Objectif d’inflation de 2 % de la Fed : que du vent ?
L’objectif officiel d’inflation des prix de 2 % sans cesse revendiqué par la Réserve fédérale n’est guère plus qu’un slogan politique.
L’objectif officiel d’inflation des prix de 2 % sans cesse revendiqué par la Réserve fédérale n’est guère plus qu’un slogan politique.
La baisse des taux de la Fed, très attendue, n’est peut-être pas une si bonne nouvelle finalement.
Powell arrive juste à temps pour faire éclore un printemps boursier.
Des dépenses à pleine allure pour l’année électorale.
Cette théorie ne tient pas la route pour deux raisons bien simples. Mais les banquiers centraux continuent de l’utiliser, comme elle leur est bien utile.
Ils ne manquent pas de ressources pour fausser les calculs, quand ils ne sortent pas juste de leur chapeau les chiffres qui les arrangent.
A Sintra, nos grands argentiers ignorent en grande partie les marchés… à part Jerome Powell, qui encourage les investisseurs à rester positifs.
La hausse de taux de la Fed cette semaine est anticipée par des experts comme étant la dernière avant la rechute, à grand renfort de données historiques. Mais les autorités contrôlent-elles encore suffisamment la situation pour cela ?
La réponse de la Fed pour limiter l’inflation aux Etats-Unis a été bien trop faible et trop tardive. Au final, elle aura probablement retardé le retour au niveau de 2% qu’elle vise.
La mâchoire la plus puissante de l’histoire de l’humanité fait bouger les marchés au moindre murmure…
Les messages contradictoires de la Fed donnent du fil à retordre aux investisseurs. Simplement réagir à ces annonces est un très bon moyen de perdre de l’argent.
La tâche de Jerome Powell n’est pas de casser l’inflation ou de changer complètement le système. Ses politiques ne suffiront pas pour lutter contre la tendance de fond.
La Fed renonce-t-elle déjà à terrasser l’inflation ? Suite aux déclarations de Jerome Powell hier soir, les signes semblent clairs pour les investisseurs haussiers…
Les précédents historiques et tous les facteurs macroéconomiques ou géopolitiques comptent pour bien peu quand les marchés veulent monter. A croire que certains investisseurs ont des informations d’avance…
Alors que les pertes s’accumulent et que les coups pleuvent, la Fed va-t-elle se coucher ?
Les marchés vivent actuellement un krach, mais nous n’en sommes peut-être qu’au début des hostilités. La Fed pourrait très vite aggraver la situation.
Les premiers peuvent survivre à leur défaite et en sortir grandis. Les seconds risquent bien souvent de ne rien apprendre, même si cela les conduit droit dans le mur.
Margaret Thatcher a fait ses preuves dans les moments difficiles, lorsqu’elle était Première ministre… Jerome Powell arrivera-t-il lui aussi à tenir le cap ?