font face à d’importantes conséquences, si jamais elles laissaient ces taux repartir à la hausse.
Que la banque centrale ait un objectif d’inflation n’est pas anodin : cela détermine sa politique, et a donc une influence sur la santé de la monnaie, celle l’économie, ainsi que celle de votre épargne.
La monnaie a changé de forme au fil du temps, en fonction de ce à quoi elle était rattachée. Nous voyons désormais ce qu’il se passe quand elle n’est rattachée à rien.
Depuis dix ans, la Fed affiche un objectif d’inflation annuelle, objectif qui guide sa politique monétaire. Cela aurait pu n’être qu’une évolution mineure des indicateurs surveillés par la banque centrale, mais, en réalité, cet ajout a tout changé.
Avec le taper de la Fed, entre autres, il semble qu’un pic de masse monétaire ait été atteint. Cela aura des conséquences sur le dollar, et donc sur la stabilité de l’économie mondiale.
La création monétaire par les banques centrales ne date pas d’hier mais, pourtant, l’inflation n’a commencé à accélérer que cette année. Le mouvement est-il désormais impossible à contrer ?
Les Etats-Unis ne se sont pas enrichis pendant la crise. Pourtant, la Fed semble sortir des milliards de dollars de son chapeau. Le problème, c’est que les vrais magiciens ne dévoilent jamais leurs astuces…
La Fed a « aidé » l’économie durant la crise du Covid en rachetant 120 Mds$ par mois de dette publique US… Sauf qu’en réalité, elle a causé de nouveaux problèmes qui pourraient justifier de faire repartir « l’aide » à la hausse…
Les marchés ont réagi début novembre à l’annonce du taper de la Fed avec une hausse des actions et une baisse des rendements obligataire… Ou était-ce plutôt suite à l’annonce de la Banque d’Angleterre, qui a renoncé à augmenter ses taux ?
C’est lorsque la crise surviendra que les conséquences d’années de mauvaise politique monétaire se feront vraiment sentir.
Les banques centrales ont depuis des décennies la même réponse pour faire face aux crises : toujours plus de création monétaire. En pratique, cela ne résout rien.
Si les prix de l’énergie et les problèmes d’approvisionnement sont pointés du doigt en ce moment, il existe aussi des sources d’inflation qui n’ont rien de transitoire.
Le mythe de la crédibilité des banques centrales est bien utile, mais n’est qu’un mythe. Dans la réalité, il y a bien longtemps que les autorités monétaires n’ont plus de choix.
Mois après mois, les chiffres de l’inflation croissent, et les responsables politiques ou économiques soutiennent à chaque fois qu’ils finiront par retomber. Qu’en est-il vraiment ?