« Big Five » : des anomalies rappelant le krach des dot-com
Du Nasdaq aux GAFAM, les technos prennent toute la place sur les marchés – et cela n’est pas sans rappeler la situation pré-krach des dot-com, en l’an 2000…
Du Nasdaq aux GAFAM, les technos prennent toute la place sur les marchés – et cela n’est pas sans rappeler la situation pré-krach des dot-com, en l’an 2000…
La hausse boursière de ces derniers mois a été quasi-intégralement nourrie par les GAFAM… et ces valeurs risquent, symétriquement, de nourrir le prochain krach. Prudence…
La majeure partie de la hausse boursière de ces derniers mois est due à cinq valeurs seulement : une fragilité que le coronavirus ne fait qu’exacerber.
En fin de boom, les investisseurs sont paresseux : ils recherchent les paris boursiers les plus faciles… même s’ils perdent de l’argent. Tesla en fait partie.
La récente chute des cours devrait déclencher une vague de rachats d’actions sans précédent à Wall Street, nous avertissent les stratèges : pas seulement dans le but de raréfier le nombre de titres en circulation pour doper artificiellement les dividendes — mais aussi pour profiter de cours très bas…
L’entreprise Apple a réussi un beau coup lorsqu’elle a lancé pour la première fois l’iPad et l’iPhone. S’il ne fait pas de doute que l’entreprise a déjà élaboré une feuille de route pour lancer ses futures évolutions de produits, son fondateur visionnaire, Steve Jobs, n’est plus à la barre. Alors qu’arrivera-t-il lorsque la source sera tarie ?
L’environnement d’investissement n’est pas facile. Les fondamentaux semblent ne rien signifier. Le marché se dessine à coups de crayon grossiers et sous le coup de l’émotion. Tout semble hausser et baisser en même temps.
Nous ne sommes pas à 100% convaincu que Wall Street ait été soudain saisi d’effroi en visionnant les images d’Egypte. Nous ne voyons pas non plus en quoi les chiffres du jour peuvent avoir provoqué un brusque chute du moral des investisseurs. En revanche, un problème technique tout à fait inhabituel affectait le Nasdaq à l’ouverture
Il n’y avait vraiment pas suffisamment de bonnes surprises à monter en épingle vendredi dernier pour entretenir la spirale haussière amorcée il y a 10 jours. Il aurait pourtant suffi que les trimestriels de Microsoft soient simplement conformes aux prévisions et le tour était joué. En effet, la sévère chute du moral des ménages américains a été passée par pertes et profits dès sa parution
Vous devez commencer à penser que brosser un portrait à peu près cohérent de la conjoncture économique est sans objet puisque le marché ne l’entend pas de cette oreille. Cette image anthropomorphique ne vous a probablement pas choqué… Elle suffit à démontrer que vous postulez que des gérants ou des traders dotés d’un cerveau, d’un système nerveux, d’un système limbique orchestrent en toute conscience la hausse qui se propage par autoréplication depuis 10 séances
Le CAC 40 a bien réagi dès le mardi 21 avril sur le palier des 2 900 points et n’aura mis que trois séances pour retrouver le seuil — et le zénith mensuel — des 3 100 points. Même si le gain hebdomadaire est symbolique (+0,35%), Paris est parvenu à aligner une septième semaine de hausse d’affilée. Il faut remonter à l’automne 2005 pour retrouver trace d’un épisode haussier aussi durable
Paris n’est pas parvenu à préserver ses planchers de l’année 2008 : le diagnostic des opérateurs, dont les yeux sont rivés sur le CAC 40, est sans appel. Si le secteur du bâtiment entame sa (longue) traversée du désert, c’est l’enlisement complet pour les valeurs automobiles. Renault, Peugeot et Michelin abandonnent respectivement 7,3%, 7,2% et 4,6%. Le titre Peugeot fait l’objet de rumeurs d’alliance avec Fiat. Le groupe italien se serait recapitalisé
Le trou d’air de mercredi matin dernier — sur fond de rumeurs de faillite de grandes institutions financières américaines — a bel et bien été le dernier épisode de la phase de capitulation des cours amorcée, dans sa phase la plus aiguë, le 9 juillet dernier
Faut-il y croire ou pas ? Il y a-t-il un piège ? Faut-il enclencher le turbo ? Beaucoup d’investisseurs se posent la question
Le rebond vertigineux des prix du pétrole qui s’est accéléré dès 15h45 est lié à l’annonce de nouvelles attaques de rebelles du Mouvement pour l’Emancipation du Delta du Niger qui affecte le niveau de la production pétrolière au Nigéria et au durcissement du ton de la candidate démocrate Hillary Clinton à l’encontre de l’Iran — afin de séduire un public ultraconservateur qui rêve d’en découdre avec le régime des Mollahs de Téhéran
Nous le pressentions depuis 10 jours : la prodigieuse capacité des marchés à digérer les mauvaises nouvelles au prétexte que le pire est derrière nous préfigurait un nouvel épisode haussier qui a peut-être trouvé son épilogue avec le test de la barre symbolique des 5 000 points par le CAC 40 vendredi dernier en début d’après-midi
Une séance en forme de réconfort pour les principales places mondiales vendredi. Après les soubresauts des jours précédents, les investisseurs ont eu un soudain besoin de câlins, de douceur et de nounours en guimauve… qu’ils sont allés retrouvés dans les résultats trimestriels des entreprises. Je ne vais pas me plaindre de voir enfin les marchés s’intéresser à ce qui devrait dicter leur évolution — c’est-à-dire les entreprises elles-mêmes.