Nous répétons toujours la même chose, à la Chronique Agora. Non parce que nous manquons d’imagination… mais parce que les choses sont toujours les mêmes. "Les perspectives s’assombrissent pour les prix de l’immobilier", annonce le Wall Street Journal. Pour le moins, oui. Elles s’assombrissent notablement. Eh bien, qu’est-il arrivé aux 12 000 milliards de dollars de dépenses de relance, garanties et renflouages ? Nous avions dit dès le début que tout ça ne marcherait pas. Ils ont dit "si", nous avons dit "non". Pouvons-nous être remboursés
obligations US
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Les acheteurs d’or se constituent une assurance contre les problèmes. Ils utilisent le GLD — un ETF sur l’or — comme une sorte de "banque centrale du peuple". C’est une manière de maintenir des réserves monétaires "faites maison"
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"Le canari dans la mine de charbon pour les obligations US", ce sont le bon à 10 ans et l’obligation à 30 ans, a déclaré hier Alan Greenspan aux participants au Sommet. Il prétend que c’est la première chose qu’il vérifie le matin quand il se réveille. D’après l’octogénaire à lunettes, l’histoire montre que lorsque l’inflation revient dans le système, ça se passe de façon dramatique
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Nous sommes encore en mode rebond, après la grande chute entre 2007 et mars 2009. A court terme, notre chercheur en chef — Charles Delvalle, qui garde un oeil sur nos investissements, dans notre bureau familial — est haussier : "La tendance intermédiaire pour le Dow Jones est toujours à la hausse. Cette tendance a été confirmée après que le Dow a dépassé son sommet du 19 janvier. Nous pourrions assister à un recul de cette tendance, et l’on reviendrait tester les plus hauts de janvier. Tant que le Dow réussit à rester au-delà de ce seuil, nous pourrions le voir tenter les 11 000 dès [cette] semaine"
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Quelle est la prochaine Transaction de la Décennie ? Je n’en sais rien, bien évidemment, mais je vais quand même vous dire ce que je pense. Bill a déjà donné son avis. Il a suggéré qu’il fallait vendre les bons du Trésor US à long terme et acheter des actions japonaises. Je suis d’accord avec la première partie de la transaction. Mais la seconde partie de ma Transaction de la Décennie, c’est d’acheter de l’uranium
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Les prix augmentent en Inde — alimentés par le coût élevé de la nourriture. Grâce en partie à une politique gouvernementale désastreuse consistant à encourager l’utilisation excessive d’engrais chimiques, les prix de l’alimentation grimpent en flèche. Dans un pays pauvre, l’alimentation représente une plus grande part du budget familial que dans un pays riche. L’IPC indien grimpe de 11% environ. Les actions ont elles aussi grimpé la semaine dernière — en grande partie grâce aux bons sentiments inspirés par Ben Bernanke. Le chef de la Fed a fait savoir que si l’économie retombe dans la récession, ce ne sera pas de sa faute
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Epargne
Quelques questions que le marché n’a pas envie de se poser
par Philippe Béchade 22 mars 2010L’Europe qui se déchire sur la question grecque, ce n’est qu’une preuve de plus de notre impuissance politique chronique… La Chine qui menace les Etats-Unis de représailles commerciales si l’accusation de manipulation de la parité yuan/dollar était maintenue, ce n’est qu’un nouvel épisode du jeu d’intimidation récurrent auquel les deux partenaires se livrent depuis le début du XXIe siècle. Les opérateurs ne voient donc rien se profiler à l’horizon qui mériterait de ressentir un stress et l’indice VIX continue de flirter avec ses planchers de novembre 2007
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La plupart des économistes s’attendent désormais à ce que "la reprise demeure solidement sur ses rails"."Nos inquiétudes demeurent", affirme l’économiste d’Agora Financial, Rob Parenteau. Par exemple, les investisseurs "remarqueront peut-être que l’inflation ‘centrale’ est restée au-dessus de zéro pendant la crise la plus longue et la plus grave depuis la Grande dépression. Si l’inflation centrale est nourrie par la mollesse du marché du travail et la mollesse de l’utilisation du capital productif, pourquoi la déflation ne s’est-elle pas manifestée durant l’une des récessions économiques les plus paresseuses de ces dernières décennies
