"Le pire ralentissement depuis 50 ans", titrait le Financial Times le week-end dernier. "Les données révèlent que la récession est pire qu’on le craignait". Et elle ne pèse pas encore de tout son poids sur l’économie. Une correction prend du temps… surtout quand la récession n’est pas uniquement cyclique, mais structurelle. Toute la structure de l’économie mondiale est en train d’être remaniée
récession
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La France est officiellement en récession, déclarait La Tribune vendredi. Le PIB a chuté de 1,2% au cours du dernier trimestre, annonce le gouvernement. On attend un déclin de 1% pour 2009. C’est pire en Espagne. Les ventes immobilières sont en baisse de 30%. Le PIB devrait baisser de 3,3% cette année. Et au Japon : "Les craintes de déflation augmentent alors que les prix de gros chutent". "Pioneer licencie 10 000 employés"… Le commerce mondial s’effondre
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Les récessions sont une caractéristique naturelle du cycle des stocks. L’économie a un peu trop de stock… et doit ranger ses étagères. Les prix baissent. Quelques personnes sont licenciées. Puis, quelques mois plus tard, tout le monde est de nouveau opérationnel. Les dépressions, en revanche, sont une caractéristique naturelle d’un cycle bien plus vaste
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La Bourse est toujours gagnante sur le long terme… Goldilocks est éternelle… la crise des subprimes n’est pas contagieuse… la baisse des taux de la Fed va nous tirer d’affaire… et désormais le très obsessionnel "tout est foutu, vendez !". Wall Street se lamente : mais pourquoi tout est-il devenu si compliqué
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"Ne mâchons pas nos mots… tout cela ressemble beaucoup au début d’une deuxième Grande Dépression", déclare Paul Krugman, économiste et Prix Nobel. Paul Krugman se trompe sur beaucoup de choses ; mais il a raison sur ce point. Ce n’est pas une récession. C’est une dépression. Mais quelle est la différence
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Aujourd’hui, cher lecteur, nous allons vous confier un grand secret. Pssst… nous vivons une dépression, pas une récession. Les économistes n’ont aucun moyen sûr de différencier les deux. Pourtant, elles sont profondément différentes. Nous allons vous expliquer pourquoi… et aussi pourquoi la crise actuelle mérite le terme "en D" et non celui "en R"
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Epargne
Le boom ferroviaire : ne ratez pas le prochain train de la hausse ! (1)
par Jean-Claude Perivier 5 février 2009Pas de transports, pas d’échanges commerciaux, pas de progrès pour les populations qui ne disposent alors plus des biens d’équipement ou de la nourriture dont elles ont besoin. Accessoirement, pas de tourisme. Vous l’avez compris, je vous propose ce mois-ci de regarder les opportunités dans les transports. Mais attention ! Pas n’importe lesquels
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"En dépit du sévère marché baissier que nous avons vécu en 2008", écrit notre vieil ami Marc Faber, "le Dow Jones, en termes réels, est toujours plus élevé qu’à ses sommets de 1929 et 1966". Marc admet que les chiffres d’ajustement à l’inflation… fournis par les personnes qui créent l’inflation… pourraient ne pas être tout à fait exacts. On peut éviter le flou artistique de l’inflation en examinant le prix des actions en termes d’or. Sur le très très long terme, l’or garde sa valeur
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Nous avons bien ri hier matin. Notre philosophe préféré, Thomas L. Friedman, a semblé comprendre tout à coup quelque chose d’important : "Il n’y a pas de remède miracle à cette économie de crise", a-t-il déclaré. "Le fait qu’il n’y ait pas de pilule unique ne signifie pas qu’il n’y a rien à faire […] Bonne chance, Tom. Les gens qui font toutes ces merveilleuses choses sont ceux-là mêmes qui n’ont pas remarqué que quelque chose n’allait pas dans le secteur financier
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L’économie mondiale est en congé maladie. Un article de Bloomberg confirme les nouvelles de la semaine dernière : l’économie américaine a perdu plus d’emplois l’an dernier qu’à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale… le taux de chômage américain est désormais à un sommet
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L’économie n’est pas une voiture. On ne peut pas simplement appuyer sur la pédale de frein, changer de vitesse, allumer le clignotant et s’en aller vers le soleil couchant. Ce n’est pas aussi mécanique que les économistes sans imagination aimeraient vous le faire croire. Non, le problème, c’est que toute l’économie mondiale est orientée vers la production de biens achetés à crédit
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La presse… les investisseurs… les législateurs… tous hurlent à la mort contre Bernie Madoff. Bien entendu, nous ne serions pas opposés à ce qu’ils le lynchent. Mais tout de même, c’est un héros à nos yeux. Il a montré comment le système fonctionne réellement. Il a ouvert une fenêtre sur le monde financier… nous donnant à tous une leçon claire et remarquable… sur l’investissement… sur les arnaques en pyramide
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Comme nous le soupçonnions, la Fed n’y est pas allée de main morte cette semaine. "Dans les faits, la Fed a mis son taux directeur à zéro", annonçait l’International Herald Tribune. Cette année a été une redite de 1929. Les autorités ne veulent pas voir les années 30 en plus
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"D’ici la fin 2009, le taux de chômage des Etats-Unis atteindra les 8,5%, à comparer avec les 6,7% en novembre, alors que les employeurs supprimeront deux millions d’emplois au cours de l’année qui vient", nous dit Reuters. C’est désormais l’opinion du grand public : le ralentissement est grave… et va en empirant
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Les investisseurs sont d’avis que l’inflation restera sous les 1% durant les 10 prochaines années. Est-ce vraiment probable ? Nous n’en savons rien… mais une protection contre l’inflation à 1% nous semble une très bonne affaire… Mais revenons-en à notre sujet… nous avons enfin un "Rebond Obama". De combien ? Et pendant combien de temps
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Le croirez-vous ? Même Warren Buffett, l’homme le plus riche du monde est touché par la crise ! Certes, "le sage d’Omaha" dit à qui veut l’entendre que c’est le moment d’acheter en Bourse pour le long terme, et c’est d’ailleurs ce qu’il fait. Et je suis sûr qu’il a raison. N’empêche, sa société d’investissement, Berkshire Hathaway, vient d’annoncer une baisse de 77% de son bénéfice net
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Epargne
Les constructeurs automobiles américains méritent de faire faillite
par Bill Bonner 4 décembre 2008Les constructeurs automobiles hantent toujours Washington. Ils n’ont plus d’argent en poche, ils cherchent donc à vider celles des contribuables. General Motors affirme avoir besoin de 18 milliards de dollars — de toute urgence. S’ils n’obtiennent pas d’argent des contribuables, ils disent qu’ils seront forcés de recourir aux Suédois ou pire… aux Chinois ! Nous soupçonnons qu’ils obtiendront un sauvetage. Mais que méritent-ils
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Epargne
De l'inconvénient de se montrer trop vertueux dans un monde en déflation
par Philippe Béchade 3 décembre 2008L’Allemagne, pourtant très touchée par la crise — la consommation des ménages s’est effondrée de 1,6% au mois d’octobre et la production industrielle dévisse — critique vertement le plan de relance des économies européennes au nom d’une orthodoxie budgétaire qui, pour beaucoup d’économistes, apparaît totalement anachronique. Angela Merkel invoque des risques de crise ultérieure