Les gouvernements ont agi ; ils ont mis en place des plans permettant de racheter des titres et d’injecter des capitaux directement dans les banques mises à mal et dans les valeurs financières. C’est une perfusion de capitaux destinée à sauver les banques. La prise de contrôle des gouvernements donne aux marchés l’impression que le plus dur est passé dans cette crise financière
récession
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Lundi, Le Monde annonçait qu’il faudrait 1 300 milliards d’euros pour sauver les banques européennes. Selon Libération, le prix grimpe à 1 700 milliards. Quant au Financial Times, il l’annonce comme "le plan de sauvetage européen à 1 873 milliards". Comment se fait-il qu’il coûte plus cher de sauver les banques européennes que les banques américaines ? Les chiffres ne trichent pas, mais les calculs sont tout de même un peu bancals
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La semaine dernière, le Dow a chuté sous les 8 000 points — pour la première fois depuis 2003. Dow 5 000 nous voilà ! Oui, notre Transaction de la Décennie continue de se porter comme un charme. Alors que le Dow s’effondre, l’or grimpe ! Et toutes les conditions sont réunies pour qu’il continue de grimper… Mais nous n’y prenons aucun plaisir
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Nous devrions être heureux. Non seulement les médias grand public abondent dans notre sens, mais les deux côtés de notre Transaction de la Décennie marchent. Les actions chutent, tandis que l’or grimpe. Mais en fait de bonheur et de satisfaction, nous ne ressentons que de l’angoisse
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Impossible de lutter durablement contre les fondamentaux ! Déclin du dollar, hausse de l’or et du pétrole — ces tendances de fond ont repris leurs droits lors de la séance d’hier… tandis que les marchés mondiaux finissaient en ordre dispersé sur des statistiques peu encourageantes des deux côtés de l’Atlantique
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Aux Etats-Unis, "subprime" est le dernier mot à la mode. Selon l’American dialect society (ADS), c’est le nouveau mot le plus important de l’année. Il a fait son apparition récemment dans le langage courant… et désormais, tout les Américains utilisent le terme "subprime" pour décrire toutes les choses bon marché, usées ou trompeuses, selon l’ADS
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Que s’est-il passé en notre absence ? Pas grand’chose sur les marchés actions, si l’on en juge par le niveau du CAC 40 : il clôturait vendredi à 4 453,62 points, soit une hausse de 0,74% sur la séance. Lorsque j’ai mis le point final à ma Chronique du week-end, le 2 août, l’indice national était à 4 390 points… Sur les marchés matières premières, par contre, ça roule et ça tangue
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Qu’est-ce que tout cela signifie ? Pourquoi le pétrole recule-t-il ? Pourquoi les valeurs bancaires remontent-elles ? Comment les Etats-Unis sortiront-ils du piège de l’endettement ? Et la "guerre civile" entre l’inflation et la déflation ? Comment finira-t-elle ? Avec une explosion d’hyperinflation… ou avec le chuchotement de la baisse des prix, des faillites et de la récession
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Mais pourquoi nos statisticiens officiels ne sont-ils pas parvenus à nous convaincre que tout allait aussi bien au premier trimestre 2008 ? Aurions-nous passé sous silence certaines études qui battaient en brèche le sombre tableau que nous brossons depuis mars 2007
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Nous espérons que vous vous rappelez où nous en étions hier… parce que nous avons oublié. Mais nous nous souvenons avoir pensé que le consommateur américain devrait réduire ses dépenses. Son énergie est bien plus chère. Sa nourriture est plus chère. Le prix de sa maison baisse. Il ne peut plus emprunter autant qu’avant. Il doit réduire ses dépenses, répétons-nous ; il n’a pas le choix. Et lorsqu’il les réduira, les Etats-Unis devront entrer en récession. Et là, nous sommes du même avis que Warren Buffett : ladite récession sera plus longue et plus profonde que le pensent les gens
