Le rebond des marchés boursiers repose sur des fondamentaux bien fragiles
Qu’est-ce qui va mieux depuis le rebond amorcé le 11 février, après 15% de repli par rapport au 1er janvier ? « Rien » est la bonne réponse… mais elle n’est pas suffisante.
Qu’est-ce qui va mieux depuis le rebond amorcé le 11 février, après 15% de repli par rapport au 1er janvier ? « Rien » est la bonne réponse… mais elle n’est pas suffisante.
Voici un article que j’ai plusieurs fois commencé et abandonné, pour y revenir ensuite. La raison ? Son sujet, la Grèce. Après le pic de tensions l’été dernier autour d’une sortie, ou pas, de la Grèce de la Zone euro, je suis parvenue à un tel degré de saturation sur cette histoire qu’il m’était impossible de me replonger dans le sujet…
L’argent des autres c’est, bien sûr, celui des impôts. Pour certains, la question européenne pourrait être facilement résolue avec l’argent des autres. Simple et facile : il suffit de faire des transferts entre pays. A les écouter, l’Allemagne paye pour la Grèce et il n’y aurait plus de problème…
Le mois d’août a représenté un bel avant-goût de ce qui pourrait nous attendre dans les semaines qui viennent. Krach en Chine, dévaluation surprise du yuan, nervosité boursière, chute des matières premières, sans parler des nouveaux rebondissements en Grèce cette semaine…
La Grèce et la Russie sont peut-être au tapis… mais elles ne seront probablement pas éternellement KO. Les minières non plus. Mal-aimées. Sous-achetées. Rejetées. Les minières sont la Grèce du secteur de l’investissement…
Après des mois de négociations, le nouveau plan pour sauver la Grèce a été largement accepté — alors même que de nombreux hommes politiques, des économistes, des créanciers et des débiteurs doutent encore qu’en l’état actuel des choses, plusieurs milliards d’euros puissent stabiliser l’économie grecque…
Un pas en avant, un pas en arrière ! Un pas à gauche, un pas à droite ! Vous avez reconnu la chorégraphie de cette célèbre danse grecque que le Premier ministre hellène a transposée à la politique…
Deux histoires dominent les gros titres financiers dans le monde. En ce qui concerne la première, il s’agit de l’effondrement des marchés boursiers chinois et la mise en place d’un fonds de sauvetage afin de soutenir l’indice boursier, le Shanghai Composite…
Nous avons appris que les banques grecques avaient rouvert. Les clients ont été séparés de leur argent pendant trois semaines. Même maintenant, on ne leur permet que de brèves visites conjugales : ils ne peuvent retirer que 420 euros par semaine maximum…
En France, un Bordeaux… un St Emilion ou un St Estèphe est généralement posé sur notre nappe à carreaux rouges. Après le Rioja et des mois passés à boire du Malbec en Argentine, les vins français semblaient manquer de caractère…
Des manifestants se sont rassemblés sur la place Syntagma pour protester contre la cruauté de la vie en général et de l’accord passé par le gouvernement grec avec ses créditeurs en particulier.
La presse parle de « confiance croissante ». Les investisseurs pensent que le capitalisme de copinage et de compères ont le contrôle de la situation. En Chine, ils ont pu arrêter la chute des marchés. En Grèce, ils ont repoussé le problème à demain de si nombreuses fois que la plupart des investisseurs ont perdu tout intérêt pour la question.
L’un des problèmes en jeu est de savoir si l’euro va rester une union monétaire. Je veux dire par là que le risque est grand que, si des membres peuvent quitter l’union monétaire, elle en viendra à être considérée comme un régime de change fixe amélioré.
L’accord atteint avec la Grèce le week-end dernier permet — en théorie — de donner l’argent nécessaire au pays pour renflouer ses banques. En pratique, cependant, il y a deux problèmes. Pour commencer, « Tsipras est confronté à la rébellion à Athènes », nous dit le Financial Times.
Les marchés sont assez sereins vis-à-vis de la crise grecque — dont l’issue reste incertaine, l’accord de dimanche soir n’ayant pas encore été ratifié par le Parlement grec. En effet, un défaut ne serait pas considéré comme « systémique », c’est-à-dire pouvant mettre en péril l’ensemble du système financier. Mais a-t-on une idée de la vraie facture ?
Les banques sont restées fermées pendant deux semaines. Les citoyens grecs — mais pas les touristes avec des cartes étrangères — ont droit à 60 euros par jour, la limite des retraits dans un distributeur. Vendredi dernier en fin de journée, on aurait dit que la fin était proche. Tsipras était en train de céder devant les buveurs de bière européens ; il accepterait leurs termes, disaient les journaux.
Vous voulez savoir ce qui s’est passé la semaine dernière ? Lisez les journaux ! A Londres, où nous nous trouvions à ce moment-là, quatre thèmes occupaient les médias.
Hier, un message désespéré de notre analyste à Pékin nous a mis de bonne humeur