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La semaine dernière, nous avons gardé l’oeil sur l’or… et sur le dollar. A mesure que le dollar grimpe, l’or baisse. Nous ne pensions pas que les choses se passeraient ainsi. Nous nous attendions à un krach boursier d’abord
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Le dollar monte, l’or baisse. Voilà une phrase que nous n’avons pas eu l’occasion d’écrire depuis un moment. L’once de notre métal préféré a perdu encore 7 $ mardi, après avoir dégringolé de 13 $ lundi. Pour l’or, c’est la quatrième séance consécutive dans le rouge. Pendant ce temps, le bouc émissaire monétaire favori du monde entier a renforcé les bénéfices gagnés plus tôt
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La question la plus critique à laquelle l’investisseur est confronté aujourd’hui est de savoir s’il veut être écrasé par le marteau de la déflation… ou échouer sur l’enclume de l’inflation. Lorsqu’on nous posait la question "inflation ou déflation", nous avons toujours répondu "oui". Nous aurons les deux. Mais nous réalisons progressivement que nous aurons les deux en plus grande quantité que nous l’avions envisagé
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Les anxieux de la parité euro/dollar, ceux qui craignent que la baisse du dollar plombe la montée de l’or, ont ici une preuve supplémentaire que ce n’est pas le cas. L’or a baissé de 4% en dollars et de seulement 2,60% en euros. Dans le même temps, le dollar a progressé de 3,6% par rapport à l’euro. Depuis le début de la grande tendance haussière de l’or, l’or monte lorsque le dollar flanche
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L’Amero remplacera-t-il le dollar ? Pas de sitôt, pensons-nous. Nous vivons une dépression. Peut-être se transformera-t-elle en Grande Dépression… ou en Plus Grande Dépression — nous n’en savons rien. Mais nous vivons une époque de contraction du crédit, non d’expansion. Pour le moment, les prix chutent. Le dollar est en sécurité… du moins pour l’instant
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Le marché du GNL dépend du prix du pétrole, mais pas de façon toxique, genre arme-de-destruction-financière-massive. Ce qui signifie que les prix du GNL vont probablement suivre les prix du pétrole sur leur montée, tant que les prix du pétrole continuent de grimper. Votre risque majeur avec ces actions c’est que le prix du pétrole s’effondre de nouveau
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Epargne
+50% : la hausse des matières premières est-elle pérenne ?
par Isabelle Mouilleseaux 10 juin 2009La Chine qui achète à tour de bras des matières premières pour se débarrasser des montagnes de dollars dont elle dispose et qui se déprécient un peu plus chaque jour. Cuivre, zinc, pétrole, soja, maïs, blé… tout est bon. La Chine reconstitue ses stocks et compte sur son plan de relance "infrastructures" pour les absorber
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Les investisseurs réagissent sur le marché obligataire. Ils achètent des bons du Trésor en réaction aux faillites, aux défauts de paiement et aux baisses des prix des actifs. Les investisseurs sentent qu’ils peuvent mettre leur argent dans des bons du Trésor américain sans s’inquiéter. Mais peut-être devraient-ils réfléchir une minute ou deux à ce qui se passe vraiment. Car prêter de l’argent au gouvernement américain n’est pas sûr
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Selon le Financial Times, la Chine achète plus d’obligations américaines que jamais. Elle doit le faire… selon l’article… parce qu’elle en a trop. Si elle ne soutient pas le dollar, elle risque un effondrement de la valeur de ses détentions en devises étrangères (libellées en dollars pour la plupart). La Chine a le doigt coincé dans la fissure qui attaque la digue. Mais il lui faut peut-être un plus gros doigt
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La semaine dernière, la Banque d’Angleterre (BoE) et la Banque centrale européenne (BCE) ont annoncé des mesures pour stimuler l’économie. Toutes deux commencent à s’aligner sur M. Bernanke, qui "met tous les moyens en oeuvre" pour éviter une profonde dépression. Tant la BoE et la BCE vont mettre en place une forme d’AQ — assouplissement quantitatif, quantitative easing –, où les banques achètent directement de la dette gouvernementale. N’essayez pas de faire de l’AQ chez vous, cher lecteur ; vous vous feriez arrêter pour contrefaçon