La dégradation conjoncturelle dans le secteur de l’immobilier devient globale ; le second pays le plus exposé à une correction de grande ampleur est l’Angleterre. Selon une enquête d’Halifax, la banque classée numéro un du crédit aux particuliers outre-Manche, les prix des logements résidentiels ont brusquement chuté de 2,5% en mars, contre un recul de 0,5% anticipé. Ce mouvement était prévisible après 170% de hausse en 10 ans
USA
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Où trouve-t-on, dans le capitalisme, l’idée qu’on peut dépenser plus qu’on ne gagne ? Où, dans la vision d’Adam Smith, se cache l’idée que les étrangers subventionneront votre niveau de vie — indéfiniment ? Où, dans le concept de "laisser faire", trouve-t-on la notion que les banques centrales empêcheront les corrections en contrôlant le prix de la monnaie ? Qu’est-il arrivé à tout le sturm und drang ? Où est la "destruction créative" de Schumpeter ?
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Le crédit à la consommation a grandi et est devenu méchant. Jusqu’en 1980, la dette totale des marchés du crédit, aux Etats-Unis, n’avait jamais dépassé les 130% du PIB. A présent, elle est supérieure à 330%. Et les contrats dérivés basés sur le crédit ont crû encore plus rapidement. Il y a actuellement l’équivalent de 45 000 milliards de dollars de credit default swaps, par exemple ; ils ont été multipliés par neuf au cours des trois dernières années.
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Votre correspondante revient du Texas… et cet état qui se veut "plus grand que les autres" me laisse un sentiment mitigé. San Antonio, la ville où nous avons séjourné, a une longue histoire espagnole et mexicaine — ce qui lui confère une atmosphère quasi-européenne qui la différencie de bon nombre de villes US. L’hospitalité y est aussi chaleureuse que la météo… et les sites touristiques ne manquent pas, à commencer par l’emblématique Fort Alamo, théâtre de la bataille mythique entre Texans et Mexicains.
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C’est parce qu’elles n’ont pas été seules à monter ce coup. Ont participé à la grande arnaque : les gérants, qui ont placé dans des fonds "sans risques" ces bombes à retardement ; les agences de notation, qui ont crié au loup une fois la meute passée ; et bien sûr, les autorités suprêmes de contrôle, qui n’ont absolument pas joué leur rôle. Le contrôle des grands établissements n’est pas monnaie courante et demande moult précautions.
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Voilà que nombre d’experts en tous genres et autres prélats de la finance nous parlent aujourd’hui d’une "crise financière" qui serait en fait liée à une "crise de foi" en ces fameux crédits hypothécaires américains (subprime) — ladite "crise de foi(e)" ayant cependant provoqué bon nombre de jaunisses chez les banquiers qui auraient abusé à l’indigestion de ces paniers (gourmands) de dettes titrisées.