Beaucoup de dirigeants de grandes banques s’évertuent à affirmer encore aujourd’hui que les difficultés sont derrière nous. Est-ce de la méthode Coué ? Tout le laisse à penser. Car les vrais professionnels qui n’utilisent pas la langue de bois s’accordent à dire que l’essentiel va se produire au second semestre et au début de l’année 2009
secteur financier
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En novembre dernier, la banque Wachovia valait plus de 100 milliards de dollars. Il y a deux semaines de ça, elle valait 20 milliards de dollars — après avoir admis des pertes de plus de huit milliards au second trimestre. Mais youpi… la semaine dernière, elle était revenue à 37 milliards de dollars
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L’économie mondiale ralentit. Le système financier mondial tombe en pièces. Toute la situation est un véritable bourbier… un désastre pour les investisseurs… une catastrophe pour les propriétaires immobiliers… un Waterloo pour l’industrie financière. Mais c’est une aubaine pour nous
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Les principales places boursières mondiales subissent un déclin majeur. Les plus durement atteintes pour l’instant sont celles d’Extrême-Orient. Parmi les marchés asiatiques, seul le Vietnam semble être en rémission
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Le Dow a repris sa baisse. Les commandos de la déflation ont continué leur contre-attaque. C’est la guerre. Et la guerre, c’est l’enfer, comme l’a dit le général Sherman avant de réduire Atlanta en cendres. Le pétrole est stable. L’or reprend du poil de la bête. Ces derniers jours, les combats les plus durs ont eu lieu dans le secteur financier
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Freddie Mac et Fannie Mae sont au grand empire américain ce que l’East India Company était à l’empire britannique au 19ème siècle… et la Compagnie de Louisiane était à la France au 18ème siècle. Gigantesque, stupide, et probablement fatal
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Epargne
Comme on se débarrasse d'un fond de pastis un peu tiédasse…
par Philippe Béchade 2 juillet 2008Si nous n’avions tant disserté sur les causes d’un futur effondrement des indices boursiers depuis le début du mois de mai dernier, nous éprouverions une certaine allégresse en passant en revue la liste des facteurs négatifs qui plombent l’ambiance sur les marchés financiers
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Vous avez déjà regardé CNBC ou toute autre chaîne à thème économique et financier ? Heure après heure, des gros titres sinistres défilent sur la bande qui se déroule en bas de l’écran tandis que, heure après heure, des "analystes" mécaniquement optimistes poussent les spectateurs à acheter des actions. Aussi incroyable que cela puisse paraître, M. le Marché fait souvent confiance aux analystes
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Beaucoup d’ingrédients plutôt appétissants — pour les amateurs de saveurs corsées — mijotaient dans la marmite baissière depuis lundi ; il y avait notamment la résurgence du syndrome des subprime frappant le secteur bancaire aux Etats-Unis… les dernières déclarations de J.C. Trichet évoquant la contagion de la crise du crédit à des secteurs d’activité "non reliés au secteur initialement touché"… la chute des ventes de détail (-0,6%) dans l’Euroland au mois d’avril… les anticipations de resserrement du loyer de l’argent (+50 points en moyenne) de part et d’autre de l’Atlantique avant la fin de l’année 2008
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Nous nous préparons à ce que les marchés donnent plusieurs fausses alertes courant 2008. Les vacanciers ont vu un grand requin blanc longer la plage et ne remettront pas les pieds dans l’eau tant qu’ils ne seront pas sûrs d’y être en sécurité. Leur confiance va augmenter au fur et à mesure que le temps passe ; cependant, ce n’est pas parce qu’on n’a pas vu de nageoire dorsale depuis un petit moment que le requin n’est plus là. Nous pensons que ce requin traîne toujours le long des plages locales et qu’il n’est pas prêt de partir
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L’époque actuelle met nos certitudes à mal. Les actions et l’or vont dans des directions opposées — opposées à celles que nous pensions leur voir prendre. Les actions semblent vouloir grimper. L’or voulait baisser depuis longtemps ; il est passé à l’acte. Mais si nous avons raison, la ‘flation est inévitable dans le système financier
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Bernanke devrait avoir honte d’être encore assis là. Vous savez, j’ai lu le Federal Reserve Act. Il n’y est écrit nulle part que [la Banque Centrale] est censée renflouer les banques d’affaires ! Il n’y est pas écrit non plus qu’on doit renflouer Wall Street. Leur mission, c’était de garder une devise solide, puis de créer de l’emploi — d’aider l’emploi. Mais il n’est dit nulle part "renflouez les banques d’affaires".