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Alan Greenspan estime à 50% les risques de voir les Etats-Unis entrer en récession… comme s’il s’agissait d’une simple question académique de probabilités. Nous parlons de celles appliquées aux mécanismes du marché et qui sont enseignées par des chercheurs (et chercheuses) de renom aux polytechniciens qui s’apprêtent à faire carrière dans le secteur des produits dérivés. Mieux vaudrait lui demander à combien il estime les chances de voir son pays échapper à un désastre systémique après 18 ans de politique monétaire expansionniste et un encouragement permanent du secteur financier à créer des vecteurs d’addiction à la dette
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Cette semaine, le pétrole a grimpé. Les marchés asiatiques ont chuté, le Japon enregistrant hier sa plus grande baisse en six semaines. Et le dollar a faibli. Les spéculateurs commencent à parier que la Fed baissera ses taux une huitième fois ; telle est la rumeur qui circule. Comme nous l’avions prévu, les sept premières baisses ont fait des merveilles pour les prix du pétrole, de l’or et des matières premières… mais pas grand’chose pour l’économie. Le pétrole a grimpé de 60% en six mois… mettant sous pression le budget des ménages
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Avant de pouvoir mettre fin à l’effondrement du dollar, ses causes — la dette galopante et la politique du gouvernement US — doivent être traitées. En tant qu’investisseur individuel, vous ne pouvez pas y faire grand’chose, sinon comprendre les tendances en cours et positionner votre portefeuille de manière à augmenter vos chances de succès. Il faut comprendre pourquoi d’anciennes failles structurelles nous ont mené à la situation actuelle. Plusieurs facteurs ont contribué à ce problème
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Nous commençons à voir l’intégralité de la situation financière planétaire comme un problème américain. Il se passe beaucoup de choses… mais le noeud de l’histoire semble concerner les Etats-Unis (et la Grande-Bretagne, dans la mesure où elle partage le modèle économique anglo-saxon)… leur monnaie, leur richesse et leur place dans le monde. L’intrigue est assez simple
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Les raisons que je vais avancer paraîtront très américaines à l’investisseur européen. Mais les Etats-Unis ont été jusqu’à présent le moteur de la croissance et de la dynamique boursière mondiale. Le dollar reste encore une monnaie étalon et le doute plane toujours sur le régime des moteurs auxiliaires que sont la Chine, l’Inde et le Brésil et leur faculté à ne pas caler
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Le Dow a grimpé. L’or, pendant ce temps, s’est pris une raclée. Le pétrole est resté ferme, tandis que le dollar a grimpé par rapport à l’euro. Les marchés asiatiques ont eux aussi repris du poil de la bête. La crise bancaire est terminée, titre Bloomberg. Les mauvaises nouvelles sont déjà prises en compte dans les cours. Si l’on en croit l’article, le départ de Marcel Ospel, directeur d’UBS, a marqué le plancher absolu du déclin du secteur financier. A partir de maintenant, on ne fera que grimper. Que doit-on comprendre de tout cela ? Prenons un peu de recul
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Euro qui s’envole, dollar en baisse, Etats-Unis en plein marasme et faiblesse de la croissance européenne… quelles seraient les solutions à ces problèmes de fond ? La hausse des matières premières impacte évidemment les prix des produits finis. Mais la BCE maintient le cap et veut être un rempart contre l’inflation. On ne sait pas encore comment, mais ne perdons pas tout espoir
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La Fed, suivie par la Banque centrale européenne, a encore ouvert les vannes, abreuvant de 200 milliards les marchés afin que les banques ne soient pas à sec. Dans cette optique, on attend une nouvelle baisse des taux, au risque de faire progresser l’inflation. Le secteur de la finance devrait retrouver un peu de sérénité au début du second semestre. Il n’est pas dans l’intérêt des pays de voir le désordre s’installer durablement sur les marchés. Et les instances le savent fort bien. Le gouvernement américain va donc se montrer plus incisif pour contribuer à améliorer une situation économique faiblarde, qui nous touche par ricochet