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A présent, une sorte de guerre financière semble avoir été déclarée. Selon nous, il ne s’agit pas simplement d’une guerre entre l’inflation et la déflation… mais d’une guerre de Liquidation Totale… durant laquelle les énormes dettes accumulées durant la phase d’expansion du cycle du crédit — soit entre 1980 et 2007, en gros, et en majorité en Occident, mais surtout aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne — seront passées en pertes et profits et effacées à coups d’inflation
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Jamais dans toute l’histoire de l’économie américaine tant de gens avaient été autant endettés de tant de façons différentes. Maintenant que le crédit fuit l’économie américaine comme les PDG de la finance fuient leurs responsabilités, l’économie va devoir lutter pour sa survie. Et la baisse des prix de l’immobilier ne va pas lui faciliter la tâche
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"Comment est-ce qu’on appelle le fait de voir les actions de la cinquième plus grande banque d’investissement [des Etats-Unis] s’échanger 50 $ le jeudi et 3 $ le lundi suivant ?" demande Jim Cramer. "Moi, j’appelle ça un plancher". Bien entendu, tout le monde affirme avoir vu le plancher des cours, sur les places américaines, en janvier… et le plancher du secteur financier lorsque les propriétaires de Bear Stearns ont paniqué et accepté de vendre la société pour 2 $ l’action… un prix ensuite revu à la hausse
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Les Ides de mars, c’était samedi dernier. Une fois terminées, il y avait un nouveau cadavre ensanglanté sur le sol : celui d’un des plus grands acteurs de Wall Street — Bear Stearns. Hier, nous parlions d’une rumeur selon laquelle une grande société de Wall Street était en difficulté — la véritable raison, apparemment, des 200 milliards de dollars de prêts supplémentaires de la part de la Fed. La nouvelle a éclaté au grand jour : Bear Stearns a reçu "l’Appel de Marge de l’Enfer"
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Ne me dites pas quand je mourrai, déclare Woody Allen. Dites-moi simplement où ça se produira… j’éviterai d’y aller. En l’an de grâce 2008, l’argent des investisseurs ira mourir dans de nombreux endroits. Bien entendu, si nous savions vraiment où ces morts se produiront, nous ne serions pas en train d’écrire ces lignes. Il n’est pas donné à l’homme de connaître son destin. Ni même celui de son argent. Mais nous sommes à l’époque de l’année où les éditorialistes financiers laissent leur humilité bien méritée de côté et laissent libre cours à l’orgueil le plus éhonté. Ils s’engagent… et offrent à leurs lecteurs un aperçu des nécrologies financières de l’année à venir
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Epargne
Une bombe nucléaire comptable tombe sur les valeurs bancaires US (2)
par lemogamboguru 27 novembre 2007L’arnaque évidente, ici, c’est que toutes ces choses perdant de l’argent seront refilées aux contribuables, comme on le découvre lorsqu’on nous explique que "Fannie et Freddie pourrait payer des primes d’assurances sur ces prêts au gouvernement fédéral, qui ‘agirait comme garant’ en endossant une part du risque de crédit". Hahahaha ! Parlons plutôt de tout le risque — c’est-à-dire 100%, parce que toutes ces choses ont 100% de chances de faire faillite, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on les a données à Fannie et Freddie pour commencer ! Hahaha !